bonjour, je dois expliquer un texte de Nietzsche tiré de la La volonté de puissance. J'ai compris qu'il critiquait les idées de Platon (la recherche d'un monde vrai, la réalité...)et que dans le dernier paragraphe il introduisait un peu la notion du surhomme. Mon problème est que j'ai du mal a distinguer les parties du texte ce qui fait que je n'arrive pas à faire mon plan et ma problématique.
En fait, j'aimerais bien que vous m'aidiez à distinguer ces parties en mettant sur chacune d'elles l'idée principale pour que je puise trouver ma problématique et un plan. Il n'est pas nécessaire que vous m'expliquiez en détaille le texte car j'ai un peu compris puis je me débrouillerais toute seule.C'est le découpage du texte qui me pose réellement problème. Merci pour votre aide.

Voici le texte:
"L'homme cherche "la vérité": un monde qui ne puisse ni se contredire, ni tromper, ni changer, un monde vrai - un monde où l'on ne souffre pas; or la contradiction, l'illusion, le changement sont cause de la souffrance! Il ne doute pas qu'il existe un monde tel qu'il devrait être; il en voudrait chercher le chemin(...).
Où l'homme est-il allé chercher le concept de réalité? Pourquoi déduit-il justement la souffrance du changement, de l'illusion, de la contradiction? Pourquoi n'en tire-t-il pas plutôt son bonheur?...
Le mépris, la haine de tout ce qui se passe, change et varie - pourquoi cette valeur attribuée à ce qui dure? Il est visible que la volonté de trouver le vrai n'est que l'aspiration à un monde du permanent.
Les sens nous trompent, la raison en corrige les erreurs; donc, a-t-on conclu, laraison est la voie qui mène au permanent; les idées les moins concrètes doivent être les plus proches du "monde vrai". - La plupart des catastrophes proviennent des sens, - ils sont trompeurs, imposteurs,destructeurs.
Le bonheur ne peut avoir de garantie que dans l'être; le changement et le bonheur s'excluent. Le voeur suprême sera donc de s'unir à l'être. Voilà le chemin du bonheur suprême (...).
La croyance que le monde tel qu'il devrait être, est réellement, c'est une croyance d'improductifs qui ne veulent pas créer un monde tel qu'il doit être. Ils le supposent donné, ils cherchent les moyens et les chemins qui y mènent. Vouloir "le vrai" - c'est s'avouer impuissant à le créer.