je le remet car il manquait des mots
Je ne suis pour moi même ni <>, ni < >, ni < >, ni < >. On s’étonne souvent que l’infirme ou le malade puissent se supporter. C’est qu’ils ne sont pas pour eux même infirme ou mourant. Jusqu’au moment du coma, le mourant est habité par une conscience, il est tout ce qu’il voit, il a ce moyen d’échappement. La conscience ne peut jamais s’objectiver en conscience-de-malade ou conscience-d’infirme, et, même si le vieillard se plain de sa vieillesse ou l’infirme de son infirmité, ils ne peuvent le faire que s’ils se voient par les yeux des autres, c’est à dire quand ils prennent d’eux même une vue statistique et objective, et ces plaintes ne sont jamais tout à fait de bonne foi : revenu au cœur de sa conscience, chacun se sent au delà de ses qualifications et du coup s’y résigne