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Discussion: dissertation sur le théâtre

  1. #1
    Date d'inscription
    February 2008
    Messages
    1

    Par défaut dissertation sur le théâtre

    Bonjour à tous,
    Je suis en 1èreS et j'ai un sujet de dissertation à faire pour le 13/02 et il ne m'inspire pas vraiment, en plus comme c'est ma première dissertation j'aimerais bien avoir de l'aide (surtout que ce sera avec le bac blanc la seule note du trimestre je pense et que comme je pense que je n'ai aps fait quelque chose de très bien pour le bac blanc).
    Voilà le sujet : On a pu dire que le théâtre était parmi les genres littéraires le plus conventionnel. Après avoir précisé quelles sont les conventions essentielles que le théâtre impose, vous chercherez les raisons pour lesquelles, selon vous, le spectateur se soumet volontiers à ces conventions et accepte sur scène les fantaisies les plus débridées qu'il refuserai dans le vie réelle.
    Merci d'avance

  2. #2
    Date d'inscription
    January 2008
    Localisation
    France/centre
    Messages
    1 460

    Exclamation Le théâtre.

    Indiquez au départ ce que signifie le mot théâtre !

    - Théo (Dieu),
    - Atre (foyer, feu)..

    L'âtre où culmine le vivant (l'humain). Voilà sa terminologie.

    C'est un relais littéraire, sans nul doute, mais c'est surtout l'expression du visible (chair), de l'invisible (esprit), (donc du conscient et de l'inconscient - personnel et collectif -)..

    Le spectateur c'est celui qui se sensibilise à ce que l'aspect des choses et des actes peut recouvrir comme forme, comme morale, comme pensée universelle.

    L'Académie, ou les textes traditionnels du répertoire, relatent ce que dans le temps, l'expression de la société en faisait.
    Cela demeurait assez codé, mais bien plus répandu dans le monde antique.

    Cependant la fonction du fameux théâtre met à jour, les moindres recoins de l'Esprit, qu'il soit académique ou non.
    Il joue sur des réflexes, tel le rire (incontrôlable et typiquement lié à l'humain), les pleurs (qui ne sont pas chagrin, - les animaux ont du chagrin - il explique l'inconscient (individuel et collectif)....

    Creusez cela, sachant ce que ce terme signifie. La dimension spirituelle habite cet art, qui se pratique dans un lieu (tel le castellet des marionnettes) "château" construit, tel un temple, avec cette notion géographique (Nord/Sud - Est/Ouest, parvis, etc......rideau (ce qui est caché aux profanes.. ceux qui ne savent pas), etc........

    Voyez !!!

  3. #3
    Nielsen Guest

    Par défaut

    L'étymologie ne vient pas du tout de Dieu ou du mot foyer. Quelle est cette invention ?
    Le mot provient du grec qui signifie "ce qui est regardé".
    La pièce de théâtre appartient au genre dramatique. C'est un art qui est né au 5ème siècle avant j-c en Grèce.
    De nombreuses conventions ont marqués ce genre littéraire notamment la règles des trois unités qui vient d'Aristote et qui apparaît au 17ème siècle avec Racine notamment. Autre convention : la bienséance (l'univers de la tragédie doit tjrs s'exprimer d'une manière noble. Phénomène d'auto-censure. Le sentiment amoureux ne peut se réaliser que dans le langage, de même les meurtres ne sont pas exhibés. Les bienséances consistent à ne pas choquer le goût ou les prejugés du public surtout. Autre convention: le vraisemblable ( il faut que le spectateur puissse s'identifier et pour cela il faut que les événements apparaissent non seulement possibles mais probables. Principe de la catharsis, c'est à dire la purgation des passions. En voyant le spectacle des maux et des périls, le spectateur est tenté de ne pas reproduire ce qu'il voit. Les csq funestes ont une fonction cathartique. Les pges suscitent à la fois la terreur et la pitié. Il ne s'agit que de la question de la tragédie. Voir aussi la comédie. Au 17è, ces deux catégories devaient être séparées. Mais rappeler que le drame romantique(Hugo, Musset...) ont brisé ces conventions en faisant éclater la règle des trois unités ou l'alexandrin. Ils ont prôné également le mélange des genres, des tons (alliance tragique-comique, symboliquement c'est à la fois le sublime et grotesque qui est montré sur scène)
    D'autres éléments doivent être analysé. A toi de d'essayer de chercher. Il y a de nombreuses sources( internet, bibliothèque...)

  4. #4
    Garrisonsdicks Guest

    Par défaut

    les raisons pour lesquelles, selon vous, le spectateur se soumet volontiers à ces conventions et accepte sur scène les fantaisies les plus débridées qu'il refuserai dans le vie réelle.
    Selon moi, et Aristote (Poétique), les vertus cathartiques du théâtre expliquent ce constat.
    Deux notions complémentaires sont à retenir, que tu as sûrement du voir en cours: catharsis et mimesis.

    La mimesis désigne l'imitation de la nature, du réel. Sans entrer dans le détail, on peut juste dire que le théâtre est une mise en situation qui reprend des éléments du réel pour les triturer, les recomposer, selon un objectif (celui du tragédien, celui du metteur en scène, celui des acteurs?): faire passer du sens. Attention, imiter n'est pas copier, tu l'auras compris. Le théâtre imite, mais transforme, pour faire ressortir tel ou tel aspect du réel.

    La catharsis est l'effet du théâtre qui découle de la mimesis. Une tragédie (je parle encore de la Poétique d'Aristote) suscite des passions; crainte, pitié, émotions pénibles, confusion. La mise en situation mimétique qui est proposée par le théâtre (la tragédie) transforme ces passions pénibles en plaisir. C'est cela la catharsis. Le spectateur accepte des mises en situation violentes, grotesques, absurdes, tristes, pathétiques, parce qu'il ressent par compassion ou par sympathie ce que ressentent les personnages de la tragédie. De ce fait, il remplace et nettoie ses propres passions, issues de situations réelles, par celles de la mise en situation mimétique.
    Ce qui caractérise la catharsis, c'est qu'elle permet cette espèce de purgation des passions chez le spectateur: il décharge ses passions sur celles des personnages joués lors de la tragédie, tout en ayant conscience de la distance qui sépare le réel de la mimesis. Cette distance même achève la purgation des passions, car le spectateur sait qu'il réside dans la place confortable de spectateur, et qu'au final il n'est pas concerné réellement par la tragédie.

    Voilà, c'est un peu philosophique, mais que serait la dissertation littéraire sans la prise de recul problématique que propose l'attitude philosophique?

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