hihi!comme le dit "garisson..hihihi"..
Dire cela signifie justement que les savoirs que tu as ne sont pas acquis, tu nais avec... Non? hihi!N'y aurait il pas dans l'idée de connaissance une idée de transmition...de générations en générations ...
Or, est-ce que tu peux seulement savoir que la Terre existe avant de l'avoir perçue (et d'ailleurs, je me demande si nous ne formons pas nous mêmes les qualités des objets par la perception et les présupposés que nous en avons... Mais bon, c'est un peu phénoméniste, ça voudrait dire que les choses telles que je les perçois ne sont pas ce qu'elles sont réellement)?
Bref, en restant fidèle à ma sensibilité empiriste, je dirais que les sens (c'est à dire finalement les organes qui permettent la réceptivité sensible, donc qui mettent la conscience en relation avec le monde) sont la condition de toute possiblité de connaissance. Mais si c'est le cas, pour que nous formions une connaissance, il faut un sujet percevant à la fois conscient de la chose perçue (donc qui a l'idée de l'idée qu'il s'est faite de la chose), conscient de sa propre action de percevoir cette chose (donc conscient de soi), et, bien entendu, une chose à percevoir pour que nous transformions cette perception en connaissance.
Il est bien clair là-dedans que si les sens sont au principe de toute connaissance empirique, ils ne suffisent pas, puisque la possibilité de connaître nécessite au moins ces quatres autres choses. Nous avons donc cinq conditions nécessaires à la connaissance empirique: objet perçu, sujet percevant, réceptivité-perception (les sens), reflexion (idée de l'idée), conscience (connaissance du processus immanent de la perception).
Hihi!