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Discussion: aimez vous la philosophie de l'histoire?

  1. #21
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    Citation Posté par Garrisonsdicks Voir le message
    Je ne suis pas entomologiste mais je ne suis pas sûr que la fourmi et le papillon aient seuleument conscience d'eux même en tant qu'êtres singuliers. Qu'on-t-ils à voir avec la notion de liberté? Puis-je être libre si je n'ai même pas conscience de moi-même?
    La question au départ (il me semble) était de savoir si l'être humain peut, ou a pu, prétendre à la liberté, ou à une quelconque forme de liberté, au cours de son histoire. Il me semble que nous avons bien répondu à ce sujet. Mais les fourmis et les papillons? J'ai du mal à suivre. S'il vous plaît, expliquez-moi!
    J'aimerais etre libre comme le vent....
    Je pense tout simplement le papillon bien plus libre que l'homme...
    Nous sommes "condamné a la liberté" , je pencherais plutot vers...nous sommes condamné a rechercher la liberté , comparativement le papillon n'est pas dans cette recherche car il a un "NATUREL LIBRE" ...mais tu as raison , peut on etre libre sans la conscience de soi ? de ce point de vue non....encore que ta conscience te confere une semi liberté...la preuve: l'humain est en proie a sa recherche ou a en etre condamné !!

    c juste que je m'interroge sur la liberté...et je dépasse le contexte humain , peut etre ai-je tort ?

  2. #22
    Garrisonsdicks Guest

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    T'as bien raison... Je disais juste ça parce que ça dépassait un peu le sujet de la discussion.
    Mais au final, c'est peut-être pas si mal de suivre le fil chaotique d'une discussion. Qui sait où ça peut nous mener?
    Désolé d'avoir risqué de briser ça avec ma dernière intervention.

  3. #23
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    Citation Posté par Titouan Voir le message
    la liberté de la fourmi est temporelle, prise dans le cycle terrestre qui avance inéluctablement.

    la liberté du papillon est intemporelle, au-dessus du temps, meme en-dehors du temps, elle est absolu.
    C'est vrai....mieux vaut etre une fourmi qu'un papillon , la fourmi construit sa liberté ds le temps et tous les efforts qu'elle porte a sa construction lui confere au final une durée de vie plus longue que le papillon...

    Le papillon lui..brule sa vie , se dépensse entierement.. dans l'absolu liberté , dans la plénitude....sans rigueur , sans exigence ..
    Dailleurs le papillon est associé a la versatilité , a l'inconstance..."C'est un vrai papillon"..un etre volage !
    Par contre la fourmi est associé au travail , a la société.
    ..."un travail de fourmi"...

    Je me demande s'il n y a pas une corélation entre "liberté" et "durée de vie"................
    Toute facon...je sais meme pas la durée de vie d'une fourmi..

  4. #24
    Pasencore Guest

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    Mais ce que je trouve merveilleux dans tout ce fouillis d'idée c'est la beauté de la nature qui nous parle.

    La beauté de la fourmi qui est si ardente aux travail et qui a une vie collective.

    Et la beauté de la chenille qui se transforme en papillon... avant elle ne pouvait que ramper et maintenant qu'elle a fais son cocon, elle en sort et se transforme en jolie papillon...moi je suis toujours emerveiilé de la beauté des papillons....qui acquiert la liberté de volé, de leurs belles ailes colorés tous uniquement vêtue...au fait, la chenille vit deux naissances n'est-ce pas dans sa deuxième naissance elle acquiert plus de liberté.

    Souvent dans la littérature on parle de renaissance, ou de retrouvé l'enfant en soi, ou que certaines personnes sont mort et son revenu a la vie...moi cela me fais pensé aux papillons ce genre de transformation intérieur qui transformes certaines personnes qui naissent a nouveau comme des papillons ils semblent pour la plupart avoir vécu une transformation qui les a rendu plus libre!!!

    Et ils s'inscrivent dans l'histoire de notre création, ces petites bêtes là et si on y pense bien elle nous révèle. des vérités sur nous mêmes sans doute.. tout en embellissent la vie des hommes et des femmes sur notre planète.

  5. #25
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    Citation Posté par Pasencore Voir le message
    Mais ce que je trouve merveilleux dans tout ce fouillis d'idée c'est la beauté de la nature qui nous parle.
    oui tout a fait "ce genre de transformation intérieur" qui les rends plus libres....il y a un peu de papillon en nous , comme si le papillon représenter une partie refoulé de notre conscient , ou plutot .... le papillon présente une partie de nous meme ... une vérité que l'on cherche a atteindre..
    et la fourmi de meme ... Dans certaine ancienne culture et je pense a la civilisation Amérindienne , le parallele entre la vie animale et l'homme fut un facteur essenciel dans leur compréhension du monde...

    C'est ptet stupide ce que je vais dire...mais cette recherche de sagesse que l'homme s'évertue a avoir , cette recherche du bien , cet aprentissage de l'esprit...la nature nous l'offre en forme d'image , comme une représentation de nos pensés....

    Cette transformation dont tu parles...ne sommes nous pas a sa recherche ?
    Je voudrais savoir...que dis la philosophie a propos de ce mot "transformation" ?

