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Discussion: L'humain peut-il penser ?

  1. #31
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    March 2008
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    Citation Posté par Brezing-Hamm Voir le message

    L''incompréhensible,l'impossible paris de la Raison pure,d'une pure Raison qui ne se laissera jamais tromper même si Kant l'a osé......
    J'ai toujours cru qu'c'était Strasbourg :/

  2. #32
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    October 2006
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    J'ai toujours cru qu'c'était Strasbourg :/


    tiens, c'est ni le lieu ni l'heure mais j'ai envie de poster cet extrait de conversation avec le nouveau messie, conversation qui contient le sens de la vie, de l'univers et de tout le reste.

    01:37:25] johan dit:
    j vais te dire le national socialisme est 1 heresie
    [01:37:37] johan dit:
    et la je parle en tant que messie
    [...]
    [01:39:10] johan dit:
    lol le dormeur
    [01:39:20] johan dit:
    ou messie de la trinite
    [01:39:36] J, dit:
    toi le messie de la trinité dormeuse ?
    [01:39:40] J, dit:
    explique ?
    [01:39:46] eon dit:
    donc tu es le dernier ? les temps sont donc proches ?
    [01:39:51] johan dit:
    c est ceux que vs appeler dieu qui eux m appel dieu
    [01:39:57] johan dit:
    oui
    [01:40:10] J, dit:
    à quoi ressemblent tes dieux ?
    [01:40:15] johan dit:
    le jugement dernier est mon jugement sur grd tt
    [...]
    [01:43:35] J, dit:
    en fait je n'ai pas trop compris, tu parles en tant que messie de quel(s) dieu(x) au juste ?
    [01:43:42] J, dit:
    quel (s ) dieu (x )*
    [01:43:45] johan dit:
    il sont a l origine mon decort
    [01:43:50] eon dit:
    du dieu Trinité*jesus*dyu Grand Tout
    [01:44:08] johan dit:
    pour vivre autrement que ds le neant ou y a rien
    [01:44:32] johan dit:
    triniter = messie = homme
    [01:44:45] J, dit:
    alors ton dieu c'est le néant ?
    [01:45:01] johan dit:
    mais je suis l homme dont chaque neurone est 1 dieu des dieux neant potentiel
    [01:45:23] johan dit:
    et grd tts n est rien de plus que la piste qu j y formate
    [01:45:37] johan dit:
    pour savoir ou j ai stoker l info
    [01:45:44] johan dit:
    et la retrouver
    [01:46:02] johan dit:
    comme ton ordi sur ton disque dur
    [01:46:18] eon dit:
    hmm donc chaque être humain contient le même potentiel ?
    [01:46:30] johan dit:
    je vais deformater cette petite piste de mdr
    [01:46:40] johan dit:
    pas vraiment lol
    [01:47:03] johan dit:
    mais l univers est 1 matrice energetique et interactive
    [01:47:50] johan dit:
    quand tu est evoluer apôtre ou autiste tu a acces a 1 telecomande pour faire interagirt cet matrice
    [01:48:02] eon dit:
    donc nous pauvres petits hommes avons constitué un culte à la matrice à la place du dieu légitime qui est...toi ? jesus
    [01:48:23] johan dit:
    via l EM que genere les influx nerveux ds tes neurone
    [01:48:39] J, dit:
    la télécommande elle a quel effet ?
    [01:49:09] johan dit:
    et bien quand tu utilise la telepatie ou la telekinesie
    [01:49:28] eon dit:
    ah
    [01:49:37] johan dit:
    en gros disont que ton cervau genere de l em ce qui est 1 source d energie
    [...]
    Maintenant je peux traiter tes objections , en effet je n' ai jamais dit que les autistes à 320 / 400 QI étaient doués cela étant ta conclusion , normal puisque vous définissez un génie à partir de 120 QI . Le problème est qu' un autiste entre 320 et 400 correspond à un primitif entre 70 et 80 en gros ce sont les simplets des nôtres .
    [...]
    [...]@hotmail.fr autiste éveillé { a + de 10000 QI la science ça me connaît ^._.^ }
    Comme quoi, on est peu de chose.

