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Discussion: Le sens de la vie

  1. #11
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    "Deviens ce que tu es" (Nietzsche), en somme.

  2. #12
    Garrisonsdicks Guest

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    Possible... Je ne suis pas super à l'aise avec les aphorisme de Nietzsche. Il manque à ma culture philosophique.

  3. #13
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    Tu as bien raison; Cioran disait d'ailleurs: "il faut se méfier des penseurs dont l'esprit ne fonctionne qu'à partir d'une citation"

  4. #14
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    "Je me méfie de tous les gens à systeme et je les évite. la volonté de système est un manque de probité".

    Nietzsche

  5. #15
    Garrisonsdicks Guest

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    déjà vu ça quelque part... hihi!
    Mais comme je l'ai déjà dit, même s'il ne fonctionnait que par aphorismes, Nietzsche avait une pensée unifiée.
    Nietzsche était lui-même un philosophe à système, même si ce système ne ressort qu'à travers ses aphorismes.

  6. #16
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    vivre, c'est donc resister à la mort...

    j'ai un peu de mal à comprendre. dans le sens ou nous allons forcément mourir, resister n'a pas vraiment de sens ni de signification. sauf peut etre pour un mourrant qui, grace à la technologie, peut voir le jour de sa mort, disons, repoussé de quelques temps; alors sa vie prend sens à sa fin, la ou il resiste concrètement à la mort. ou alors je peux comprendre ce que tu dis dans le sens ou nous risquons notre vie tous les jours...mais en 2007 j'ai quand meme du mal à etre d'accord avec ca, ce n'est plus le moyen-age tout de meme, la mort nous guette peut etre mais bon...
    ou alors dois-je comprendre "la mort" relativement à la réussite sociale: devenir ouvrier, c'est à dire se trouver au bas de l'echelle sociale, c'est etre mort car pauvre et peu instruit... ?
    explique moi, je ne comprend pas cette notion de resistance face à la mort, sachant que pour 90% des gens, la sécurité est assuré. et encore moins "pourquoi" resister à la mort, sachant que c'est inévitable. tu entends peut etre la resistance comme les Grecs entendaient "l'immortalité" ? dans ce cas, j'ai du mal à approuver le fait qu'un nombre extremement restreint de gens y accédront, surtout en écrivant un livre par exemple, ou en étant président de la république, et tous les autres tomberont dans l'oubli, sachant que au fond, nous sommes tous pareils qu'on le veuille ou non et que l'on soit si différent ou non les uns des autres.
    je vois le philosophe comme quelqun qui réfléchit sur le genre humain dans son entièreté, cherchant l'universalité dans sa réflexion, qui sans ca, serait complètement caduc et vaine. toi au contraire, meme si je ne connais pas ta pensée, et sans vouloir t'accoler une affreuse étiquette comme toute étiquette d'ailleurs, j'ai l'impression que certains trouvent une signification à leur vie et d'autre non. élitisme?
    ou alors que nous cherchons tous à resister à la mort, mais dans ce cas, nous sommes des animeaux, de pures et simples bete sans tete, et meme s'il y a du vrai la dedans, c'est affreusement réducteur.

    sur ta vision du sens et de la signification de la vie, j'ai franchement du mal à suivre ta distinction.
    en fait j'ai l'impression que dans ce que tu dis, finalement la direction et la signification de la vie sont strictement la meme chose, en ceci que faire ce que l'on aime nous donne à la fois direction et sens, donc je ne vois pas pourquoi tu veux distinguer les deux pour finalement les fusionner sans le vouloir et croire que c'est différent.
    je ne dis pas que tu dis nimporte quoi, car je crois que la paix en nous meme et l'harmonie, pour cette question, s'obtient justement quand la direction et la signification d'une vie se fondent l'une dans l'autre et se reflète réciproquement.
    d'ailleurs, pour faire un parallèle étymologique, nous sommes d'accord pour dire que les mots "signification" et "direction" ont pour "synonyme", ou disons se regroupent en un seul mot: le sens. (si on veut chipoter, on dira que c'est un manque de rigueur grammaticale... mais bon, poussons pas pépé dans les peupliers non plus...)

