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Discussion: L'humain peut-il penser ?

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  1. #1
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    May 2005
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    Citation Posté par Brezing-Hamm Voir le message
    Le propre d'un sujet est d'être posé.

    En ceci n'a-t-il pas seulement une "position" mais représente aussi une "posée" c'est-á-dire un poids compréhensible de deux manières....
    Comme pierre d'achoppement ou écho ou,plus loin, comme pierre angulaire"à la Lessing".
    Que vous aimiez,par contre, plutôt Kant qu'Einstein est votre affaire....
    Mais comme l'a pensé Einstein(par opposition à Kant) l'imagination est plus importante que la connaissance.....
    Pourquoi?
    PARCE QUE NOTRE FACULTÈ DE PENSER "SANS IMAGINATION"
    N'EXISTE PAS.....
    Le saviez-vous?
    Maintenant pouvez-vous donc le savoir:trouvez ,s'il vous plaît,la preuve du contraire.....

    Jusqu'à preuve du contraire,donc, Kant n'a rien à voir avec le fait que l'humain puisse penser ou non.....

    L'affirmation d'EINSTEIN (qui voit dans la connaissance quelque chose de limité par opposition à l'imagination comme principe englobant toute la terre)(.....) A bien,par contre, un rapport avec notre sujet.....

    Il faut donc essayer de ne pas mélanger les torchons et les serviettes....

    Il faut donc D'ABORD lire le sujet pour ENSUITE y répondre
    selon une ligne sémantique identique au sujet même....
    Cette conformité "sémantique" a plusieurs raisons:

    a) Ne pas perdre son temps avec des définitions À LIRE
    DANS LE DICTIONNAIRE....

    Exemple: le 2ième mot du sujet est le mot"POUVOIR"....,
    conséquence:qu'il puisse ou ne puisse pas"penser" doit d'abord être compris par rapport aux points :
    1)En quoi "penser" est-il ou non un pouvoir?
    2) De quel type de pouvoir est-il question?

    Première conclusion:la notion de pouvoir exclut la notion de faculté car celle-ci est DONNÉE par opposition à celle-là,uniquement existente par OBTENTION.....

    B) Ne pas perdre son temps avec des réponses "hors sujet"...

    C) Ne pas perdre son temps avec des thèmes nés au moyen de déformations imaginaires....

    Relisez donc ,s'il vous plaît, le sujet POSÉ AVEC la question sémantique connexe:
    quel est le contenu sémantique de
    l'énoncé DONNÉ selon la définition des mots utilisés DANS
    le sujet POSÉ?....

    A vous l'enjeu,s'il vous plaît.....
    je savais pas qu'il y avait un enjeux !

    L'humain peut'il penser....ben oui , sinon ca se saurait , qu'il ne peut pas penser..??????? et pour le savoir encore faut'il le penser !!

    En quoi penser est'il ou non un pouvoir ? ....celle la , elle me plait bien !
    Donc le sujet c'est le "pouvoir de la pensé" , une des conséquences de ce pouvoir...c'est le "faire"...alors le pouvoir de la pensée est de "faire"....

    Si l'on pense pour ne rien "faire" ,a quoi peut bien servir la "pensé"....évidement le seuil de l'imaginaire nous enleve le pouvoir du "faire" et nous conduit a un pouvoir "imaginaire"

    Et puis il est vrai que si l'on traite la "pensée" d'un pouvoir , l'on peut "imaginer" que ce pouvoir nous sert un objectif , et pas seulement celui de penser....mais plutot celui de réaliser
    ptet la "pensée" est un outil.....elle est surement un outil !

    Voila l'outil , j'ai maintenant l'ustensile qui me permet de réaliser , de fabriquer...de construire , et même d'imaginer..

    Alors si je compare cela a un outil....je peux m'intérroger sur la capacité de cet outil ? EST 'il en tout point un outil parfait
    ....peutetre au début non....mais apres expérience , il peut se perfectionner...il peut néamoins garder quelques imperfections initiales...
    Alors l'interet serait d'améliorer cet outil...encore faut'il l'améliorer dans le bon sens ?
    Quel pourait etre le meilleur sens que la "logique d'un outil"
    Faudrait'il encore déterminer la logique de celui ci !!!

  2. #2
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    April 2006
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    brezing a bien raison de ne pas mélanger les torchons et les serviettes,
    En quoi la philo sert à distinguer les compartiments qui autrement sont seulement vécus et mélangés dans une attirance qui peut être très amusante voir passionnante, mais dont on ne sait pas, plus, jamais, si elle est illusion ou imaginaire ou, allez savoir, destin et révélation. Mais dans ces deux derniers cas, on n'en sait pas du tout quoi que ce soit.

