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Discussion: aimez vous la philosophie de l'histoire?

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  1. #1
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    November 2006
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    pays des ch'tis
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    Par défaut aimez vous la philosophie de l'histoire?

    personnellement, cela m'interesse pas mal, alors aimez vous ca?
    avez vous quelques idées?
    deja lu quelques livres sur "la matière" ?

    plutot hegel, marx? plutot fin du monde? autre chose?

    merci pour les interessés...

  2. #2
    chupke Guest

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    Salut,

    Comme je prépare ma rentrée j'ai lu quelques livres portant sur l'histoire. Mais quand tu parles de la philosophie de l'hitoire tu fais référence à quoi en particulier ?
    Je me suis penchée sur les oeuvres de quelques historiens comme Marc Bloch ou Marrou. Et je trouve ça vraiment très intéressant, mais je crois que c'est du métier d'historien dont il s'agit plutôt que la philosophie de l'histoire.
    du coup jsuis un peu hors sujet ^^

  3. #3
    Date d'inscription
    November 2006
    Localisation
    pays des ch'tis
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    270

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    par philosophie de l'histoire j'entends l'étude de l'histoire comme ayant un certain sens, direction, ou au contraire comme ne signifiant rien du tout et n'allant nulle part.
    le mot philosophie ne veut en fait rien dire puisque tous les historiens ou presque s'atache à caractériser une certaine "évolution" dans le devenir historique, d'autre parle de progrès, de stagnation, de décadence...

    les deux grands "courant" à ce qu'il me semble sont pour l'un, que l'histoire a un sens et une finalité, pour l'autre qu'elle n'a ni queue ni tête et se répète sans cesse.

    sinon je lis en ce moment georges Duby si tu connais, c'est vraiment tres interessant; il caractérise "objectivement" je dirai, la marche des différentes périodes qu'il étudie. et en plus, c'est un véritable écrivain. j'ai réellement l'impression qu'il a vécu au moyen-age par exemple, quand il en parle...

  4. #4
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    April 2005
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    Pariiiis
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    L'histoire raconte une suite d'évènements uniques; le rapport avec la poétique (le fait de raconter des histoires) n'est peut-être qu'homonymie, mais il me semble pourtant qu'elles utilisent des outils communs.

    C'est vrai qu'il y a bien une recherche d'objectivité de l'historien: il s'appuie sur des indices, des traces d'un passé révolu...

    Mais l'histoire n'est pas passé : elle est interprétation, construction, mise en forme pour une époque donnée. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire, disait un petit homme. C'est toujours le cas, dans la mesure où il y a une valeur exemplaire, une portée politique : depuis le siècle des "Lumières", l'époque médiévale n'est-elle pas reclue dans l'obscurité? Enfin, on finit par en revenir...

  5. #5
    Date d'inscription
    November 2006
    Localisation
    pays des ch'tis
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    270

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    que pensez vous de la liberté dans l'histoire?

    Par exemple, on peut dire que au cours de l'histoire l'homme devient de plus en plus libre.
    Le temps des esclaves est fini, c'est le règne de la démocratie, de l'initiative personnelle, le règne des choix délibérés de tout un chacun, de l'entreprise personnelle...
    Ce n'était pas le cas au Moyen-Age, peut etre dans l'antiquité grecque mais à la condition qu'il y ait des esclaves alors ce n'était pas universel....etc...

  6. #6
    Nielsen Guest

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    Que ne faut-il pas entendre..

    Se demander si l'on est libre, c'est déjà entrer dans la sphère du tragique.
    Or, impossible d'évoquer la liberté sans évoquer la fatalité. Ou alors on occulte la dimension tragique de la condition humaine et on pense comme Marx que la nécessité aveugle qui écrase Oedipe n'existe pas...


    L'homme a plus de droits(déclaration des droits de l'homme) et il peut aller et venir à sa guise. C'est une liberté assez concrète et qui n'est pas si évidente,même au sein d'une démocratie.
    Par exemple, le héros tragique est libre et prédestiné, à la fois innocent et coupable, responsable et victime.
    C'est un exemple parmi tant d'autres et on pourrait disserter des heures.
    Autre exemple plus récent, celui du déterminisme biologique(ou fatalité héréditaire) que met en lumière Zola.
    L'homme est donc aliéné par ces déterminismes mais aussi par les conventions sociales ou le temps ou même le travail(cf Kafka Le Procès,on peut y voir l'image de l'homme moderne absorbé par le monde du travail..) L'homme moderne, c'est l'homme pressé, prisonnier de la nécessité.
    De plus, on est souvent esclaves de ses désirs ou de ses passions. La sociéte ou le contexte historique ne conditionne t-il pas l'individu? Celui ci n'est pas libre puisqu'il ne pense plus par lui-même.
    On peut aussi dire que l'homme est libre;c'est à dire humains, parce qu'il est capable, à la différence de l'animal, de connaître sa mort, de l'accepter, donc de s'élever au-dessus d'elle, de risquer sa vie. Qui s'y refuse capitule et se rend esclave.

    Enfin, comment ne pas évoquer l'aliénation originelle de l'homme et l'aliénation tout court. S'aliéner, c'est renoncer à sa liberté(Sartre). Mais on peut arguer par ailleurs que la liberté, c'est consentir à son aliénation.
    C'est juste quelques idées et elles ne sont pas exhaustives.

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