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Discussion: Quels est selon vous le plus important dans le questionnement ?

  1. #1
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    May 2005
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    perpignan
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    Par défaut Quels est selon vous le plus important dans le questionnement ?

    Etais ce la question par elle même ?
    Ou bien...peu importe le sujet...la réponse exprime l'essentiel de la pensée philosophique , en se sens peu importe la question pourvu que l'on y forme une réponse !

    Si l'essentiel de la philosophie se trouve dans la réponse , c'est attaché moindre d'importance a la question ? non

    Ce jeux de Question - réponse me turlupine l'esprit...

  2. #2
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    November 2006
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    pays des ch'tis
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    La réponse ne doit etre qu'un prétexte pour poser une autre question, qui nous amènera à une pseudo-réponse qui nous contentera pour le moment. Jusqu'à l'évènement qui viendra provoquer la question suivante... Puis la mort: fini les questions! et bienvenue dans la Réponse!

  3. #3
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    January 2008
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    Wink Quels est selon vous, le plus important dans le questionnement ?

    Peut-être prendre conscience que l'on pense et que par conséquent l'on vit, (je pense donc je suis) mais avec une réflexion possible.
    Si celle-ci est possible, elle peut s'orienter de gauche à droite, du dessus au dessous ; c'est sans doute aussi, comprendre que nous ne sommes ni culbuto, ni girouette, et que nous pouvons peut-être organiser notre analyse, nos champs d'investigation, trier, et espérer maîtriser ce que l'on nous propose sans cesse à dire ou à faire, ces imprégnations ambiantes, sensibles ou non.

    Et pourquoi cela ? Peut-être pour comprendre ce que nous sommes dans un premier temps nous-même ; apprendre ce qui nous entoure et peut-être ce que nous devrions y faire, dans ce magma universel !

    Ouvrez ces chantiers......

  4. #4
    Garrisonsdicks Guest

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    Peut-être prendre conscience que l'on pense et que par conséquent l'on vit, (je pense donc je suis) mais avec une réflexion possible.
    Bon, va peut-être falloir arrêter de prendre l'exemple du cogito cartésien à tort et à travers.
    Pour la énième fois donc, l'expression "cogito ergo sum" de la méditation seconde n'est pas une relation d'implication mais d'identité. "Je pense" équivaut à "je suis". "Je suis" n'est donc pas une inférence tirée de la prise de conscience que "je pense", mais une certitude spontanée, simultanée à celle du "je pense". Il n'y a rien de réflexif là-dedans.

    Je ne suis pas forcément d'accord avec Descartes, si tant est que mon niveau de connaissances sur Descartes me permette de juger du bien fondé de son système, mais je trouve ce n'est pas vraiment lui faire honneur que de lui prêter des propos sensualistes comme vous le faites en lui faisant dire que le Moi est fondé sur une pseudo conscience réflexive.

    Enfin, après moi, ce que j'en dis...

    -----

    Sinon Elbaid, j'ai bien perçu ton signal de détresse et de net-solitude passagère, et je dois t'avouer que j'ai ressenti la même chose... étrange... merci d'être venu voir le myspace hihi!
    En ce qui concerne ta question, je suis un peu la réflexion de Titouan, et j'enjoins quiconque lira ce post à aller lire mon post sur la vocation zététique du philosophe, qui a été, à raison plus qu'à tort, commenté et critiqué: http://forum.philagora.net/newreply....1&p=1852404036

    Bisou :-)

  5. #5
    Garrisonsdicks Guest

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    Oups, le lien vers le post était: http://forum.philagora.net/showthread.php?t=32509

  6. #6
    Date d'inscription
    April 2006
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    À vrai dire annoncer que le cogito n'est pas réflexif ... cela me parait étrangement non existentiel ...
    Après tout Descartes étant un philosophe éminemment existentiel (qui nous fait visiter son fourneau), et nous entretient de son illumination bel et bien vécue
    Dériver cela vers une épistémologie, une analytique, me semble manquer l'essence même de la philosophie...
    parce que si la philo n'avait pour fondement que le débroussaillage de nos "notions" , elles ne les aurait pas créé ces notions, ces concepts si étranges qu'ils mêlent au grand dam des positivistes, plus que l'analyse de "ce que l'on dit"

