Bonsoir
Une première piste:
On comprend que le bonheur n'est qu'un idéal de l'imagination, un horizon. L'idée de bonheur nous amène à postuler un Dieu qui récompenserait ceux qui auraient mérité le bonheur, un Dieu seul capable de concilier la satisfaction de la nature et du monde intelligible. En ce sens Dieu est un postulat de la Raison pratique.
Si le bonheur n'est pas un concept dont on pourrait comprendre la règle de composition, il est peut paraître à certains faux de dire qu'il faut choisir entre le devoir et le bonheur sensible par une sorte de pari: si le bonheur est impossible, le seul choix peut s'exercer entre le devoir et son contraire: au milieu, il y aurait la médiocrité. Quand on est jeune, on trouve rarement le choix de la médiocrité.
ESt-ce que cette première aide vous aide un peu à comprendre le début du texte?
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir