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Tout à fait passionnant
Et il faut de l'intuition pour insister sur précisément la problématique de la constitution du sujet
Comme de juste je vais invoquer Descartes
Mais non !!
Quoi que ...
Ainsi vous ne vous orientez pas vers la sortie du sujet par le haut (cad la position métaphysique du sujet dans un discours ; de type donc métaphysique)
Mais vous essayez d'appréhender le sujet par le bas, selon une ontologie ? cad comme qui dirait les racines de la perception, par ex, et que je qualifie d'ontologie (opposé à métaphysique, de l'ordre du discours)
j'avoue que j'aurais plutôt tendance à viser l'inverse ; à savoir ; le sujet sort de lui-même par le discours , en créant les signes de son être (c'est pour cela que je suivrais plutôt Descartes)
mais il est vrai qu'il existe une Somme inconnue quant à ce qui me constitue dans ce monde ... donné et pas donné à la fois ... acquis en partie donc
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Euh, non, justement, à l'inverse de Descartes, je pense qu'on ne peut pas expliquer la nature de la subjectivité par la substance. Le cogito ergo sum de Descartes pose l'âme comme substance qui aurait des comptes à rendre à Dieu (la substance pensante n'est pas immanente, elle est transcendée par Dieu).
Or, je veux montrer que l'explication du sujet comme immanent le place en position d'auto-détermination. Le sujet, le Moi, l'ego, se fonde à partir de deux choses: la conscience positionelle et l'intentionnalité. Ce n'est donc plus Dieu qui transcende l'ego, mais l'ego lui-même. Le sujet est cause de soi, et donc totalement libre (en tant que sujet, entendons-nous bien).
Reste à expliquer la constitution sociale du Moi, ou comment la subjectivité se trouve transformée dans la mise en relation sur le mode de l'intersubjectivité, et non plus sur le mode de la perception.
En tout, ce n'est pas tant une ontologie que différentes modalités de décrire les conditions nécessaires qui fondent le sujet: une dimension gnoséologique (la conscience positionnelle, dans l'espace ou dans le temps), une dimension psychologique (l'aperception, ou la conscience refléchie de soi par introspection), une dimension sociale (l'intersubjectivité), et surtout une dimension phénoménologique (le lien de la conscience positionnelle et de l'intentionnalité).
Quoique, c'est vrai qu'on peut rassembler tous ces axes d'étude dans une seule ontologie du sujet.
En tout cas, contre Descartes, je propose de changer le cogito en percipio ergo sum: je prerçois donc je suis.
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"Le reste n'est que spéculation"
j'en sais fichtre rien.. c'est drolement passionnant et compliqué et il me faudrait sortir de mon "conscient" pour pouvoir mieux le comprendre , pour le voir de l'extérieur et la facon dont il agit...
Si je faisais un "dialogue" entre l'objet et le "conscient"ok
Objet : voila ce qui est
Consciense : tu es ce que je vois
Objet : comment me vois tu ?
Conscience : je te vois de ce que je sais
Objet : Que sais tu de moi ?
Conscience : Au premier regard..rien , alors je t'inventes
Objet : donc je suis le fruit de ton intuition ,et je
n'existe plus que dans ta perception en l'instant
Conscience : Franchement tu m'agace...lol
L'objet existe avant que je le percoive...c sur mais mon conscient l'interpréte...
Décidément j'ai le triangle dans la tête lol...y faut que je m'en débarrasse...
Le triangle est une forme géométrique pensé par l'homme
mais avant cela il fut une intérprétation d'un objet , et c'est a travers cet objet que l'on s'apropria le "triangle"
quels fut alors ces "objets" a la base du triangle...
au fait...ce n'est pas "l'objet" qui importe mais sa forme
la forme de l'objet en question nous a insinuer le triangle
notre conscient est dans ce cas la subjectif , il associe l'objet a une forme...
mais quels furent ces objets...
Si il n'y a pas de spontanéité , c'est une "vue" de la conscience...
Les étoiles dans le ciel peuvent par alignement insinuer un triangle..
Le sommet d'une montagne...
Les branches d'un arbres..
Le Quartz et d'autres minéraux...
ect ect ect...
Tout dans la nature , alors ces objets ont déterminés la conscience que l'on a du triangle ...
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Pourquoi donc le triangle , en exagérant un peu...peutetre l'on retrouve dans cette géométrie un certain aspect naturel de l'ordre..
S'il est une image de la nature , notre conscient en a prit cette image afin de l'exploiter et surtout pour l'améliorer mais cela sans savoir vraiment , en fait sans en avoir réellement conscience..
j'ai envie de remonter le cheminement de cette conscience...jusqu'a son premier ettonement...
existe t'il un aspect sublimal dans la nature ?
Peutetre avons nous une perception sublimale des objets
peutetre le conscient fonctionne ainsi :
ce que l'on percoit et ce que l'on ne percoit pas du même objet
mais qui influe notre conscient sans réellement avoir conscience de cette perception....comme une sorte de clef ou bien un code...
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retour a l'origine du post
merci a tous.
juste une petite remarque:
et si on revenait au sujet d'origine:
"quel est le livre qui vous a le plus marque"?
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introduction à la lecture de hegel
de kojéve
recueil de cours du dit kojéve, réunis pas Queneau,
un peu désordre ,
mais qui a nourri la réflexion de ...euh ... tout le monde
(de sartre à lacan , structuralisme dans la compréhension de hegel ou de heiddeger )
en donnant une interprétation très athée et strict de hegel (trop sans doute, si l'on se réfère à hegel lui-même) ; l'esprit s'exprime absolument et totalement au travers des contradictions humaines.
de sorte que l'on peut soit y reconnaitre le devenir des consciences, soit recomposer l'ensemble de tous les signes possibles dans leur auto organisation.
kojéve était un "personnage" lui-même , assez influent politiquement ensuite et qui a produit une sorte de délire abstrait assez perturbant ma foi, qui consistait à re-écrire l'histoire de la philo dans la perspective d'un discours "uni total"
histoire raisonnée de la philosophie paîenne
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Je dirais pêle-mêle
La Chute, L'étranger de Camus(et ses autres oeuvres aussi)
Journal d'un curé de campagne, sous le soleil de satan, Bernanos
Le procès, Kafka
Le procès-verbal, Le Clézio
L'ennui, Moravia
Le livre de ma mère, Cohen
La peau de chagrin, Balzac
Madame Bovary, Flaubert
Le loup des steppes, Hesse
Hamlet, Shakespeare
A peu près toutes les oeuvres de Beckett et Cioran
Confession d'un masque, Mishima
Confession d'un enfant du siècle, Musset
Pas à pas jusqu'au dernier, Ostinato, Des Fôrets
Le temps du mépris, Malraux
Voyage au bout de la nuit, Céline
Ouvrages concentrationnaires(Levi, Semprun, Antelme, Delbo,Wiesel...)
La bête humaine, Zola
Les Mots, la Nausée, Sartre
Dom Juan, Molière
Le portrait de Dorian Gray, Wilde
Les rêveries de promeneur solitaire, Rousseau
Les chants de Maldoror, Lautréamont
Jankélévitch, Duras, Kundera
Et d'autres encore...
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Borjes, ça rend complètement taré;
Et Vian, y a des situations et des tournures de phrases complètement géniales, genre: "ils marchèrent côte à côte comme avec Eve".
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beaucoup me trouveront bête,mais voila,ce livre,le serpent cosmique(de jeremy narby),a tout bonnement changé ma vie!!
si vous êtes ouvert d'esprit lisez le,c'est tout simplement magnifique....
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la tentation de l'innocence de Pascal Bruckner.
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