    pour reprendre l'autre sujet sur le mensonge (brezing) et l'impossible Vérité (absolue), la philo ne travaille que dans le relatif, mais au relatif elle ajoute l'action pure et dure (que vous qualifiez sans doute de dogmatique ...:- )
    mais c'est qu'elle s'en moque un peu du dogmatisme ... sinon elle se fonderait partout et toujours sur un autoritarisme ; or le fait de justifier même absurdement parfois ou n'importe comment (Nietzsche par ex ou Heidegger, que j'aime pas, mais souvent en toute rigueur , kant ou hegel ) , suppose que cette justification est toujours déjà remise en cause par quiconque s'en mêle , ce qui est réjouissant ... (la contradiction immanquable règne justement partout, légitimement)
    donc si il suffit d'avancer ceci ou cela pour être qualifier de dogmatisme ... vous m'en verrez très certainement un peu ahuri ... que l'on avance ceci ou cela , fut-ce de pure affirmation dés l'abord, implique la dispute (ou alors on est religieux, politique ou moraliste, et l'analytique à tout va me parait une sorte de moralisme , pour tout vous avouez :-)
    bref , Descartes d'introduire l'évidence subjective du cogito dans le Discours (si bien rodé mais devenu insuffisant) de la théo-philosophie,(scolastique chrétienne) remonte les pendules tellement ailleurs et autrement et remplace tous les problèmes en un tel nouvel univers mental (et aussi effectif, même si il s'est considérablement trompé sur la nature physique du monde réel ) que culturellement , nous n'en sommes pas encore sorti ; cad que du cartésianisme nous n'en sommes pas encore sorti, y compris malgré Kant ou Husserl ou Sartre , ou Freud .. voir Lacan),
    Parce que précisément la philo n’est pas là pour interroger tel problème spécifique, tel objet particulier, fût-ce la construction d’un discours exclusivement explicite (ce qui sera un jour possible peut-être mais d’ici là …), pas du tout … mais de situer avec la plus grande exploration possible notre être là où il est. Que l’on ne sache pas précisément ce que « être « ou sujet « veulent dire n’empêche nullement ni de penser, ni d’avancer ; ça agit comme le X des équations, qui se caractérise au fur et à mesure des développements. C’est justement l'enjeu lui-même de ce que l'on nomme philosophie ; si on savait ces notions, on ne philosopherait plus.
    Dans le fond je trouve l’aventure bien plus rationnellement pensée , (avancer sans savoir exactement ce que l’on dit , mais vouloir absolument toujours expliciter le non dit ), que de revenir sur la proposition qui n’est certes pas absolument explicite, mais synonyme d’un acte fondateur.
    Et dont la résolution ne viendra pas d’une analytique « objective » (à moins de disposer d’un savoir tel qu’il résout toute énonciation … nous en sommes loin), mais de ce "subjectif" (qui ne l'est plus vraiment à partir de Descartes) qui prend conscience de sa position étrange dans un univers bizarre et se rend par cela capable de s’articuler à l’universel ;
    L’universel qu’il crée … puisque si je pense donc je suis, cela implique le calcul de tout un chacun comme opérateur effectif (bien sur limité) du langage. en quoi l'on retrouve la problématique kantienne ; la philo n'est pas seulement la métaphysique, mais la conscience prise, le criticisme, que le métaphysique est commanditée par plus vaste. la position de l'homme dans un monde (pour rester Kantien).

  7. #7
    Garrisonsdicks Guest

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    Ce qui est réflexif chez Descartes, c'est la prise de conscience que "je suis une chose qui pense".
    Mais le fait de dire "je suis" n'est pas une inférence tirée de l'expérience de ma propre pensée.
    Chez Descartes (comme chez Augustin ou Avicenne), "cogito" et "sum" sont deux certitudes imbriquées l'une dans l'autre et simultanées, antérieures à toute expérience, même celle de ma propre pensée. Il ne peut s'agir d'une idée seconde, ou d'une déduction que je tire en me rendant compte que c'est moi qui ai des idées. Au contraire, les idées mêmes viennent après la certitude que "cogito".
    Je cite le texte de la méditation seconde: "Je suis, j'existe: cela est certain; mais combien de temps? A savoir, autant de temps que je pense; car peut-être se pourrait-il faire, si je cessais de penser, que je cesserais en même temps d'être ou d'exister". (c'est pas hyper démonstratif, mais il faut lire le texte dans son entier pour mieux saisir l'enjeu).

    L'ego est le principe métaphysique premier, avant Dieu même. Cette certitude permière et a priori est ce à partir de quoi la connaissance des choses et de Dieu va être possible. Il n'y a pas de "si je pense alors je suis". "Je pense" n'est pas la condition nécessaire de "je suis", mais son attribut noétique.

