Il me semble douteux que le mot"risque" permette une synthèse quelconque.....
D'autre part "un monde" constitue,naturellement ,une synthèse "en soi",une unité de sens sans orientation "précise",un "état",donc....
Il faut "ainsi" "comprendre" que le risque dans un tel objet
ne peut être qu'une grandeur"calculée" et non une absolue,une tentative de changement par rapport à d'autres résultats déjà obtenus dans la même
dimension....
De même il me semble"hasardeux" de chercher une synthèse....On la "fait"selon les régles de l'art de la méthode synthétique:
a) le nombre de déterminations "en jeu"...
b) le degré d'homogénéité "informatique" de la somme des
informations collectionnées...
c)l'ordre(s) qui en résulte
d)les réductions et simplifications "maximales" que l'organisation du résultat recherché permet
e)l'utilisation des catégories esthétiques adéquates
devant permettre de souligner tout aussi bien la clarté
comme la précision du projet recherché....
f)la synthèse elle-même expliquée avec un minimum de facteurs,impliquant,par contre, un maximum de conjectures "dérivables" formellement,peut-être....
Sous ce rapport seules les prémisses de la synthèse peuvent être "cherchées": la méthode elle-même ne peut être que "trouvée"...
Il est donc,formellement, inutile de faire remarquer que le risque est une notion qui s'oppose au principe de réduction....Il a pour but,en effet,l'obtention d'un plus
au moyen du hasard.
Or l'idée qu'un monde puisse,lui-même,être le résultat d'un hasard manque d'intelligence....
Par contre que la croyance en ce hasard ne puisse être totalement "balayée" doit bien être la composante d'un jeu
de notre monde....
Il reste cependant "évident" qu'une sagesse" philosophique"
est difficilement compatible avec un risque"quelconque",
quelque soit sa place.....
De là à "déduire" que le risque puisse avoir une place
dans notre monde contemporain n'est qu'une hypothèse.....
Ainsi, me semble-t-il, est-ce impossible à prouver comme à réfuter....
Pourquoi faire,d'ailleurs?
Le "risque" étant, á mon avis, beaucoup mieux "compréhensible"
"atopiquement".....C'est du nulle part,du n'importe quoi qui,selon la situation,peut impliquer un danger,un risque
même pour notre monde....
Il n'y a donc,formellement,rien à risquer si l'on ne veut rien perdre plus ou moins inutilement....
De même "notre monde contemporain" risque sa perte si
ses "représentants" ne veulent ni faire attention ni réagir assez vite pour éviter ce que nous savons.....
Chercher,ainsi,une synthèse qui devrait permettre une corrélation ou une compatibilité entre l'organisation et ce que celle-ci permet de "risquer" est sans doute une aventure toute aussi aléatoire qu'impardonnable:
les "enjeux" sont trop importants et les conséquenses
toutes aussi incalculables:ici la place du risque est un "point aveugle"...très certainement....