    si nous nous accordons sur andré Malraux qui dit:

    "la tragédie de la mort est en ceci qu'elle transforme la vie en destin".

    disons alors que le sens de la vie, comme direction, c'est un ligne droite directement vers la mort. je crois que l'on peut se mettre d'accord tous assez facilement la dessus.

    on peut se demander, à la manière de socrate:

    sachant que nous allons inévitablement mourir, comment utiliser au mieux le temps qui nous est impartit?

    voila une question extrèmement interessante. au passage, observons que cette question date du Vème siècle avant J-C: comme quoi, en philosophie, depuis, nous avons peut etre pas inventer la poudre... un philosophe dont j'ai oublié le nom disait que depuis l'antiquité Grecque, toute la philosophie occidentale consistait en une simple exégèse... enfin bref, ce n'est pas la question.

    pour revenir à nos moutons, sachant donc que notre direction est la mort, quelle peut etre notre signification en vue de cette mort?
    si l'on croit en l'au-dela....vous connaissez la chanson.
    si l'on ne croit pas en une autre vie, alors que faire de cette vie présente? oui je sais: vivre... mais vivre comment? dans quel but?
    précisons: je me place ici d'un point de vue universel, ce qui essentiel je trouve pour une réflexion digne de ce nom, dans le sens de valable tout de meme.

    faire ce que l'on aime?

    à mon avis, il y a quelques petits garcons et adolescent qui aiment jouer au foot en France, et qui veulent donc devenir professionnel, en faire leur metier donc, puisqu'ils aiment ca. mais s'ils n'y arrivent pas, alors quoi?

    d'autre veulent devenir philosophe, etre connu et ecrire des livres... et s'ils n'y arrivent pas?
    etc etc...
    d'autrs encore veulent etre chanteur comme ceux de la star academy, l'ecole de ceux qui n'ont pas réussit à percer et à qui ont offre une chance inmanquable. sauf que le chateau de la star ac ne peut pas accueillir tout ceux qui veulent etre chanteur. et les autres alors, ils font quoi?

    ce n'est pas que je ne suis pas d'accord avec l'idée de faire ce que l'on aime, mais le mot "aimer" me gène quelque peu; car il s'apparente bien souvent à une envie, et, comme toutes les envies, à une envie passagère, un peu comme les amourettes...
    par un exemple hasardeux: moi. voila que j'ai fais deux ans de sciences économiques, car j'adorais cette matière au lycée. mais voila que durant la deuxième année: prise de conscience: je n'aime plus l'économie, l'amourette est passé, l'envie ma quitté... pourtant, mon amour pour cette orientation atteingnait des sommets par le passé. et j'ai pourtant fais ce que j'aimais.

    enfin je veux juste dire que d'un point de vue universel, si tout le monde pouvait faire ce qu'il aime, je crois qu'il y aurait peut etre 2, 3... disons une dizaine de metier sur terre, alors qu'à l'heure actuelle, il en existe peut etre des milliers différents.

    pour la raison d'etre, je crois aussi que "raison" et sens se fondent l'un dans l'autre. A quoi bon vivre pour vivre? les animeaux font ca. nous sommes condamnés à vivre en quelque sorte. avoir un sens à sa vie est bien une raison de vivre, sinon, pourquoi chercher sa place dans la société? point besoin de place si l'on veut vivre pour vivre; autant partir dans les iles.

    par contre, je n'ai pas vu dans cette discussion le notion "d'utilité"... hormis le fait d'etre utile à soi-meme bien entendu, ce qui n'a réellement aucun sens, car cela reviendrait à vivre, pour vivre. et quelle signification peut avoir le fait de faire ce que l'on aime? donc quel sens cela possède? et donc dans quel but cela nous tourne?