    Mais bon, là on s'éloigne du topic.

  8. #8
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    bien vu que le premier lien n'était pas le bon...hihihihi
    heureusement que la nature zététique ne fut pas si loing et d'un bond m'en suis foutu pour une autre lecture...

    IL est vrai que ma question retrouve certaine racine Zététique de nature a me ramener en arriere plutot qu'en avant !

    Décidément...je suis un pietre filosophe , même mes questions tournent en rond....

    En fait...ce que je voulais dire...c'est que l'Essentiel est dans la question ?


    Encore faiut'il se poser le bon questionnement , celui qui a de l'interet , celui qui a une issue....et surtout mais alors surtout ! un questionnement humaniste...au plus proche des
    conditions humaines...

    Bisou...

  9. #9
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    Citation Posté par elbaid Voir le message
    Etais ce la question par elle même ?
    Ou bien...peu importe le sujet...la réponse exprime l'essentiel de la pensée philosophique , en se sens peu importe la question pourvu que l'on y forme une réponse !

    Si l'essentiel de la philosophie se trouve dans la réponse , c'est attaché moindre d'importance a la question ? non

    Ce jeux de Question - réponse me turlupine l'esprit...

    L'essentiel d'une question est son objectif,évidemment....

    Avec celui-ci je définis,d'un point de vue "réaliste",une seconde question: puis-je, avec le matériel informatique que je possède ,déterminer ce que je ne sais pas mais voudrais savoir?
    Au moyen de cette dernière affirmation se laisse formuler la question "suivante":est-il"pertinent " de vouloir savoir ce que je veux?.....

    A cet endroit précis,au carrefour des réponses possibles
    se pose la relation de l'interrogation avec la pensée-même,
    son cheminement....

    La métaphore du chemin,ainsi,représente l'interrogation
    comme un de ses moments,une de "ses" théories.....

    Entre la question"a priori",celle des intentions et l'autre,à postériori,celle de la recherche, se laisse tracer un trait d'union, la possibilité d'une conception entre le possible et le réel....
    D'un certain point de vue ce premier moment de la réflexion philosophique devrait être la tentative suivante.

    Comment ôter à une interrogation sa valeur arbitraire,artificielle ou
    aléatoire?....

    Le second moment,indépendamment du premier, devrait plutôt être la fixion raisonnable de ce que l'on pourrait attendre
    d'une réponse bien pondérée...
    Ainsi doit-elle répondre á diverses exigences réciproquement coïncidantes....

    a)Quantitativement la réponse doit être un résultat,une somme....

    b) Qualitativement elle doit être toute aussi précise(selon son objet) comme évidente subjectivement

    c) Sous une forme ou une autre ellle doit,aussi, être "utilisable",

    c'est-à-dire:


    a)au moins:

    avoir la valeur d'être "enregistrable" pour être reproduite(ex.:servir d'exemple"définissant")

    b) Au plus:

    correspondre à un savoir-faire:

    rendre(au moins) une action intellectuelle possible.

    Exemple correspondant à notre thématique:

    trouver les règles psychologiques qui permettent dans certaines situations de répondre à une question par une autre question....

    Ainsi peut-on comprendre la fonction cognitive de la question.

    Une évaluation entre le possible et le connaissable ou le réel,c'est-à-dire une certaine logique vallant subjectivement comme objectivement,à priori...

    En somme question et réponse forment une unité réversible dans laquelle une réponse pourrait toute auss bien servir de point de départ pour une interrogation aussi bien régressive que progressive....

    De même le nombre des constructions intellectuelles que permettent des interrogations "en chaîne" ou composées dans une même phrase est comme la position des étoiles au ciel:
    seul l'usage exact des conventions adéquates aux buts de l'astrologue lui permettent de déterminer "ce" qu'il cherche....

    Car si ce dernier point n'est pas particulièrement clair
    alors avons nous un jeu de hasard qui peut bien mener quelque part mais dont le nom n'a rien à voir avec une pensée "réfléchie",la seule,d'ailleurs qui porte le nom de "pensée" de plein droit,à mon avis.....

    Conclusion:une question,quelque soit sa "couleur" doit toujours être le résultat d'un objectif"réfléchi".....

  10. #10
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    January 2008
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    Par défaut Quel est selon vous le plus important dans le

    doit toujours être le résultat d'un objectif"réfléchi".....
    mais qui ne sera jamais fini/abouti. Tout es mutable, tout se transforme....

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