  3. #33
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    May 2003
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    [QUOTE=Brezing-Hamm;1852404397]L'humain ne peut penser que s'il "sait" ce que cela signifie....

    Or,pour savoir cela,il faut déjà savoir penser....

    Donc la question centrale est:qu'est-ce que penser?...

    Exemple Martin Heiddegger:Was heisst Denken?

    Or il n'est pas question de se réfugier derrrière le facteur temps comme le fait cet auteur pour cacher le problème de fond....
    Celui-ci,plutôt,devrait être compris entre deux aspects....

    Entre l'aspect "phénoménologique" du pensé(dont la manière de voir d'Heiddeger pourrait être une face....).
    Et l'autre,ontologique,permettant de poser la question de la nature du pensé,de son appartenance à l'être....
    Effectivement,ce qui prévaut,c'est-à-dire l'usage,ne révèle aucune identité....

    De même , sous ce rapport, la pensée ressemble au langage qu'elle peut utiliser:
    on peut lui sous-entendre n'importe qu'elle identité....
    On ne peut donc,par exemple,trancher le débat qu'en fonction des fins qu'on peut lui assigner:
    comprendre, se représenter quelque chose ou inventer,par exemple....

    En allant un peu plus loin , encore, peut-on coordonner le pensé avec la vue(pour jouer aux échecs,par exemple)....
    Encore,est-il plus utile de lier la vue à la pensée pour mieux observer....Et ainsi de suite....

    Penser n'est donc que ce qu'on en fait de cette manière....

    Pour donc "comprendre" la faculté de penser il faudrait lui sous-entendre,plutôt, un rôle contemplatif ou une capacité de vision
    dans une autre dimension.....

    Ainsi peut-on croire à l'esprit de la pensée grecque pour "voir"
    dans la pensée un pouvoir de divination,par exemple....
    "Pouvoir" voir venir ce qui inexorablement adviendra,le destin,en somme.....
    Sous ce rapport la pensée devient une dimension supérieure à la réalité,une qui l'implique....
    De même la liberté est alors une dimension purement cognitive,une qui ne peut exister que de cette manière....
    Entre néant et imagination.....

    Nous voilà donc revenu comme au point de départ de
    la bande de "Moebius".....il n'existe,ainsi,dans le domaine
    cognitif ni intériorité,ni extériorité....Sartre dans on ontologie le définit ainsi très clairement même s'il ne veut en conclure:je suis DONC je pense.....
    Car la réciprocité est le principe même de l'esprit fesant du pronom personnel Tu une grandeur imaginaire....
    Il n'existe donc qu'un être et qu'une pensée.
    Tout le reste n'est qu'une illusion pour s'amuser,histoire de faire passer le temps...
    avec des sornettes....

  4. #34
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    April 2006
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    chacun son truc, mais je crois que l'on prend trop la philo pour seulement une Connaissance
    cad une passivité
    pour la philo, la carte Est le territoire ; elle crée ce qu'elle dit, et dit ce qu'elle crée (enfin là il est un décalage ; on ne sait jamais exactement ce que l'on Est, l'ayant Dit).
    aussi rien n'empêche de penser, bien que ne sachant pas intégralement tout ce que l'on sait ...
    c'est que notre être est Action et non pas contemplation, ni même d'abord Savoir.
    ce qui ne signifie pas qu'il faille se passer du savoir, qui est seul capable de multiplier l'action.

  5. #35
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    February 2008
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    Il est impossible de penser hors de sa mémoire.

  6. #36
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    Citation Posté par edencourt Voir le message
    Il est impossible de penser hors de sa mémoire.

    il me semble que votre affirmation est faussement évidente....

    Il n'y a,ainsi, ni une intériorité,ni une extériorité de la pensée par rapport à la mémoire....
    Comprendre celle-ci,par exemple, comme une collection d'images ou une ordonnnace d'impressions ne peut,même pas, être un propos.....
    Il s'agit plutôt de montrer comment,dans le présent,la force
    formatrice de la pensée rend les béquilles d'une mémoire superflues....

