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Discussion: quel est le livre qui vous a le plus marque

  1. #41
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    Exact.... Il nous a quitté, voilà quelques années (il n'y a pas bien longtemps)...Il était édité aussi chez Verdier...

    Il n'était pas le seul. Les merveilles et l'érudition font du bien à certains...c'est pourquoi, il faut creuser, creuser, mais si cela nous convient....

    Alors de tout ce que j'ai pu et lu, les auteurs de l'Est, résonnent davantage en moi.

    Tel J.V. Goethe, les T. Mann, E.Wiesel, M. Kundera (ce dernier a une Oeuvre splendide et ses livres sont tellement courts contrairement à MANN qui peut en décourager certains...

    Ce n'est pas nostalgie, c'est leur verbe qui me touche.
    Par exemple Garcia MARQUEZ dont l'oeuvre est incontestable...m'amène à me battre avec sa pensée.

    Les livres sont vivants, ils sont merveilleux....Aucune inféodation à la pensée, qui créée ses propres images.

    Le virtuel, c'est différent.

    Il n'y a pas l'odeur du papier, (encore moins maintenant, puisqu'ils sont massicottés), avant on devait les couper, les ouvrir, - il y avait là - une respiration d'attente, de plaisir en devenir..

    On ne peut rien regretter, car pour ma part, je vis maintenant dans un très petit logis, qui ne peut recevoir ce que j'ai lu (tant la bibliothèque était grande, travaillée, torturée, soulignée, annotée), alors sur Google, je peux retrouver les pistes qui m'ont formée...

    Voilou.......Il y a des régions du monde qui résonnent mieux en nous que d'autres.....

  2. #42
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    Par défaut un parmi beaucoup d'autres

    -les Confessions de saint Augustin , le livre XI sur le temps.
    -Temps et destin de Marcel Conche.
    -se liberer du connu de Krishnamurti

  3. #43
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    Il en va effectivement ainsi du monde qui réfléchit sur l'univers, qui est plus vaste que notre planète bleue, mais ne saurait prévaloir...

    Ces écrits sont des amis...tous individuellement lus, compris, fusionnés parfois, indéfectibles à se mieux comprendre.

    Aucun assaut livresque listé, pour Être (on tombe très vite dans le paraître).... Je répondais à la question du forum, rien de +.... mais Vous ?

    Sourire... et bien à vous....

  4. #44
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    Par défaut Garcia Marquez?

    Garcia Marquez ?
    quel ouvrage conseillez-vous?

  5. #45
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    Par défaut Livre préféré

    Gabriel Garcia Marquez (l'accent je ne sais pas où le mettre, en travers, sur le E)..

    C'est un géant, un Dieu de l'écrit... mais à le lire je souffre, il me torture, je ne m'y baigne pas... j'ai mal...

    Aussi, par exemple : "Cent sans de solitude", mais pas seulement, car malgré cette douleur et cette lutte à le comprendre à le lire, j'ai lu aussi, "L'automne du patriarche"...

    Dans son écrit, il n'y a pas seulement un souffle littéraire, mais cette sensation physique née de l'intellect (du froid, brûlure, par le vécu.. ce sang qui bat, dans les pays du Sud, -- la virilité sanguine n'est pas ressentie pareillement par les écrivains majestueux de l'Est, ils s'expriment différemment) .. enfin je ne sais comment dire, c'est tellement grand et personnel....

    Gabriel Garcia Marquez est un des écrivains qui ne me fit pas seulement pleurer, mais me fit envisager de tuer les mots crus qu'il emploie pour décrire LES morts... (dans cet échange le livre, lui et moi, nous vivions de concert)... Le livre est une réalité personnelle.

    Enfin, je le vis simplement ainsi.... Sourire. Visitez-le, si le temps vous le permet, car lui, son expression est volumineuse... tandis que Kundera NON. L'oeuvre est accessible, rapidement, mais dense également.

    L'Art est si vaste... je l'AIME, vous l'aurez compris...

