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Discussion: Texte de Kant tiré de "fondements de la métaphysique des moeurs"

  1. #1
    leonard_7 Guest

    Par défaut Texte de Kant tiré de "fondements de la métaphysique des moeurs"

    Bonjour, est-ce que vs pourriez m'aider à faire le commentaire de ce texte en me donnant des pistes etc... svp ?
    Merci !

    Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut. La raison en est que tous les éléments qui font partie du concept du bonheur sont dans leur ensemble empiriques, c'est-à-dire qu'ils doivent être emprutés à l'expérience, et que cependant pour l'idée du bonheur un tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut ici véritablement. Veut-il la richesse? Que de soucis, que d'envie, que de pièges ne peut-il par là attirer sur sa tête! Veut-il beaucoup de connaissance et de lumières ? Peut-être cela ne fera-t-il que lui donner un regard plus pénétrant pour lui représenter d'une manière d'autant plus terrible les maux qui jusqu'à présent se dérobent encore à sa vue et qui sont pourtant inévitables, ou bien que charger de plus de besoins encore ses désirs qu'il a déjà bien assez de peine à satisfaire. Veut-il une longue vie ? Qui lui répond que ce ne serait pas une longue souffrance? Veut-il du moins la santé ? Que de fois l'indispostion du corps a détourné d'excès où aurait fait tomber une santé parfaite, etc! Bref, il est incapable de déterminer avec une entière certitude d'après quelque principe ce qui le rendrait véritablement heureux: pour cela il lui faudrait l'omniscience.

  2. #2
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    Bonsoir
    Une première piste:
    On comprend que le bonheur n'est qu'un idéal de l'imagination, un horizon. L'idée de bonheur nous amène à postuler un Dieu qui récompenserait ceux qui auraient mérité le bonheur, un Dieu seul capable de concilier la satisfaction de la nature et du monde intelligible. En ce sens Dieu est un postulat de la Raison pratique.
    Si le bonheur n'est pas un concept dont on pourrait comprendre la règle de composition, il est peut paraître à certains faux de dire qu'il faut choisir entre le devoir et le bonheur sensible par une sorte de pari: si le bonheur est impossible, le seul choix peut s'exercer entre le devoir et son contraire: au milieu, il y aurait la médiocrité. Quand on est jeune, on trouve rarement le choix de la médiocrité.
    ESt-ce que cette première aide vous aide un peu à comprendre le début du texte?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    leonard_7 Guest

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    En ft, je pense avoir compris le texte, mais je n'arrive pas à trouver d'axes, de plan..
    Merci...

  4. #4
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    Bonjour


    Vous pouvez largement utiliser l'aide de riri2:
    Suivre ce lien .:
    http://forum.philagora.net/showthrea...hysique+moeurs

    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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