La lyre :

Orphée, souviens-toi comme tu célébrais jadis
A travers toute la Thrace la belle Eurydice :
Ta passion et ta joie innondaient les chagrins,
Le cyprès et la rose parfumaient nos refrains.

A présent la douleur se darde sur mes cordes
As-tu enterré à jamais nos joyeuses odes ?

Orphée :

Ô lyre, ces poésies qui fleurissaient de rêves
Ces poésies qui ouvraient leurs corolles suaves,
Tout ces échos du passé, tout ces chants d'espoir
Se sont éteints dans les abymes du Tartare.

Quelle tragique ironie, j'ai vaincu la mort
Et par trop d'amour je la perds.
Je ne vis plus pourtant je pleure encore,
Ô Lyre, la douleur fait jaillir le vers...



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