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Discussion: nous en lassés

  1. #1
    Alberic Guest

    Par défaut nous en lassés

    Bonjour, je suis nouveau et je laisse en pâture un texte de chanson.
    Merci d'avance avant d'aller découvrir les votres.

    nous en lassés

    je dis moi que je te vois
    tes yeux virulents brûlent
    les jours de lunes fauves
    j’t’explore et tu pululles

    sous mes doigts amoureux
    crispés de douceurs bleues
    on se déhanche sans fin
    de l’amour au matin

    t’as oublié les clefs de ta voix
    dans le siècle qui s’en va
    un silence et puis toi et moi
    sérrés dans l’univers de ceux

    de ceux qui saignent
    de ceux qui s’aiment
    de ceux que l’on voit étourdir le soleil
    parfumés de sève et de miel salé
    vautrés d’amour lissé qui s’oublie
    partager la vie de l’ombre
    à l’article pluriel

    mon corps touche ton corps
    nos humeurs touchent nos oreilles
    multiples rivages de nos lambeaux
    en ruissellement d’abeilles

    liberté pour nos petites morts
    d’amoureux vifs de froid
    sous le châle peint à la brune raison
    des sous-passions sans la

    on a retrouvés nos peurs
    dans le siècle qui s’arrête
    un seul mot et puis toi et moi
    figés dans l’univers de ceux

    de ceux qui se rognent
    de ceux qui se cognent
    de ceux que l’on voit souffrir à la ronde
    brisés de rèves secs et de larmes fêlées
    vautrés de haine sidérale qui s’oublie
    partager le vide de l’ombre
    à l’article sans ailes

  2. #2
    Alberic Guest

    Par défaut texte en version définitive

    N O U S E N L A S S E S

    Je dis moi que je te vois, tes yeux virulents brûlent de ces jours encrés de lunes mauves, où je t’explore et où tu pululles en floraisons fauves d’éthérés émois. Sous mes doigts amoureux on se déhanche sans fin, tendrement crispés aux douceurs bleues des sens, au matin. T’as oublié les clefs de ta voix, dans le siècle qui s’en va, un silence et puis toi et moi sérrés dans l’univers de ceux :
    de ceux qui saignent, de ceux qui s’aiment, de ceux que l’on voit étourdir le soleil, parfumés de sève et de miel salé, vautrés d’amour lisse qui s’oublie en partageant la vie de l’ombre, à l’article pluriel.
    Mon corps touche ton corps et nos humeurs gagnent nos oreilles, les multiples rivages de nos lambeaux se tordent en ruissellements d’abeilles. Liberté pour nos fines morts d’amoureux vifs de froid, sous le châle peint à la brune raison des sous-passions sans la. On a retrouvé nos peurs dans le siècle qui s’arrête, un seul mot et puis toi et moi figés dans l’univers de ceux :
    de ceux qui se rognent, de ceux qui se cognent, de ceux que l’on voit souffrir à la ronde, brisés de rêves secs et de larmes fêlées, vautrés de haine sidérale qui s’applique en hachant le nu de l’âme, à l’article sans ailes.
    Nous enlacés, délassons nous, sans se laisser se passer de nous. Passer le témoin à un nuage grisonnant, à ces soirs nouveaux rougis de cris dissonnants, aux sexes casqués d’errances fraîches, aux amours battus d’attaches rêches.
    Nous en lassés, séparons-nous, notre ardeur appelle à se passer de nous.

  3. #3
    Date d'inscription
    May 2007
    Messages
    24

    Par défaut

    tu pullules
    cela donne une drôle d'impression que d'utiliser le verbe "pulluler"...

    sinon te serais-tu inspiré de la chanson de Tryo, serre-moi?
    J'ai l'impression d'y voir son style...

  4. #4
    Alberic Guest

    Par défaut

    Je ne connais pas les textes de Tryo. Merci

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