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Discussion: Epicure : Lettre à Ménécée

  1. #1
    Date d'inscription
    January 2008
    Messages
    5

    Par défaut Epicure : Lettre à Ménécée

    Bonjour, j'ai un exposé à faire à l'oral qui doit durer environ 10-15 minutes sur un extrait de La Lettre à Ménécée d'Epicure :


    C'est un grand bien, croyons-nous, que le contentement, non pas qu'il faille toujours vivre de peu en général, mais parce que si nous n'avons pas l'abondance, nous saurons être contents de peu, bien convaincus que ceux-là jouissent le mieux de l'opulence, qui en ont le moins besoin. Tout ce qui est fondé en nature s'acquiert aisément, malaisément ce qui ne l'est pas. Les saveurs ordinaires réjouissent à l'égal de la magnificence dès lors que la douleur venue du manque est supprimée. Le pain et l'eau rendent fort vif le plaisir, quand on en fut privé. Ainsi l'habitude d'une nourriture simple et non somptueuse porte à la plénitude de la santé, elle fait l'homme intrépide dans ses occupations, elle renforce grâce à l'intermittence de frugalité et de magnificence, elle apaise devant les c de la fortune.
    Partant, quand nous disons que le plaisir est le but de la vie, il ne s'agit pas des plaisirs déréglés ni des jouissances luxurieuses ainsi que le prétendent ceux qui ne nous connaissent pas, nous comprennent mal ou s'opposent à nous. Par plaisir, c'est bien l'absence de douleur dans le corps et de trouble dans l'âme qu'il faut entendre. Car la vie de plaisir ne se trouve point dans d'incessants banquets et fêtes, ni dans la fréquentation de jeunes garçons et de femmes, ni dans la saveur des poissons et des autres plats qui ornent les tables magnifiques, elle est dans la tempérance, lorsqu'on poursuit avec vigilance un raisonnement, cherchant les causes pour le choix et le refus, délaissant l'opinion, qui avant tout fait le désordre de l'âme.
    Au principe de tout cela se trouve le plus grand des biens : la prudence. La philosophie acquiert par elle une dignité supérieure, les autres vertus procèdent d'elle naturellement car elle enseigne qu'une vie sans prudence ni bonté ni justice ne saurait être heureuse et que ce bonheur ne saurait être sans plaisir. De fait les vertus se trouvent naturellement liées dans la vie heureuse, de même que la vie heureuse ne se sépare point de ces vertus.







    Donc voilà, si vous aviez quelques idées je veux bien les prendre parce que je ne vois pas du tout par quoi commencer...
    merci d'avance...

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Bonjour
    Vous pouvez largement utiliser ces deux pages:
    http://www.philagora.net/philo-bac/bonhepic.php
    Repérez ce qui concerne votre texte!
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    January 2008
    Messages
    5

    Par défaut

    merci pour cette réponse ca va déja pas mal m'aider... après je reste ouvertes à d'autres propositions...merci encore ++

  4. #4
    Date d'inscription
    October 2003
    Localisation
    langlade
    Messages
    3

    Par défaut Lettre à Ménécée Cf contentement

    Pourquoi ne pas commencer par le commencement, en l'occurrence le mot clé du début de l'extrait "contentement".
    Que veut dire ce mot dans son acception usuelle, et que veut dire Epicure quand il l'emploie dans cette phrase ?

  5. #5
    Date d'inscription
    January 2008
    Messages
    5

    Par défaut

    est ce que le plaisir peut etre définit comme aponie et ataraxie ?
    merci d'avance

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