    Distinguer, cela veut dire que la philo utilise tout. L’imaginaire, l'intellect, l’analyse, la synthèse, le subjectif, l'objectif, le socialisé, le sauvage, etc
    Mais tout cela est d'un côté (y compris le discours raisonné et décortiqué) et la conscience du philosophe de l'autre.
    Bref tout d'un côté (en en cherchant les plus pertinentes distinctions possibles), et le philosophe de l'autre.
    La question du fond est ; en quel autre côté est le philosophe ?
    Que l’on ait besoin de toutes les ressources de la cohérence, oui, mais que ça ne suffit pas et qu’il existe un ressort philosophique spécifique, c’est à choisir ; ou la philo a une unité (le ressort), ou elle n’en a pas et foudroie ici ou là en seule engeance critique, déconstructrice si l'on veut (ce qui est tout à fait pensable, et même très acceptable, mais à mon sens insuffisant, d'une part , et faux d'autre part ; la philo a créé en plus de son criticisme).

  3. #3
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    October 2006
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    Citation Posté par Brezing-Hamm Voir le message
    L'humain ne peut penser que s'il "sait" ce que cela signifie....
    Signifie,ici,est ou peut être synonyme avec une activité imaginaire dont on peut douter....
    A-t-elle un objectif? Ou n'est-ce qu'une illusion,par exemple?

    Pourquoi penser si rien,extérieurement,n'y invite?
    Poser donc, le problème(possible) de la pensée comme un pouvoir possible ou impossible pose donc un double problème....
    A fortiori si l'on se penche sur la conception postmoderniste de la subjectivité transcendante noétique. Derrida, dans son ouvrage "Papa, maman, ****** d'oedipe" en fait une approche presque sensualiste.

    Je vais illustrer ça par un exemple. Maine de Biran, lors d'une soirée organisée par l'ambassadeur Michel Duloc de Rougement, fut surpris en train de griffonner quelques mots sur une feuille de papier. La femme de l'ambassadeur, passablement éméchée par quelques coupes de champagne s'approcha à pas de loup derrière le philosophe et entreprit de lire à voix haute, devant les invités les quelques phrases écrites à la va vite. Or cette femme ignorait que Maine, philosophe dépressif était atteint d'un syndrome de Tourette. Quel ne fut pas la consternation générale et l'embarras causé à Pierre Gonthier lorsque sans retenue elle déclama ces quelques vers:
    "J'aimerais être une larme
    BITE
    Pour naître dans tes yeux
    SALOPE
    Vivre sur tes PAYDAY joues
    Et mourir HITLER sur tes lèvres
    JUIF"

    Pierre Gonthier se suicida deux semaines après, suite à un mauvais rhume.

  4. #4
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    January 2007
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    Par défaut Mince

    Je pense que votre esprit profondément influencé par la sarkose qui s'effectue dans l'activité de votre principe de pensée qui réfléchit votre propre pensée, se saisissant en elle même en tant que saisie, ne laisse que très peu percevoir l'entreprise catégoriale qui est celle du Démon lorsque, vous détournant ainsi de la religion, vous entreprenez de discuter d'une ontologie aussi basse que peut l'être une étho poiéto politique telle que celle défendu par le second Wittgenstein!

  5. #5
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    PAYDAY SOCIALIK ! Tu t'exprimes comme un postmoderniste mais tu as un zizi de bolchevik !

  6. #6
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    Comme le dirait Jean Marc Philippe Henry Bernard Levy, le défunt grand philosophe à l'aube de son dernier danette :
    "C'est toujours le dernier qui fait le plus mal"

    A l'attention de l'amicale des non comprenants de la pensée moderne : Foutez le camp!
    Et ce serait du révisionnisme que de le nier!
    Et vous le savez!

  7. #7
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    Citation Posté par Zarathoustra Voir le message
    Je pense que votre esprit profondément influencé par la sarkose qui s'effectue dans l'activité de votre principe de pensée qui réfléchit votre propre pensée, se saisissant en elle même en tant que saisie, ne laisse que très peu percevoir l'entreprise catégoriale qui est celle du Démon lorsque, vous détournant ainsi de la religion, vous entreprenez de discuter d'une ontologie aussi basse que peut l'être une étho poiéto politique telle que celle défendu par le second Wittgenstein!
    Cette intervention est amusante (je repasse en gras la partie qui m'a inspiré ce qui suit : )

    Sur un blog consacré, entre autres, aux shadoks, j'ai trouvé ce passage :

    L'obsession de comprendre est la manie de ceux qui ne cherchent jamais à le faire. Ils ne veulent pas comprendre : ils veulent reconnaître (leur déjà connu), se laisser caresser (dans le sens du poil), ne pas chercher (mais trouver). Comprendre, c'est n'en avoir jamais fini de ne pas comprendre, laisser en plan, s'habituer, danser dans le noir, aller par désir à ce qu'on ne sait pas. Les enfants ne s'inquiètent jamais de cette devinette : "Quelle est la différence entre une autruche ? " Réponse : "Il n'y en a pas. Elle a les deux pattes pareilles, surtout la gauche." C'est tout pour aujourd'hui.
    ([URL="http://leprofesseurshadok.blogspot.com/"])

    Il me semble que l'on ne peut pas se saisir en tant que saisie, on ne peut que connaître que l'on a saisi, une fois la saisie faite, mais la saisie elle-même, la saisie en acte ne peut être dirigée que vers ce qu'elle saisit, et non vers elle-même : dès que la conscience se tourne vers son pouvoir de saisir, elle ne saisit plus rien du tout - car il lui faudrait saisir deux choses simultanément : si je regarde le verre d'eau posé sur la table, je ne peux pas en même temps considérer ce regard lui-même ; si je m'y essaie, je perds à la fois le verre et le regard.

