Bonjour,

Je vous présente mon texte :

"Le doute est le sel de l'esprit; sans la pointe du doute, les connaissances sont bientôt pourries. J'entends aussi bien les connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables. Douter quand on s'aperçoit qu'on s'est trompé ou que l'on a été trompé ce n'est pas difficile; je voudrais même dire que cela n'avance guère; ce doute forcé est comme une violence qui nous est faite; aussi c'est un doute triste; c'est un doute de faiblesse; c'est un regret d'avoir cru, et une confiance trompée. Le vrai c'est qu'il ne faut jamais croire, et qu'il faut examiner toujours. L'incrédulité n'a pas encore donné sa mesure.

Croire est agréable. C'est une ivresse dont il faut se priver. Ou alors dites adieu à liberté, à justice, à paix."

Alain, Eléments de philosophie (chapitre 11 probable)




J'en déduis de ce texte qu'il y a une opposition entre doute et croyance. Il faut douter d'une manière raisonnée car sinon cela se révèle inutile... Le doute s'avère inutile quand il y a la croyance caché derrière car croire est beau, mais très mauvais d'où la référence à liberté justice et paix car si l'on fais que croire cela peut s'averer difficile.

Voila mon analyse personnelle rapide du texte. J'amerai savoir si je suis dans la bonne voie et si vous pourriez m'indiquer quelques éléments supplémentaires.

Merci