  7. #17
    Nielsen Guest

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    tu dis qu'en quelque sorte nous somme condamnés à vivre. C'est exact. Il faudrait au moins vivre et mourir consciemment car il n'ya pas de solutions. Il n'y a que des réponses singulières qui tournent autour d'un néant commun.
    Le comble de l'absurde serait de prétendre se soustraire à l'échec. La vie est échec alors il faut rester maître de sa défaite. Il n'y a que cette contradiction éthique affrontée a la contradiction natale:"Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie"(Malraux)


    Tu résistes tous les jours à la mort. Tu manges, tu te soignes...tout cela pour rester, pour continuer.
    Par ailleurs, la vie peut réellement être vécue comme une mort. Naître, c'est arrivé chez les morts, c'est"déboucher en plein ossuaire"(Beckett) Ce n'est pas de mourir que nous devons incriminer les dieux, mais de vivre.
    La question c'est:la mort donne t-elle un sens à notre vie ou bien lui ôte t-elle toute signification?

    Finalement, tant qu'on se tue pas, on accorde une valeur à l'existence. Camus l'exprime bien quand il dit:" Vivre et par exemple se nourrir, est en soi un jugement de valeur. On choisit de durer dès l'instant qu'on ne se laisse pas mourir, et l'on reconnaît alors une valeur, au moins relative, à la vie."
    Le problème du sens de la vie transcende la division des classes sociales. Que l'on soit Roi comme le protagoniste dérisoire du Roi se meurt ou clochard comme les épaves d'En attendant Godot, la question ultime du sens ou non-sens de la vie et de la mort reste la même.

  8. #18
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    July 2004
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    O? tu veux quand tu veux
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    Par défaut une p**ain dans un monde sans trottoir?

    Difficile de se satisfaire d'une définition de la vie en relation à la mort...

    De même que ne pas être malheureux n'est pas égal à être heureux, ne pas être mort ne signifie pas être en vie.

    Cette façon de coder la réalité en binaire façon Aristoto (A=77A) est une entreprise de fumisterie..

    Chercher une définition positive du sens de la vie suppose un dépassement d'une simple négation immédiate de la mort.

    Trouver SON sens de SA vie inclurait donc une affirmation (restons nietzschéens) d'une valeur transcendante à atteindre (nietzschéisme bancal), ou d'une valeur immanente (humanisme réduit), ou alors d'un refus de valeurs (nihilisme inachevé).

    Ces trois solutions restent imparfaites tant elles demeurent du domaine de l'immédiateté. Approcher au plus près d'un "sens" de la vie" serait plus -à mon sens- a chercher du côté de la dialectique existentielle traversant Plotin, Hegel, Fichte, Kierkegaard, Heidegger, etc.

    Ou comment l'Homme se gagne à travers l'épreuve du négatif. Loin de chercher à exclure la mort dans la quête du sens de la vie, je la placerai plus comme un pallier necessaire dans l'aventure.

  9. #19
    Garrisonsdicks Guest

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    Je pense que la définition de Bichat au départ ("la vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort") désigne le caractère organique de la vie, et dépasse la simple non-contradiction "fumiste", comme tu dis, vie=77vie, puisque Bichat décrit la vie comme "ce qui résiste à la mort", et non comme "ce qui n'est pas mort". Tu vois la nuance?
    Ensuite, je pense que ce qui définit la vie (en tant qu'état), c'est l'état de l'être qui suit (comme effet) la génération, et qui précède (comme cause nécessaire) la corruption.
    J'ai rien d'autre pour l'instant, j'y ai pas assez refléchi, je n'ai rien pour décrire cet état à proprement parler, mais ça va venir, j'ai pas l'temps là. @+

  10. #20
    poly Guest

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    Bonjour a tous et à toutes,

    Je crois que ce qui est merveilleux, c'est que quels que soient le niveau de connaissance qu'une personne peut acquerir a cours de sa vie (Ephémère a raison) Un des grands mystère de la vie; c'est il faut toujours être capable de redevenir ''l'enfant'', retrouver sa joie, son émerveillement, son innocence aussi oserais-je dire!

    Trouver l'harmonie en soi; c'est un long cheminement intérieur...

    Qui suis-je, qu'est-ce que je veux être, qu'est-ce que le bonheur, vers quoi je m'en vais? Qu'est-ce qui m'est essentiel?

    Toutes les questions existentielles ont leur raison d`être,
    il faut savoir apprendre tout en restant personnel aussi...je pense!

    Tchow!
    Poly

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