    Comment,donc?

    Il faudrait,ainsi, d'abord montrer que l'instrument de la pensée
    est un langage et non une mémoire....

    Ensuite que cet instrument,le langage, à la manière de Hume
    est basé selon une règle habituelle:les même causes ont toujours les mêmes effets.....
    De cette manière l'usage d'une mémoire "cognitive perd son évidence" de fait" pour n'être plus qu'une constatation indémontrable,de droit.....
    De même peut-on dire que la pensée est principale tandis que la mémoire,en elle-même, ne peut être que secondaire.....

    Comment donc le principe pourrait-il être plus dépendant
    de son acolyte(la mémoire) que ne l'est ce substitut de la pensée même ?

    Car, bien sûr,uniquement penser avec une mémoire ne serait que la prouesse d'un analphabétisme:un ânonnement....
    Il faut donc bien comprendre que dans cette relation de force
    la pensée est sujet et la mémoire uniquement objet.....

    La seule chose qui resterait peut-être à éclairer serait le fonctionnement"substitutif" d'un système d'habitudes comme moyen plus effectif et plus efficace qu'une mémoire....

    En effet,ainsi,faudrait il donc bien parler de la dimension chronologique du pensé,de sa logique dans le temps.....

    Mais loin de s'atermoyer en une mutitudes de conjectures douteuses allons donc directement au but....

    L'effectivité de l'habitude est évidente;il s'agit d'une convention conclue consciemment ou non par l'individu face à lui-même: la manière dont il "SE" comprend....

    S'agissant,par contre de l'efficacité, il s'agit pour ce même individu de "la" compréhension" qu'il a du mot "réalité":
    c'est elle et non la mémoire qui doit permettre les comparaisons,la relation entre le :est-ce ainsi? et l'autre:c'est ainsi.....

    Sous ce rapport n'est-il pas utile de réintroduire la problématique des catégories:chacun sait qu'elles ne peuvent être car l'objet de la pensée est la"logique" de la comparaison....
    Sur ce:est-ce ainsi? Pourrait donc symboliser le doute et :c'est ainsi,l'évidence,rien de plus ....

    En fait,finalement, pourrait-on donc en conclure ceci:

    l'indépendance de la pensée par rapport à la mémoire
    reste une question d'impression,une preuve définitive est impossible.....

    Mais l'affirmation d'une dépendance peut être
    logiquement minimisée:
    logique, impression,et habitudes
    donnent des raisons suffisantes qui doivent permettre une orientation "sensée" de la pensée sans mémoire....

    Est-ce pour autant satisfaisant ou même suffisamment
    pour assurer une évidence vraie?

    Je vous en laisse le choix et la manière pour en débattre....

  7. #37
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    Citation Posté par edencourt Voir le message
    Il est impossible de penser hors de sa mémoire.
    Que faites-vous des amnésiques ?

    Vous pourriez dire que les amnésiques ont une mémoire complète depuis le moment où l'amnésie s'est déclarée (un type amnésique depuis deux jours sait ce qu'il a fait la veille, mais pas il y a deux semaines). Mais les amnésiques sont quand même hors de la plus large partie de leur mémoire. Pourtant, ils peuvent penser.

  8. #38
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    Tout dépend de ce qu'on appelle "penser hors de sa mémoire". Si être dans sa mémoire signifie se servir de sa capacité de se souvenir, alors il faut sans doute dire qu'on ne peut penser en dehors. En cela Edencourt a raison (ça m'étonne de dire ça, mais il faut bien le reconnaître).

    Je ne peux pas penser sans me souvenir du sujet auquel je pense; sans me rappeler des objections qu'on a opposé; sans me rappeler des expériences qui me permettront de prouver à mon tour...