    Il y a un danger sans doute à se laisser fasciner par notre conscience. Des questions comme celle posée ici, à savoir : est-ce que l'homme peut penser, me paraissent être nées de cette fascination et inviter à s'y engluer davantage.

    En même temps cette fascination n'est-elle pas légitime et en un sens souhaitable ? Souhaitable qu'elle arrive un jour (l'aiguillon du divin, histoire de modeler le désir), souhaitable qu'elle s'atténue rapidement aussi. Le haschiche n'y aide pas. Les dangers auxquels je songe sont : paresse, lâcheté, rêverie, impuissance à agir et finalement à penser, à posséder la moindre connaissance. Ignorance pesante et durable.

    L'homme peut-il penser ?
    Oui, à condition qu'il le fasse !

  8. #8
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    Question

    Citation Posté par siderostat Voir le message
    Il me semble que l'on ne peut pas se saisir en tant que saisie, on ne peut que connaître que l'on a saisi, une fois la saisie faite, mais la saisie elle-même, la saisie en acte ne peut être dirigée que vers ce qu'elle saisit, et non vers elle-même : dès que la conscience se tourne vers son pouvoir de saisir, elle ne saisit plus rien du tout - car il lui faudrait saisir deux choses simultanément : si je regarde le verre d'eau posé sur la table, je ne peux pas en même temps considérer ce regard lui-même ; si je m'y essaie, je perds à la fois le verre et le regard.
    Cet argument est très intéressant et très juste. Mais il concerne la conscience sensible.
    Qu'en est-il de la pensée?

  9. #9
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    L'humain est un singe qui pense...
    il n'en reste pas moins un singe....

    La philosophie du singe serait celle de la pensé féconde et créatrice....créatrice de quoi ? on se le demande...a quoi peut bien servir la pensé si l'on reste dans les moeurs du singe...
    Peutetre finalement...le singe descend de l'homme et non l'inverse ; reste a trouver lequel des deux a penser en premier...
    Peutetre que le singe pense réellement.. et il se garde bien de nous en reveler son pouvoir , le pouvoir de la pensé et son facteur devenir...car sans la conscience de l'etre sans son devenir , la pensé peut elle etre ?

    Il ne suffit pas qu'elle soit créatrice et féconde ... encore faut'il qu'elle soit humainement intelligente , on peut tres bien suposé que la pensé n'en n'a pas fini avec le singe...et qu'il présupose la pensé tout en gardant son instinc animalier
    ce qui fait de la pensé un etat évolutif....pffff il est long le temps pour bien pensé , cet pensé primaire aurait elle un etat segondaire ?

    L'homme est 'il au bout de sa pensé....voyez vous j'hésite a mettre ou pas un "e" dans ma pensée , devoir de mémoire certainement qui manque a ma pensée de savoir clairement si il existe un "e" pour parfaire le "pensé"..

    Mon dieu...quel outil cet pensée !! reste a bien s'en servir...sinon on en revient au singe pensant !!

  10. #10
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    Citation Posté par Brezing-Hamm Voir le message
    L'humain ne peut penser que s'il "sait" ce que cela signifie....
    Signifie,ici,est ou peut être synonyme avec une activité imaginaire dont on peut douter....
    A-t-elle un objectif? Ou n'est-ce qu'une illusion,par exemple?
    Je crois que personne avant Brezing,(à moins, bien sûr, que l'on ne considère l'ouvrage posthume de Gioto-du-Pillis, "Non-être et boule de gomme" comme une réelle approche de l'intentionnalité narrative,concept morlagensteinien par excellence, auquel fait içi référence Brezing-Hamm) n'avait introduit le problème du savoir et de l'être, avec autant de rigueur, et de savoir-faire.

    Je pense néanmoins qu'il faille préciser ta réponse Brezing.
    Comment peut-tu affirmer que l'activité significative, ou plutôt significatrice, (à comprendre dans le sens de créatrice bien entendu : N'allez surtout pas croire ce que, comme le soutînt un jour le philosophe arménien John Bee-Ruth, lors de la conférence " Chantal, mes yeux sont comme les tiens ", que le signe est l'ambivalence même du fait de la mémoire créatrice.) peut conduire au doute relatif de l'imagination perceptrice ?

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