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Discussion: Pourquoi réveiller la question de l’être?

  1. #1
    Date d'inscription
    December 2007
    Messages
    1

    Post Pourquoi réveiller la question de l’être?

    Selon Heidegger, la question de l***8217;être est la question absolument fondamentale de la philosophie, mais aussi de l***8217;existence elle-même. Thèse très forte, que personne n***8217;avait vraiment défendue avant lui, mais qui avait le bonheur d***8217;arrimer l***8217;interrogation philosophique à celle que l***8217;homme est pour lui-même dès lors qu***8217;il se trouve confronté à la question de l***8217;être, et de son sens. Or la thèse plus complète, quoique un peu méchante, de Heidegger est que la question de l***8217;être en est une devant laquelle et l***8217;homme et la philosophie tendent à se défiler, tant il s***8217;agit d***8217;une question déstabilisante, qui vient ébranler toutes les certitudes.

    L***8217;oubli de l***8217;être incarne donc le point de départ de cette pensée anamnétique (comme le sont toutes les grandes philosophies depuis Parménide et Platon). Oubli que l***8217;auteur de Sein und Zeit (= SZ) paraîtra imputer à une forme inauthentique de l***8217;existence, mais qui aurait si largement dominé la pensée occidentale que le dernier Heidegger finira par y voir la conséquence d***8217;un destin historique, celui de la métaphysique. Il n***8217;empêche, que ce soit sous la forme de la répétition expresse de la question de l***8217;être dans SZ ou celle de l***8217;Andenken (du « souvenir pensant ») de la dernière philosophie, il s***8217;agit toujours de rappeler la pensée et l***8217;existence à leur question essentielle, celle de l***8217;être.

  2. #2
    Date d'inscription
    May 2005
    Localisation
    perpignan
    Messages
    744

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    Ouaip...parfois me demande bien , pourquoi mon "être" se réveille de bonne heure (5h) !

    d'autant que mon "faire" consiste a placer des "objets" dans des boites que les "êtres"vont aussitôt bazarder a la poubelle.....j'en viens a me demander quant a l'utilité de mon "être" a travers mon "faire" ...

    D'ou l'interet d'éveil de l'étre...bien plus que de son "réveil"....

    Oui....vraiment...j'me demande ? pourquoi donc ?

  3. #3
    Date d'inscription
    May 2003
    Messages
    388

    Par défaut

    Citation Posté par heraclites Voir le message
    Selon Heidegger, la question de l’être est la question absolument fondamentale de la philosophie, mais aussi de l’existence elle-même. Thèse très forte, que personne n’avait vraiment défendue avant lui, mais qui avait le bonheur d’arrimer l’interrogation philosophique à celle que l’homme est pour lui-même dès lors qu’il se trouve confronté à la question de l’être, et de son sens. Or la thèse plus complète, quoique un peu méchante, de Heidegger est que la question de l’être en est une devant laquelle et l’homme et la philosophie tendent à se défiler, tant il s’agit d’une question déstabilisante, qui vient ébranler toutes les certitudes.

    L’oubli de l’être incarne donc le point de départ de cette pensée anamnétique (comme le sont toutes les grandes philosophies depuis Parménide et Platon). Oubli que l’auteur de Sein und Zeit (= SZ) paraîtra imputer à une forme inauthentique de l’existence, mais qui aurait si largement dominé la pensée occidentale que le dernier Heidegger finira par y voir la conséquence d’un destin historique, celui de la métaphysique. Il n’empêche, que ce soit sous la forme de la répétition expresse de la question de l’être dans SZ ou celle de l’Andenken (du « souvenir pensant ») de la dernière philosophie, il s’agit toujours de rappeler la pensée et l’existence à leur question essentielle, celle de l’être.


    Quelle question?

    Car il ne peut être "question" d'hypocrisie....
    Une interrogation"ontologique" pose les mêmes catégories psychologiques comme n'importe quelle autre interrogation,a priori....
    Ainsi posée"la question de l'être" cela ne signifie RIEN....

    Ensuite,s'agissant de la métaphysique depuis Kant....

    Poser des questions dont on sait que la réponse ne peut être qu'arbitraire,ignorante ou même présomptueuse...
    ne sert à rien....
    Psychologiquement néfaste et particulièrement négative est la tentative de faire "sortir de ses gonds" avec des impossibilités "de fait" pour rabrouer"derechef" avec une pédagogie ennuyeuse ou mélancolique ou clôturée.....Par exemple.....
    Ainsi peut-on savoir que l'être ne change pas.....De même il ne changera jamais car c'est là un de ses principes,
    ce qui correspond à une de ses identités,ainsi......

    Pourquoi donc remettre "à l'ordre du jour" l'invariable ou l'inchangeable ou l'immuable?
    (Comme vous voudrez)....

    Rien,mais absolument RIEN n'est à attendre de cette direction là.....

    Or,principalement,si l'on veut éviter cet art idiot de
    l'auto-tromperie,faut-il "savoir" ce que l'on "attend" d'une réponse....certainement pas un"rien ne change ou rien ne peut changer....
    Normalement,même s'agissant d'une question très simple:
    quelle heure est-il?(Par exemple) peut-on attendre un usage quelconque.....
    Comment peut-il en être autrement même dans un autre contexte,même si la "forme" en doit être abstraite?....
    Seulement si l'on veut perdre son temps avec de l'inutile
    ou de l'inutilisable.....

    De même s'agissant de l'ontologie....

    Je n'ai jamais "compris" sous le rapport travail intellectuel,durée,rendement pourquoi une telle discipline pouvait exister.....
    Même psychologiquement il existe du "bien plus efficace"....

    Car l'être sans sentiment quel cul-de-sac "simpliste"
    cela peut-il bien être?
    Une erreur "logique" sans doute.....

    A vous de jouer....

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