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Discussion: "De vrais philosophes"

  1. #31
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    Dans ton fondement (je parle bien entendu du cogito)
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    Citation Posté par elbaid Voir le message
    je crois pas que nous évitons le MAL pour faire le BIEN...
    .
    Si le bien et le mal ne sont que des données toutes relatives à notre état de conscience, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas d'existence intrinsèques, comment peut-on éviter systématiquement le mal pour le bien ?

    Décide-t-on de ce qui est bien ou mal ? Ou cela existe-t-il déjà hors de l'esprit de l'individu ?

  2. #32
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    Citation Posté par Showdown Voir le message
    Si le bien et le mal ne sont que des données toutes relatives à notre état de conscience, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas d'existence intrinsèques, comment peut-on éviter systématiquement le mal pour le bien ?

    Décide-t-on de ce qui est bien ou mal ? Ou cela existe-t-il déjà hors de l'esprit de l'individu ?
    bjr..

    on peut pas l'éviter...il est l'épine dorsale de l'homme , comment voulez vous évitez une chose qui est en l'homme....ils n'ont pas d'existences biensur que non..
    A moins de croire au paradis ou en l'enfer , dans ce scénario l'on peut préfigurer un vrai BIEN..un vrai MAL..!

    au regard de l'évolution...je ne vois pas le BIEN évolué en mieux et le MAL évolué en pire...le bien et mal sont une constante ; je ne vois pas le MAL prendre du recul et le bien prendre le dessus...

    DONC de mon avis...c'est un équilibre avec une constante
    et sur le plan individuel...tout autant que sur le plan des civilisations passées !

    Décide t'on de ce qui est bien ou mal ?
    ok je vais prendre un exemple :

    L'inceste...c'est du mal ou du bien ?
    dans le contexte actuel..et de part ma culture ma societé
    ma morale ma religion..et pourquoi pas la philo..MA CONSCIENCE SOCIOLOGIQUE me dit que c mal..
    OK....va pour le mal !
    et pourtant.....
    L'inceste fut certainement une pratique courante a des temps plus anciens...et ce fut meme une exigence pour la survie de l'espece....LE bien et le mal s'adaptent aux conditions humaines...

    et vais te dire mieux....dans le cas extreme ou tu te retrouverais toi et ton épouse sur une ile déserte sans billet de retour....et bien il y a fort a parier que tes enfants nés dans ces conditions (J'espere nombreux) pratiquent l'inceste sans se poser de question morale et ce dans le but unique et avouable de la multiplication..ou de la création...

    ET je te parles pas du canibalisme...lol...!

    dans ta chair autant que dans ton coeur..tu portes les germes des faiblesses et des forces de l'homme...tu peux maintenant les associer au bien ou au mal...mais pas les renier !

    en 73 ...tu connais cet histoire des survivants dans la cordiere des andes.....est ce qu'ils se sont posés la question de savoir si c'etait bien ou mal ? ptet que oui..mais bon...le bien et le mal s'est adapté a la volonté humaine !

    et puis ca fait des milliers d'années que l'on se fou sur la geulle partout dans le monde...alors tu sais les notions de bien et de mal...pffffff ! merci !

  3. #33
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    Citation Posté par mes mots Voir le message
    je ne sais pas si l'on doit mettre des échelles de valeurs dans la façon de vivre la philosophie.
    Contrairement à ce que "prétend" "mes mots" on ne peut dire ce qu'est un vrai philosophe sans rien dire de ce qu'est une vraie philosophie.....
    Or,parmis les "règles de la méthode " qui semblent ne pas intéresser"mes mots" il en est une qui sert de principe
    pour toute philosophie.....
    Une question étant posée on ne saute plus du coq à l'âne,par exemple...

    On reste,ainsi,sur la piste donnée.....

    On ne va plus vers la psychanalyse,la littérature ensuite,
    un peu de philosophie,peut-être,quelques réflexions personnelles,après et,lorsque l'on a tout dit tout est fini....
    On reste comme le montre Heiddeger exemplairement dans:que signifie penser? Ou "der Satz vom Grund" TOUJOURS DANS LA MÊME DIRECTION,SANS COMPROMIS....

    Le propre "de la vraie philosophie" etant,au moins,négativement, "non-alambiquée"....
    Les propositions doivent être aussi claires,distinctes et précises que possibles.....Les "résultats aussi efficients
    égalements.....
    il ne sert donc à rien de ne voir "dans les modèles classiques" de la pensée philosophique quelque chose à copier de quelque manière:
    il faut,méthodiquement,savoir
    soi-même quelle est la différence entre le vrai et le faux
    en la matière....

    Sous ce rapport l'on ne peut connaître le vrai sans son contraire....
    Et une philosophie est forcément erronée si,par exemple, elle n'a pas d'objectif.....
    Cherchez et vous trouverez disait-il mais si rien n'est à chercher, qui a-t-il à trouver?

    Ainsi,très souvent, beaucoup de questions posées sont sans substances.....

