Bonjour pinprenelle
Vous n'aurez pas de peine à dégager la problématique.
D'une part s'il faut connaître l'histoire pour la penser ce n'est même pas la peine de commencer, car la condition n'est pas réunissable!
Remarquez que même si on connaissait histoire , cette connaissance ne serait pas une pensée de l'histoire: Qu'est-ce donc que penser l'histoire? Lisez attentivement cette page: Pense-t-on l'histoire ou une pensée de l'histoire qui se travestit en histoire.
http://www.philagora.net/penser-l-histoire/page3.php
Quelle genre de connaissance de l'histoire faut-il prendre pour réunir les conditions nécessaires mais pas suffisantes pour pour penser l'histoire?
Comment penser l'histoire si l'histoire , elle mêmme, ne nous livre qu'une pensée de l'histoire?
Il me semble que la lecture des trois oeuvres deviendrait bien stimulante, si on cherchait comment les trois auteurs se "dépatouillent" de ce problème.
Est-ce que cela vous aide?
Vous trouverez avec le moteur de recherche la différence entre connaître et penser. Voyez bien que la pensée est liberté qui se risque jusque dans des fictions éclairantes...
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir