Bonjour à tous,

Je viens de recevoir mon premier devoir à faire à la maison en philo. Ce devoir concerne un texte (dont le titre n'est pas marqué) de Friedrich Nietzsche.

Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l'ennui vient nous surprendre. Qu'est-ce à dire ? C'est l'habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice ; il sera d'autant plus fort que l'on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l'on a souffert plus fort des besoins. Pour échapper à l'ennui, l'homme travaille au-delà de la mesure de ses autres besoins ou il invente le jeu, c'est-à-dire le travail qui ne doit apaiser aucun autre besoin que celui du travail en général. Celui qui est saoul du jeu et qui n'a point, par de nouveaux besoins, de raison de travailler, celui-là est pris parfois du désir d'un troisième état, qui serait au jeu ce que planer est à danser, ce que danser est à marcher, d'un mouvement bienheureux et paisible : c'est la vision du bonheur des artistes et des philosoophes.
J'ai remarqué l'analogie "qui serait au jeu ce que planer est à danser, ce que danser est à marcher", mais à part ça rien d'autre.
En fait, la prof ne nous a pas réellement donné de "méthode" pour expliquer un texte.

C'est donc pouruqoi j'aurais besoin de pistes pour savoir de quel côté partir.


Merci d'avance pour votre aide