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Discussion: Descartes: Je me suis quelquefois proposé ...

  1. #1
    sam75 Guest

    Par défaut Descartes: Je me suis quelquefois proposé ...

    Bonjour j'ai un devoir en philosophie et j'ai commencer une intro et je voudrais avoir un avis dessus parce que je n'en suis pas sûr et si jamais par malheur mon intro est fausse tout le reste de mon devoir devient du hors sujet
    c'est un devoir sur un texte de Descartes :

    Madame,
    Je me suis quelquefois proposé un doute : savoir s'il est mieux d'être content et gai, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à quelque prix que ce pût être, et j'approuverais la brutalité de ceux qui noient leurs déplaisirs dans le vin ou s'étourdissent avec du pétun. Mais je distingue entre le souverain bien, qui consiste en l'exercice de la vertu, ou (ce qui est le même), en la possession de tous les biens, dont l'acquisition dépend de notre libre-arbitre, et la satisfaction d'esprit qui suit de cette acquisition. C'est pourquoi, voyant que c'est une plus grande perfection de connaître la vérité, encore même qu'elle soit à notre désavantage, que l'ignorer, j'avoue qu'il vaut mieux être moins gai et avoir plus de connaissance. Aussi n'est-ce pas toujours lorsqu'on a le plus de gaieté, qu'on a l'esprit plus satisfait ; au contraire, les grandes joies sont ordinairement mornes et sérieuses, et il n'y a que les médiocres et passagères, qui soient accompagnées du ris. Ainsi je n'approuve point qu'on tâche à se tromper, en se repaissant de fausses imaginations ; car tout le plaisir qui en revient, ne peut toucher que la superficie de l'âme, laquelle sent cependant une amertume intérieure, en s'apercevant qu'ils sont faux.


    Voici mon intro pour l'explication de ce texte

    Dans ce texte qui porte sur la connaissance du réel Descartes défend l'idée suivante :" Il vaut mieux etre moins gai et avoir plus de connaissance "
    Cette idée nous pose probleme.
    En effet selon Descartes la connaissance rend malheureux contrairemant a l'ignorance qui rend heureux
    Or selon nous l'homme aspire au bonheur et cherche a s'enrichir de connaissance et savoir les vérités de la vie.
    Pour expliquer son idée Descartes va procéder en 2 temps .
    Tout d'abord il va douté entre choisir d'etre gai et content et donc d'etre ignorant ou choisir d'etre malheureux grace a l'exercice de la connaissance .


    La these que j'ai trouvé est celle surligné en violet mon 1er argument est celui surligné en vert et le second argument est en orange

    Je voudrais un avis sur ce comencement.
    Merci

  2. #2
    sam75 Guest

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    Citation Posté par sam75 Voir le message
    Bonjour j'ai un devoir en philosophie et j'ai commencer une intro et je voudrais avoir un avis dessus parce que je n'en suis pas sûr et si jamais par malheur mon intro est fausse tout le reste de mon devoir devient du hors sujet
    c'est un devoir sur un texte de Descartes :

    Madame,
    Je me suis quelquefois proposé un doute : savoir s'il est mieux d'être content et gai, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à quelque prix que ce pût être, et j'approuverais la brutalité de ceux qui noient leurs déplaisirs dans le vin ou s'étourdissent avec du pétun. Mais je distingue entre le souverain bien, qui consiste en l'exercice de la vertu, ou (ce qui est le même), en la possession de tous les biens, dont l'acquisition dépend de notre libre-arbitre, et la satisfaction d'esprit qui suit de cette acquisition. C'est pourquoi, voyant que c'est une plus grande perfection de connaître la vérité, encore même qu'elle soit à notre désavantage, que l'ignorer, j'avoue qu'il vaut mieux être moins gai et avoir plus de connaissance. Aussi n'est-ce pas toujours lorsqu'on a le plus de gaieté, qu'on a l'esprit plus satisfait ; au contraire, les grandes joies sont ordinairement mornes et sérieuses, et il n'y a que les médiocres et passagères, qui soient accompagnées du ris. Ainsi je n'approuve point qu'on tâche à se tromper, en se repaissant de fausses imaginations ; car tout le plaisir qui en revient, ne peut toucher que la superficie de l'âme, laquelle sent cependant une amertume intérieure, en s'apercevant qu'ils sont faux.


    Voici mon intro pour l'explication de ce texte

    Dans ce texte qui porte sur la connaissance du réel Descartes défend l'idée suivante :" Il vaut mieux etre moins gai et avoir plus de connaissance "
    Cette idée nous pose probleme.
    En effet selon Descartes la connaissance rend malheureux contrairemant a l'ignorance qui rend heureux
    Or selon nous l'homme aspire au bonheur et cherche a s'enrichir de connaissance et savoir les vérités de la vie.
    Pour expliquer son idée Descartes va procéder en 2 temps .
    Tout d'abord il va douté entre choisir d'etre gai et content et donc d'etre ignorant ou choisir d'etre malheureux grace a l'exercice de la connaissance .


    La these que j'ai trouvé est celle surligné en violet mon 1er argument est celui surligné en vert et le second argument est en orange

    Je voudrais un avis sur ce comencement.
    Merci
    (j'ai du modifier le précédent message posté

  3. #3
    Date d'inscription
    April 2001
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    Bonjour
    Ce que vous proposez me semble correct
    Un Joker pour avoir une super note:
    en suivant ce lien vous trouverez un autre texte de Descartes (et son explication) qui vous permettra de comprendre parfaitement votre texte:
    http://www.philagora.net/aide-texte/...orps-esprt.php
    Croyez moi vous gagnerez du temps à faire ce détour!
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #4
    sam75 Guest

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    Ok daccord merci
    Je n'est pas trop compris le sujet qui m'a été proposé......

    Sinon je voulais demander si le theme que j'ai mis tiens la route "la connaissance du réel "

  5. #5
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    Cela semble correct
    Vous ètes sur la bonne voie, mais suivez bien la méthode pour le reste


    Lucie1: La rédaction du commentaire

    La difficulté est ici de rendre compte de la pensée de l'auteur sans la trahir, sans faire dire au texte plus qu'il ne dit, ou autre chose que ce qu'il dit.

    L'introduction
    - Elle indique le thème du texte (ce dont il parle);
    - Elle formule la question philosophique à laquelle répond le texte;
    - Elle indique la thèse de l'auteur (ou l'idée générale du texte);
    - Elle présente succinctement les principaux moments de son argumentation, auxquels pourront correspondre les différentes parties du développement.


    Le développement
    Il n'y a pas lieu de séparer l'étude ordonnée du texte et l'exposé de son intérêt philosophique. Il vaut mieux articuler, tout au long du développement, explication et commentaire, en suivant au plus près le raisonnement de l'auteur.


    La conclusion
    - Elle montre comment le texte a répondu à la question initiale;
    - Elle rappelle le principal intérêt du texte, ce qui fait sa valeur;
    - Elle évoque éventuellement les difficultés que laisse subsister la thèse de l'auteur, ou les critiques que l'on serait fondé à lui adresser.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  6. #6
    sam75 Guest

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    D'accord merci
    sinon jvoulais posé une kestion.
    Attention: tous les textos sont effacés
    l'exemple numero 1

    Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux,

    le souverain serait-ce celui qui gouverne ?
    je ne comprend pas trop cet exemple mai je pense
    que lorrsque le souverain est heureux le peuple l'est aussi
    non ??

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