Petit appel à l'aide.

Je bosse actuellement sur Scheler et sa conception sur la pitié.

Il considère que la vraie pitié envers autrui ne s'exprime que lorsque je ne suis pas dans le même esprit de souffrance, de misère et que de ce fait, je n'exprimerais pas ce sentiment de pitié si je me trouvais dans un état similaire.

Qu'en pensez vous ?
On ne peut donc pas avoir pitié de quelqu'un si soi même on se trouve dans un état de souffrance qui pourrait faire pitié à quelqu'un d'autre ?

Merci pour tous vos témoignages.

Ny²