Je crois comprendre que M. MERLEAU PONTY tente de faire saisir une phrase assez connue, qui est d'Anaxagore (M° de Socrate) qui disait "TOUT EST EN TOUT" j'ajoute, donc que nous sommes interdépendants, indissociables de la nature; de son évolution permanente. Ce qui était hier a fondé cet aujourd'hui.
Les règnes qui nous précédèrent et dont nous sommes à l'heure actuelle, ce que nous croyons le plus abouti, ont été :
- le minéral,
- le végétal,
- l'animal,
vint, l' l'homme.
L'animal ne manie pas le langage. Lui quel est-il ? Langue = Logos = Verbe = humain..(Même définition). Par contre il a d'autres moyens de communication. (les cris, les comportements, les rituels de fait, etc.)
Ces mutations se firent au cours de milliards d'années et de manière homéopathique quasiment invisible de siècle en siècle.
L'homme est donc né de, et par la nature c'est un vivant naturel, par conséquent, tel l'animal, la flore....
1. L'auteur nous incline à réfléchir sur le fait que l'homme est une filiation vivante jamais aboutie.
2. Que sa réalité est née de sa prise de conscience (ce sentiment du bien et du mal), à se reconnaître dans un miroir, de penser en direction d'un but, pas uniquement primitif comme celle des animaux mus par l'instinct de survie de reproduction exclusivement, sans savoir qu'il y a un début et une fin à une vie. (ils vivent et ne savent pas qu'ils le font).
Lorsqu'il parle de culture et de spirituel, il introduit le fait de la pensée, qui elle nous différencie pleinement de l'animal. Pensée, conscience, esprit, fondent ce passage de l'animal à l'homme.
Pourquoi l'auteur rapproche-t-il les sentiments et les mots ?
Les sentiments sont des émotions que l'on peut définir, avec des mots. Les animaux ont des émois qu'ils ne peuvent verbaliser. Ils souffrent, ils sont contents par réflexes de reconnaissance.
Les mots eux définissent leur couleur, leur intensité, leurs domaines. C'est un panel explicatif, sensible.
C'est le verbe/logos qui définit notre différence, avec les règnes précédents.
La paternité est-elle une forme d'institution ?
Sans doute, car nous avons décrit avec nos mots (de quelque langue qu'ils soient) une genèse une "histoire originelle"…. qui serait né d'un Père (Dieu, Christ, Mohammad, Zarathoustra, Bouddha, gadlu), comme vous voulez le définir ; d'où le terme de Paternité. Tout serait donc né du masculin. (Après on vous posera toujours la fameuse question, qui a fait la poule, ou l'œuf – ça ça s'appelle se mordre la queue, c'est-à-dire tourner autour de soi à se poser les questions même de l'existence….
Le terme paternité résulte donc de conventions pour expliquer le monde tel que nous le percevons et tentons de l'offrir à comprendre
La maternité n'est pas comprise comme élément fondateur de l'histoire en générale. Elle participe à l'œuvre "Divine" (voilà bien le mot).
Comment l'auteur conçoit-il la distinction de l'homme et de l'animal ? Je vous l'ai proposé plus haut, par une filiation du vivant inéluctable et en perpétuel évolution..
Enfin pensé-je… sourire…