    Et au-delà: peut-on penser sans la mémoire de notre civilisation? Bien sûr, on peut s'en détacher. On peut même chercher à faire table rase: après tout n'est-ce pas la tentative de Descartes? Mais à regarder de plus près, Descartes lui-même n'échappe pas à sa mémoire. Il reprend plus ou moins les concepts scholastiques: substance, pensée, etc. Il n'invente rien, finalement... Il reprend ce qu'il a appris. Autrement, peut-être. Mais il ne pourrait rien faire sans sa mémoire.

  9. #39
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    La mémoire est source d'identité.

    L'homme sans racines, sans mémoire, n'est qu'une monade déracinée. Un anonyme dans une foule anonyme, un numéro sur un dossier.

    Au sujet de la question "penser sans mémoire ?", je serais tenté de dire que nos mots, ceux que nous utilisons pour parler ou penser, nous les avons appris quand nous étions enfants. Nous ne sommes pas nés avec. Ces mots, nous nous en souvenons. Or, on ne peut penser sans langage, donc toute pensée s'accompagne d'une part de mémoire à chacun des mots que nous formulons en nous.

    Certains contestent la nécessité du langage pour penser, mais je n'arrive pas à imaginer une pensée dépourvue de langage. Wittgenstein explique d'ailleurs, quelque part dans son Tractatus, que langage et pensée apparaissent en même temps chez le petit enfant.

  10. #40
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    Citation Posté par Zarathoustra Voir le message
    Je pense que votre esprit profondément influencé par la sarkose qui s'effectue dans l'activité de votre principe de pensée qui réfléchit votre propre pensée, se saisissant en elle même en tant que saisie, ne laisse que très peu percevoir l'entreprise catégoriale qui est celle du Démon lorsque, vous détournant ainsi de la religion, vous entreprenez de discuter d'une ontologie aussi basse que peut l'être une étho poiéto politique telle que celle défendu par le second Wittgenstein!
    Cette intervention est amusante (je repasse en gras la partie qui m'a inspiré ce qui suit : )

    Sur un blog consacré, entre autres, aux shadoks, j'ai trouvé ce passage :

    L'obsession de comprendre est la manie de ceux qui ne cherchent jamais à le faire. Ils ne veulent pas comprendre : ils veulent reconnaître (leur déjà connu), se laisser caresser (dans le sens du poil), ne pas chercher (mais trouver). Comprendre, c'est n'en avoir jamais fini de ne pas comprendre, laisser en plan, s'habituer, danser dans le noir, aller par désir à ce qu'on ne sait pas. Les enfants ne s'inquiètent jamais de cette devinette : "Quelle est la différence entre une autruche ? " Réponse : "Il n'y en a pas. Elle a les deux pattes pareilles, surtout la gauche." C'est tout pour aujourd'hui.
    ([URL="http://leprofesseurshadok.blogspot.com/"])

    Il me semble que l'on ne peut pas se saisir en tant que saisie, on ne peut que connaître que l'on a saisi, une fois la saisie faite, mais la saisie elle-même, la saisie en acte ne peut être dirigée que vers ce qu'elle saisit, et non vers elle-même : dès que la conscience se tourne vers son pouvoir de saisir, elle ne saisit plus rien du tout - car il lui faudrait saisir deux choses simultanément : si je regarde le verre d'eau posé sur la table, je ne peux pas en même temps considérer ce regard lui-même ; si je m'y essaie, je perds à la fois le verre et le regard.

    Il y a un danger sans doute à se laisser fasciner par notre conscience. Des questions comme celle posée ici, à savoir : est-ce que l'homme peut penser, me paraissent être nées de cette fascination et inviter à s'y engluer davantage.

    En même temps cette fascination n'est-elle pas légitime et en un sens souhaitable ? Souhaitable qu'elle arrive un jour (l'aiguillon du divin, histoire de modeler le désir), souhaitable qu'elle s'atténue rapidement aussi. Le haschiche n'y aide pas. Les dangers auxquels je songe sont : paresse, lâcheté, rêverie, impuissance à agir et finalement à penser, à posséder la moindre connaissance. Ignorance pesante et durable.

    L'homme peut-il penser ?
    Oui, à condition qu'il le fasse !

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