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Discussion: l'Etat doit il être à l'image de l'individu?

  1. #1
    christelle Guest

    Post l'Etat doit il être à l'image de l'individu?

    Ce sujet ne m'inspire pas je n'ai aucune idée Si vous pouviez me donner qquelques idées je les develloperais ensuite
    Merci d'avance

  2. #2
    lucie1 Guest

    Par défaut

    Peut-être que cette réflexion sur la fonction ou les fonctions de l'Etat pourra t'aider puisque tu es dans le forum pour discuter:

    Fonctions de l'Etat ?

    La hiérarchie des fonctions de l'Etat implique une autorégulation de l'Etat ; un renversement de la hiérarchie de ses fonctions implique une perversion de l'Etat (par exemple : l'Etat policier, où la fonction de maintien de la paix deviendrait une fin en soi).

    A - L'ETAT COMME ORGANISME FINALISE
    Il convient de commencer par établir l'existence de "fonctions" dans l'Etat.
    Le terme de "fonctions" renvoie au vocabulaire de la biologie. La fonction est la fin de l'organe, ce "pour quoi" il travaille.
    Or, cette analogie paraît convenir dans le cas de l'Etat : l'Etat est un système complexe de fonctions, hiérarchisées entre elles.
    Kant, dans la Critique de la Faculté de Juger, privilégie d'ailleurs cette analogie.
    L'Etat conforme à son essence est analogue à un corps vivant, l'Etat despotique au contraire est semblable à une machine. Cette analogie est d'ailleurs déjà présente chez Aristote ( La Politique ).
    Mais cette analogie a des limites. Le corps organisé "fonctionne" toujours de la même façon, selon une détermination naturelle (biologique).
    L'Etat, quant à lui, est un produit "culturel", c'est-à-dire l'objet de décisions humaines, de conventions.
    Par là même, le mode de fonctionnement de l'Etat est susceptible de remises en cause, de renversements, de perversions, de confiscations.
    La question se pose donc de façon pratique : quelle doit être la fonction première de l'Etat?

    B - L'ETAT COMME PRODUIT DU CONTRAT SOCIAL
    Les théories contractualistes, à partir du 17ème siècle, tentent de dégager la vérité de l'Etat en décrivant sa genèse idéale.
    Il apparaît alors que l'Etat, créateur de contraintes et de règles pour les citoyens, n'est pas constitué, comme le pensaient Aristote et les théoriciens du droit divin, selon la "nature des choses", de façon définitive et éternelle.
    L'Etat est l'objet d'une renégociation perpétuelle de la part de ses membres. Il est donc le produit d'un "contrat", et les citoyens ont vocation à être leurs propres législateurs.
    Cette genèse de l'Etat permet de définir sa raison d'être : il n'existe pas pour lui-même, il n'existe que parce que les citoyens s'y soumettent volontairement, et donc dans l'intérêt des citoyens.
    Quel est cet intérêt ?
    Si l'on en croit Hobbes, mais aussi Locke ou Spinoza, l'Etat a pour fonction première d'éviter la guerre de tous contre tous, donc de créer la paix civile.
    C'est dans cette perspective que doivent se comprendre la création du droit, et les moyens de l'appliquer, c'est-à-dire les pouvoirs de police.
    L'armée, de même, ne peut avoir pour fonction que de maintenir les conditions d'une coexistence tranquille et prospère.

    C - L'ETAT ENTRE ENFER ET PARADIS
    Cette logique du contrat permet de prévenir les dérives de l'Etat.
    C'est bien la fonction de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 : définir la charte des exigences essentielles des citoyens, à partir desquelles l'Etat a une raison d'être, et au-delà desquelles l'Etat est dévoyé.
    On peut alors, à titre de proposition, en tirer des conséquences sur ce qui ne peut en aucun cas être la fonction première de l'Etat.
    Le despotisme évidemment (confiscation de l'Etat au profit d'un seul ou d'une faction) apparaît comme une perversion politique.
    Mais n'y en a-t-il pas d'autres, plus insidieuses ? Peut-on par exemple assigner à l'Etat plus qu'une fonction négative (assurer la pacification des conflits d'intérêt), et attendre de lui qu'il fasse le bonheur des citoyens ?
    Il est facile d'apercevoir qu'une telle attente ne peut produire qu'un cauchemar. Comme l'écrit Holderlin, "l'homme fait de l'Etat un enfer lorsqu'il veut en faire son paradis".
    En effet, le bonheur est un "idéal de l'imagination" (Kant), une affaire essentiellement privée.
    Comment pourrait-il, selon la logique du Contrat Social, faire l'objet d'une négociation et d'une définition collective ?

    A++ Lucie

  3. #3
    walk Guest

    Par défaut Collectif-Individuel

    L'Etat est une entité collective, une représentation virtuelle d'un ensemble d'individus. A mon sens il ne peut pas être à l'image de "l'individu".

    Une foultitude de questions d'intérêt général repose sur la définition de "collectif". Souvent les enjeux sont brouillés de ce fait. On attribue sans arrêt des caractéristiques de type individuel à des entités collectives.

    "Les français ont voté pour X". Non, la majorité des français a voté pour X, les autres pour Y etc. Et on fait comme si "Les français" étaient un individu.

    A l'inverse un homme politique dit "Nous pensons que" en faisant référence à sa collectivité de pensée.

    L'entreprise X a décidé de... Non, MM X, Y et Z ont décidé que.

    Ces confusions servent des desseins bons ou mauvais, mais restent des confusions.

    Individu, indivisible; collectif, divisible. La peur de la division nous conduit peut-être à cette confusion. Or c'est justement cette confusion je crois qui nous fait courrir des risques de division en brouillant les responsabilités et les causes.

    Tout le monde est responsable, donc personne n'est responsable.


  4. #4
    angelta Guest

    Par défaut

    pour pouvoir répondre à ton sujet il faut se demander déjà qu'est-ce que l'état?
    A cette réponse plusieurs réponses sont envisageables...néanmoins on peut en dire ceci:
    l'etat a pour but de faire passer l'etat de nature chez l'homme (où les objets sont des possessions et non des propriétés donc susceptibles de ne plus t'appartenir à tout moment! Et egalement la peur de la mort puisque l'autre est considéré comme une perpetuelle menace!) à l'etat de droit...
    Le problème reste que puisque dans un etat soit-disant démocratique comme le notre les interets du peuple et donc des citoyens sont representés par une seule personne qui est humaine... et malheureusement a aussi comme défaut d'etre egoiste et de ne penser qu'à ses propres interets.
    L'etat doit se rapprocher le plus possible de l'individu mais sachant que chacun de nous avons des ambitions differentes des concepts individualisés le problème reste entier...
    Il faudrait que l'etat soit plutot à l'image du peuple et non de l'individu car c'est impossible!

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