Bonjour,

J'ai un problème de compréhension avec un passage des essais de Montaigne.

Il s'agit du chapitre III, livre I (Nos affections s'emportent au-delà de nous).

Je lis : " Entre les lois qui regardent les trépassés, celle ici me semble autant solide, qui oblige les actions des Princes à être examinées après leur mort [...] ". (éd. le livre de poche, 2002, p. 92)

En note de bas de page, l'éditeur écrit : " Puisque nous sommes toujours tendus vers l'avenir, il est bon que les actions des princes soient jugées après leur mort."

Je ne comprends pas du tout le raisonnement exposé. Pourriez-vous me donner votre lecture de ce passage : je ne comprends pas pourquoi parce que nous sommes toujours occupés de l'avenir, alors il est bon que les actions des princes soient jugées après leur mort...

Merci d'avance pour vos réponses.