Salut,
J'aimerais que quelqu'un m'explique comment je dois procéder pour comprendre rapidement et pour avoir des notes correctes en philo. Franchement, je suis dans le brouillard en lisant un sujet de philo.
Salut,
J'aimerais que quelqu'un m'explique comment je dois procéder pour comprendre rapidement et pour avoir des notes correctes en philo. Franchement, je suis dans le brouillard en lisant un sujet de philo.
pourquoi rapidement ????
On m'a toujours dit...quand tu te trouves dans le brouillard ne t'aventure pas hors du sentier , reste sur tes pas et regarde l'épais manteau se dissiper , quand dans l'obscurité tes yeux y verront plus clair , dans le brouillard ton esprit y trouvera la lumiere....
C pas terible comme aide...désolé !
Essaye de suivre la methode, ca devrait t'aider.
Ça n'est pas bien compliqué ;
Il suffit d'imaginer que nous sommes tous plongés dans l'imaginaire, le vécu, les réalités, la complexité, les non dits, bref que du mauvais au sens où on n’y est que soi-même.
Et que la philo propose autre chose ; d’être (un peu) plus que seulement soi-même.
D’être l’homme, l’être humain, en général.
Ce qui ne réduit pas du tout notre existence (à une sorte de prototype vide et abstrait). Parce que celui que l’on est ne disparait pas évidemment ; on reste soi, un Moi particulier avec son histoire, etc. mais s’y ajoute un Etre dit universel.
Cad que ce qu’il va proposer, cet Etre en plus, c’est l’accès à ce qui est vécu en tant qu’être humain général. On a ainsi accès à ce qui a été écrit, pensé, mis en forme et dont le contenu n’est pas moi, ou toi, ou quiconque, mais tout le monde, cad chacun en tant qu’être humain.
On peut peindre le dimanche, mais en plus s’intéresser à la peinture historiquement dans son devenir ; de la renaissance au cubisme. On se demande alors ; c’est quoi poser des couleurs sur une surface ou tracer une limite qui dessine un corps humain ?
Bref revenir aux bases qui sont en jeu au travers du crayon sur le papier.
Alors si on prend non pas la peinture mais l’être humain ; on en cherche les bases.
La philo dit des tas de choses sur l’être de l’homme, cad chacun mais pris en généralité.
Le corpus commun consiste à définir l’être de l’homme comme raison.
Notre être n’est accessible réellement que si il comprend ce qu’il dit ; l’être de l’homme est le savoir.
De même pour qu’il y ait une société complexe (cad qui apporte un nombre conséquent de bienfaits à tout un chacun), il faut que chacun soit rendu plus compliqué et qu’il sache évidemment réguler cette complexité (sinon il serait compliqué mais désordonné, ce qui n’aboutirait à rien).
La philo théorise cette complexité de soi à soi, en donne une unité, une description, marque ce que cela engage ou libère ou invente ou découvre.
En tout problème rencontré, philosophiquement, il faut donc d’abord assurer de l’unité de cet être humain là ; on est libre, soit mais en quoi et comment être libre si on ne décrit pas (à soi-même) la situation qui doit être résolue ? Quelles contraintes elle recèle, comment la résoudre sans que ce soit au détriment d’autres que moi, parce que si je résous uniquement pour moi seul, et que cet égoïsme se généralise, au final plus personne ne partagera ses résolutions et tous iront vers un amoindrissement.
La raison est ce qui solutionne les situations de telle sorte que la résolution soit durable, solide, et qu’elle puisse entrainer un surcroit de situations nouvelles qui seront à leur tour amèneront de nouvelles solutions. C’est de la construction, il faut veiller à ménager la chèvre et le choux, parce que et la chèvre et le choux ont raison pour leurs parts, et que la solution vient en plus de l’un et de l’autre.
Au final, la raison n’est pas figée , dans un corpus, mais est cet ensemble qui modifie nos conditions (de détention …) parce que cet ensemble sait se modifier lui-même, à vue, en sachant ce qu’il propose.