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nous en lassés
Bonjour, je suis nouveau et je laisse en pâture un texte de chanson.
Merci d'avance avant d'aller découvrir les votres.
nous en lassés
je dis moi que je te vois
tes yeux virulents brûlent
les jours de lunes fauves
j’t’explore et tu pululles
sous mes doigts amoureux
crispés de douceurs bleues
on se déhanche sans fin
de l’amour au matin
t’as oublié les clefs de ta voix
dans le siècle qui s’en va
un silence et puis toi et moi
sérrés dans l’univers de ceux
de ceux qui saignent
de ceux qui s’aiment
de ceux que l’on voit étourdir le soleil
parfumés de sève et de miel salé
vautrés d’amour lissé qui s’oublie
partager la vie de l’ombre
à l’article pluriel
mon corps touche ton corps
nos humeurs touchent nos oreilles
multiples rivages de nos lambeaux
en ruissellement d’abeilles
liberté pour nos petites morts
d’amoureux vifs de froid
sous le châle peint à la brune raison
des sous-passions sans la
on a retrouvés nos peurs
dans le siècle qui s’arrête
un seul mot et puis toi et moi
figés dans l’univers de ceux
de ceux qui se rognent
de ceux qui se cognent
de ceux que l’on voit souffrir à la ronde
brisés de rèves secs et de larmes fêlées
vautrés de haine sidérale qui s’oublie
partager le vide de l’ombre
à l’article sans ailes
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texte en version définitive
N O U S E N L A S S E S
Je dis moi que je te vois, tes yeux virulents brûlent de ces jours encrés de lunes mauves, où je t’explore et où tu pululles en floraisons fauves d’éthérés émois. Sous mes doigts amoureux on se déhanche sans fin, tendrement crispés aux douceurs bleues des sens, au matin. T’as oublié les clefs de ta voix, dans le siècle qui s’en va, un silence et puis toi et moi sérrés dans l’univers de ceux :
de ceux qui saignent, de ceux qui s’aiment, de ceux que l’on voit étourdir le soleil, parfumés de sève et de miel salé, vautrés d’amour lisse qui s’oublie en partageant la vie de l’ombre, à l’article pluriel.
Mon corps touche ton corps et nos humeurs gagnent nos oreilles, les multiples rivages de nos lambeaux se tordent en ruissellements d’abeilles. Liberté pour nos fines morts d’amoureux vifs de froid, sous le châle peint à la brune raison des sous-passions sans la. On a retrouvé nos peurs dans le siècle qui s’arrête, un seul mot et puis toi et moi figés dans l’univers de ceux :
de ceux qui se rognent, de ceux qui se cognent, de ceux que l’on voit souffrir à la ronde, brisés de rêves secs et de larmes fêlées, vautrés de haine sidérale qui s’applique en hachant le nu de l’âme, à l’article sans ailes.
Nous enlacés, délassons nous, sans se laisser se passer de nous. Passer le témoin à un nuage grisonnant, à ces soirs nouveaux rougis de cris dissonnants, aux sexes casqués d’errances fraîches, aux amours battus d’attaches rêches.
Nous en lassés, séparons-nous, notre ardeur appelle à se passer de nous.
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cela donne une drôle d'impression que d'utiliser le verbe "pulluler"...
sinon te serais-tu inspiré de la chanson de Tryo, serre-moi?
J'ai l'impression d'y voir son style...
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Je ne connais pas les textes de Tryo. Merci
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