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Discussion: désirer est-ce nécessairement souffrir?

  1. #1
    Date d'inscription
    November 2007
    Messages
    21

    Par défaut désirer est-ce nécessairement souffrir?

    bonsoir à tous.j'ai une dissertation de philo à faire mais étant donné que je n'ai pas compris la méthode de dissertation je ne sais pas par où commencer.pouvez-vous m'aidez s'il vous plaît.
    merci d'avance.

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

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    Bonsoir
    Pour la méthode suivre ce lien et commencez par l'aide de lucie1
    http://forum.philagora.net/showthread.php?t=20252

    Pour la recherche des idées:
    Étonnez-vous: si désirer était nécessairement souffrir, c'est toute la vie humaine qui serait souffrance.
    Allez dire à un amoureux, dans les premiers moments de l'amour qu'il souffre!

    Suivre ce lien vers l'aide demandée:
    http://www.philagora.net/corrige2/desirer-souffrir.php

    L'introduction
    - Elle amène le sujet à partir d'un exemple, d'un fait, de l'opinion commune, d'un paradoxe;
    - Elle reproduit l'énoncé du sujet;
    - Elle énonce la problématique, en posant clairement les diverses questions que soulève le sujet;
    - Elle indique succinctement le plan du devoir.



    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    lafée Guest

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    Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?

    La nuance est introduite par l’adverbe « nécessairement ».
    Autrement dit « désirer, est-ce absolument ou forcément souffrir ? ».

    Cet adverbe doit vous mettre sur la piste et orienter me semble-t-il votre réflexion.
    Pourquoi ? Parce que cet adverbe introduit la question de la finalité, de la conséquence.
    Désirer, cela entraîne-t-il forcément de la souffrance ?

    Se dessine là une dialectique, celle de l’objet et du but.
    Atteindre l’objet du désir pour parvenir à quel but ? ou dans quel but ?
    L’objet du désir n’est pas uniquement l’objet d’amour, cela peut être une multitude d’objets.
    Dans quel but ? Et pour quelle finalité ?

    La difficulté réside là dans la définition de cette finalité.
    Et c’est de cette finalité que va découler des accents de plaisir, de déplaisir et/ou d’indifférence.

    L’objet du désir ne serait-il qu’un moyen pour parvenir à une fin, à une « faim ».
    J’introduis ici ce terme de « faim » pour employer la métaphore de l’appétit à se mouvoir, à vivre, à survivre, etc…

    Il y a sûrement un rapport particulier, intrinsèque de l’homme quant à son « appétit » et/ou son appétence à, en quelques sortes.
    Et c’est de ce rapport particulier, qu’entretient l’homme avec lui-même, que va dépendre sa « capacité » à moduler ses appétits et/ou ses appétences, ces fameux penchants naturels.
    Peut-être s’agit-il ici d’introduire, pour expliciter le terme de « capacité », la notion de renoncement.

    Savoir renoncer parfois n’est-il pas la clé d’une moindre souffrance quand l’objet du désir n’engendre pas ou plus la satisfaction recherchée ?
    Encore faudrait-il définir ici, s’il s’agit de renoncer à l’objet du désir ou à la satisfaction tant demandée ou recherchée ?
    Ceci est une nuance qui n’est pas à négliger, c’est-à-dire, dans quel sens doit se faire le renoncement ? Du côté de soi ou envers l’objet ?

    Ce renoncement permettrait de « gagner du temps », ce, dans l’éprouvé d’une attente, d’une attente où le plaisir serait juste différé.
    Différer le plaisir, rentrer dans l’attente, sert cette introduction de la notion de renoncement, dans le sens où cela en exprime ou explicite une modalité.

    J’essaie là uniquement de me confronter à la question de la souffrance, en essayant d’attraper par la question des modalités du renoncement, une solution « palliative » quant aux failles que rencontre l’homme dans son rapport particulier à soi, singulier, dirons-nous donc.

    Au-delà de la question du besoin, c’est la question du manque qui jaillit ici.
    « Savoir y faire » avec son manque peut permettre à l’homme, être de désir, de sortir, d’abréger ou d’atténuer la souffrance que pourrait engendrer ce manque.

    Alors, peut-être que désirer ne serait plus forcément une souffrance ?
    Votre question est pour le moins particulièrement compliquée.
    J’espère, que dans les éléments amenés ici, vous pourrez, quant à vous, y voir plus clair, et mettre en place un plan et une argumentation qui puissent vous satisfaire.

    Bon devoir.

  4. #4
    Date d'inscription
    November 2007
    Messages
    21

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    merci bocoup.Je vais essayer de comprendre le sujet.

  5. #5
    dexter Guest

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    le désir marque de la misère de l'homme ici:
    http://www.philagora.net/dissert2/hibrep2.php

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