À qui est en mesure de me répondre
Je suis en ce moment même un cours sur Descartes. Nous avons un débat qui aura lieu dans deux semaines et je dois me préparer pour ce débat. Le sujet du débat, aussi absurde que cela puisse sonner porte sur la grève étudiante qui a eu lieu dernièrement à l’UQAM, soit l’Université du Québec à Montréal.
Je dois donc argumenter que Descartes aurait été pour (ou contre) la grève. La professeure nous a suggéré de travailler à la lumière de la conception de la générosité chez Descartes.

Je vous explique la grève qui a eu lieu.
Deux raisons principales ont poussé les étudiants de l’Uqam à faire grève. Premièrement, le gouvernement à décidé d’augmenter les frais de scolarité de 500$ par session (500$ en 3 ans si je ne m’abuse). De plus, à l’Uqam les étudiants ont vu leurs frais de scolarité augmenter suite à des erreurs d’investissement en immobilier de la part de l’administration. Investissements contre lesquels les étudiants s’étaient par ailleurs mobilisés.

L’Uqam fait partie du réseau des universités du Québec, réseau public. À cause de cela, l’Université doit rendre des comptes et c’est pourquoi l’administration a adopté son plan de redressement. Or, l’Uqam n’est pas l’Université la plus endettée, loin de là. La position des étudiants est donc que ce n’est pas à nous de payer pour les erreurs d’une administration aux élans corporatifs. Les étudiants grévistes considèrent que c’est au gouvernement d’augmenter le financement de notre université qui est, je le rappelle publique.

Au début de la session, il y a eu une tentative de mouvement nationale de grève interuniversitaire et collégiale dans le but de faire reculer le gouvernement et ses augmentations. L’ASSÉ (L’association pour une solidarité syndicale étudiante) a adopté une plate-forme de revendications contre les augmentations et pour une perspective de gratuité scolaire. L’ASSÉ considère que la gratuité scolaire est nécessaire dans le cadre d’une démocratie. Mais voilà que le mouvement n’a pas levé. À l’Uqam, puisque nous avons des revendications locales, nous avons donc décidé (du moins en sciences humaines) de partir en grève illimitée afin de tenter de faire reculer l’administration. L’idée étant que dans un mouvement national (qui se reforme pour la prochaine session), les revendications locales sont noyées, nous pensions donc que nous pouvions en profiter pour tenter de régler nos problèmes locaux.

Les étudiants ont décidé d’arrêter la grève (plus ou moins deux semaines) avant qu’elle ne devienne efficace et par conséquent aucun gain réel ne fut obtenu.

Je me demande donc si quelqu’un pourrait m’aider à orienter mes lectures.
Cordialement
JSC