    Bon voyage parmi eux..... Tendresse

  6. #46
    Garrisonsdicks Guest

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    Faut pas oublier quand même qu'il est assez dur de juger sur une traduction. La traduction de The picture of Dorian Gray d'Oscar Wilde par exemple, en poche, enlève les trois quarts du raffinement si propre à l'anglais aristocrate du XIXe. Mais parfois on ne peut pas y couper.
    J'ai lu Cien anos de soledad de Garcìa Màrquez (les accents sont dans le maivais sens, mais j'ai pas trouvé comment on fait les bons) en Espagnol au lycée, il y a quelques années, donc je ne peux pas dire grand chose dessus, mais je me souviens qu'à l'époque, j'avais été marqué par le rythme désarticulé, un peu baroque sur les bords, de la langue, et qu'on ne retrouvait forcément pas dans la traduction française. Faudrait que je retrouve mes cours d'Espagnol, si je ne les ai pas brûlés dans ce grand feu de joie après la dernière épreuve du bac.

    Mais dans tous les cas, je m'ennuie toujours profondément avec les romans au style un peu journalistique et réaliste (Kundera me fatigue profondément!), sauf avec Garcìa Màrquez. C'est peut-être ce côté baroque, ou sa manière de mener le récit, d'amener les thématiques, les personnages.


    Sinon, je dois avouer que j'ai une préférence pour les auteurs anglais. Wells, par exemple, est un génie du récit à la première personne, et fait merveilleusement bien ressortir la culture aristocratique anglaise, victime de la révolution industrielle en cours, de la fin du XIXe. The Island of Dr. Moreau et The Time Machine en sont peut-être les exemples les plus frappants.
    Dans le premier, le personnage principal, dont l'histoire et la vie avant la situation d'énonciation importent peu, se retrouve coincé sur une île avec un savan fou. Celui-ci fabrique des humains à partir d'animaux, en utilisant des techniques de vivisection. Il allonge les membres, transforme la gorge et le pharynx pour leur donner la parole. La cruauté du récit (tous les personnages sont pervers, emportés par des passions qui les dépassent, au bord de la folie) choque par son opposition avec les tournures élégantes des phrases et le raffinement de l'anglais. Le roman est presque insupportable à lire, et le fait que l'on ignore tout du personnage principal (l'histoire est racontée d'un point de vue subjectif!) ajoute à cette impression de folie et de perversité.
    Il en ressort en plus une étrange conception de l'humanité, témoin du combat entre l'époque moderne et l'émergence de la pensée contemporaine: les animaux doués de parole sont tour à tour considérés comme des hommes (Descartes, repris par Swift, distingue les hommes des animaux par la capacité de parler), avant de se voir attribuer dans la dernière partie le statut de monstres. Les expériences de Moreau sont décrites comme cruelles et absurdes; point de vue profondément positiviste: la science ne doit pas mener à placer l'homme au même rang que Dieu, et doit se borner à décrire les phénomènes et le monde.

    Time machine est un peu plus politique. Les hommes du futur, les Eloïs, y sont vus comme le résultat d'un triomphe du communisme. Par des causes non expliquées, le travail, la nécessité, le besoin ont disparu. Il en résulte que les Hommes n'ont plus d'obstacles à surmonter, plus de fierté sociale, plus d'orgueil, plus de passions. Cette paix est vue de l'angle de Wells (partisan du communisme et de l'amour libre) comme la fin de l'intelligence humaine, le fruit apocalyptique de l'industrie. Le temps libre, le loisir éternel, paradoxalement, ont eu raison de la volonté humaine de connaissance et de progrès. Encore une fois, l'histoire du personnage, son identité, sa vie, n'ont aucune importance. Seule la situation d'énonciacion compte, et cela rend le récit assez mystérieux.
    C'est cette spontanéité d'écriture qui me fascine chez Wells.
    Voilà voilou, je vous le conseille fortement (en V.O. bien entendu).

  7. #47
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    Par défaut Livres marquants

    -L'affaire Charles Dexter Ward (H.P.Lovecraft)
    -Les chiens de Tindalos (H.P.Lovecraft)
    -La conjuration des imbéciles (John Kennedy Toole)
    -Le pendule de Foucault (Umberto Ecco)

    En philo Les méditations métaphysiques et Le Phédon.

  8. #48
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    April 2001
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    J'ajoute:
    Virginia Woolf Mrs Dalloway
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  9. #49
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    August 2007
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    Pour moi c'est:
    Les essais de Montaigne
    La nouvelle Héloïse de Rousseau

    A la recherche du temps perdu de Proust
    Les trois à égalité

  10. #50
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    September 2010
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    Par défaut

    Désormais c'est de
    Virginia Woolf : Mrs Dalloway
    ce livre change ma vie
    Lélé

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