  6. #26
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    le papillon est une chenille qui a pris le temps qui lui fallait pour réussir à boire sa soupe...

  7. #27
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    Citation Posté par Titouan Voir le message
    le papillon est une chenille qui a pris le temps qui lui fallait pour réussir à boire sa soupe...
    et avide d'esprit et de savoir...elle a trouvé sa liberté et se meurt chaque soir !

  8. #28
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    Bon vent
    Diable!
    Mais serait-il possible de me préciser le rapport à la philosophie de l'histoire?
    Je me sens de plus en plus bête à lire tout ça...
    Merci

  9. #29
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    Citation Posté par loloa Voir le message
    Bon vent
    Diable!
    Mais serait-il possible de me préciser le rapport à la philosophie de l'histoire?
    Je me sens de plus en plus bête à lire tout ça...
    Merci
    Le fil de la discussion s'est appuyée sur le sens de la liberté dans l'histoire....ayant pris le wagon a ce moment la , j'ai sanctifié la liberté et mis de cotés le sens de l'histoire....Mais l'homme se libere t'il de son histoire ? , je crois pas...on dit bien "fantome du passé" !

    je vois dans l'histoire...un héritage afectif ; l'histoire de l'humanité c'est un peu comme le passé d'un individu..avec toutes les peurs , les regrets , les souvenirs , les angoisses...nos fantomes en somme..

    A la maniere d'un psychanaliste , l'on pourait travailler sur les troubles "de l'humanité"...
    Imagine l'humanité sur le divan de freud...je trouves qu'il y a similitude entre l'histoire d'un seul etre et l'humanité !

    un exemple : L'Afrique..le berceau de l'humanité !
    l'antiquité fut donc l'adolescence de cette humanité...mais alors ou en sommes nous ? L'ages des sages dans l'ere de la surconssomation et du virtuel..?
    Je pense pas non....ou ptet sommes nous au millieu de l'histoire , dans une bonne maturité...
    Encore que proposé un millieu signifie une fin..une mort..
    celle que l'on attend tous...au travers de nos pensés individuelle et que l'on progette a l'echelle de l'humanité !

    finalement je dirais que la "PHILOSOPHIE DE L'HISTOIRE" serait plus de l'ordre de la psychanalise que de la philosophie....a plus...

  10. #30
    Garrisonsdicks Guest

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    un exemple : L'Afrique..le berceau de l'humanité !
    l'antiquité fut donc l'adolescence de cette humanité...mais alors où en sommes nous ?
    C'est marrant, c'est la réminiscence la plus flagrante que j'aie jamais vue. Ton hypothèse rappelle fort celle d'Auguste Comte, dans le Cours de philosophie positive:
    L'histoire de l'intelligence humaine passe par 3 états:
    -état théologique: explication des phénomènes par le pouvoir d'êtres supérieurs ou divins (par exemple Zeus qui fait gronder le tonnerre, ou les esprits de la nature dans le chamanisme, etc...) L'état théologique possède lui-même trois types de religions successives: fétichisme (les objets ont un pouvoir supérieur), polythéisme (il y a une pluralité de dieux), monothéisme (il y a un seul être suprème).
    -état métaphysique: les êtres surnaturels sont remplacés par des entités abstraites (l'Être, la Nature, l'Âme, l'esprit, la liberté,...). Pour Auguste Comte, ces notions ne fournissent aucune connaissance car elles sont uniquement spéculatives. Mais elles ont pour intérêt de débarrasser l'esprit des croyances religieuses. L'explication métaphysique du monde est pour Comte simplement une transition entre l'état Théologique (l'enfance de la connaissance Humaine) et l'état positif.
    -état positif: les phénomènes sont observés et décrits, et l'explication par le contexte nomologique remplace l'illusoire recherche des causes.

    Comte affirme que le scientisme est dangereux: la spécialisation extrême de la science mène à l'échec de l'explication des phénomènes: ainsi Comte est hostile à nombre de choses qui pourraient égarer l'esprit positif (l'astronomie qui irait au-delà du système solaire, les calcul des probabilités en mathématiques, recherche sur l'origine des sociétés, biologie microscopique, etc...). Toute recherche qui a trait au hasard, à l'origine, ou à l'universel, est vouée à l'échec, car il n'y a aucune loi qui soit universelle (il y a toujours possibilité de trouver l'exception d'une loi universelle), la causalité n'est pas accessible à l'esprit humain (on ne peut remonter à la cause ultime), et le hasard n'est pas abordable par la raison.
    Ainsi l'état positif, qui correspond à la maturité de la connaissance Humaine, opte pour un système de savoir qui préfère l'esprit d'ensemble à l'esprit de détail.
    Or l'état actuel de la connaissance dépasse le positivisme: les lois scientifique sont supposées universelles, nous étudions l'origine des peuples ainsi que l'origine de l'univers, l'astronomie dépasse le contexte même de la galaxie, et surtout, les sciences sont entrées dans une spécialisation et une disparité extrême. Si l'état positif est dépassé, où en est l'Humanité?
    Si Comte était encore en vie, il dirait peut-être que l'esprit Humain est un vieillard gâteux qui ne sait plus très bien où il en est et qui est incapable de connaissance vraie.

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