    On remarque très vite de cette manière qu'aucune réflexion"sérieuse" n'a servie "d'a priori" pour l'interrogation....
    Pourquoi?
    Parce qu'aucun objectif "éventuel n'a été "pensé" ou même imaginé comme correspondant possible....

    Or,pour aller quelque part,il faut savoir où l'on va....

    Sans ce minimum de "SAVOIR" l'on ne va null part,bien sûr...
    En philosophie il en est de même....
    Mais dans l'art de mentir tout est toujours différent et ne mène à rien...

    Comment donc distinguer"un vrai philosophe" d'un faux?

  4. #34
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    Citation Posté par Brezing-Hamm Voir le message
    Contrairement à ce que "prétend" "mes mots" on ne peut dire ce qu'est un vrai philosophe sans rien dire de ce qu'est une vraie philosophie.....
    bjr :

    Signifier :
    Notifier qqch a qqn de maniere expresse ou par voie de droit...
    C'est faire un choix arbitraire et significatif de la méthode a penser , c'est donner l'illusion que la pensée méthodique ne possede qu'une seule et indivisible forme d'accession au méthodisme de la pensée , c'est faire croire a un idéal de la pensée sous la forme la plus austére qu'il soit....suivre une logique et s'y tenir , quand vient meme la piste fut mal choisi...c'est réduire la pensé a une unilateralité , une obsédansse , un conservatisme opulent... un ultracisme de la méthode épuré ...tel la pensée vierge passant par un "alambic" afin d'en sortir un pur jus soigneusement lavé en bon conformisme dans une méthode préalablement conventionné , réticulé , signifié....sous formes de lois sans le doute ; une position de principe , un préjugé....sans aucune articulation libre de la pensé....

    ET encore je passe sur la complicité de la philosophie avec le pouvoir et la religion...une sorte de trinité , ou l'homme ne conduit plus la réflexion sur sa condition mais s'empetre dans la philosophie méthodique empruntée a d'ancienne forme de pensée

    La philosophie n'est plus q'un fantome..l'ombre d'elle meme , la substance essentielle de la pensé est le questionement libre..le raisonement libre..afin qu'elle puisse porter l'évolution comme il en a était dans le passé...
    L'humanité n'a pas atendu de méthode pour se mettre a penser... placer un objectif dans le questionement , c'est faire de la pensée un déterminisme et l'articuler autour d'un axe conforme a ce que l'on attend de la réflexion dans le conditionement de celle si !
    a ciao...

  5. #35
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    pardon...."sans le conditionement de celle si"..c mieux !

  6. #36
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    mmm NON

    dans..avec...pffff conditioné la pensé quoi !

  7. #37
    03359818 Guest

    Par défaut philosophes: medecins des àmes et des corps

    bonjour,

    Les philosophes sont bel et bien des hommes, imparfaits sont-ils,mais une vieille tradition les oriente: l'étonnement,le quetionnement,la surprise...Il s'agit certes d'une technique,d'une habilité qu'on apprend au fil des jours,toutefois un certain don est envisageable.
    Ces humains philosophes sont d'une vocation universelle,voilà ce qui beau chez eux (il y en a d'autres certes).Cette universalité fait des philosophes des medeciens de l'humanité dans le sens ou ils invitent les humains à se rendre compte de leur réalité,de leur destin eu égard au monde ou on vit,à la societé dans laquelle on participe et on partage les faits de l'existence,à l'histoire qui marque les traces de nos jours et qui en est le témoin.
    Mais pourquoi sont-ils alors des medecins? Je fais allusion à Nietzsche, à Foucault... pour mettre en relief le "diagnostic" d'une societé en mouvement, d'une huma nité en lutte,d'un individu qui hésite, d'une societé qui imite... Ceux-ci ont tous besoin de poser les questions nécessaires pour comprendre,pour agir, pour dépasser les entraves et les contraintes; bref pour acquérir une "santé" vitale. Le souci d'écouter les autres, de les encourager,de briser leur "calme", de mettre en grand jour leur hantise et leur bétise... voilà toute l'oeuvre des philosophes.
    Les philosophes sont des medecins de l'àme, cela va de soi peut-ètre,eu égard à une tradition qui a voulu, depuis Platon, "soigner l'àme" pour octroyer semble-t-il la paix, le bonheur à une humanité qui en est avide et qui ne trouve pas toujours le chemin. Mais les philosophes sont aussi des medecins des corps dans la mesure ou ils défendent le droit à la vie, la nécessité du travail, la satisfaction des besoins. Ils dénoncent, en contre partie, le pouvoir qui accable le corps, qui abuse ses capacités, qui aliène son existence.
    Sans etre des "impérialistes" les philosophes sont "une conscience" de l'humanité, le monopole de la vérité leur manque certes, mais la diversité de leur oeuvre,la culture de la différence, l'universalité de leur objectif les présentent comme des" initiateurs à la vie bienheureuse" qui sait? que sais-je?
    Au terme de cette première participation, je salue tous les membres du Forum, j'attends vos réactions.

  8. #38
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    May 2003
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    Citation Posté par 03359818 Voir le message
    bonjour,

    Les philosophes sont bel et bien des hommes, imparfaits sont-ils,mais une vieille tradition les oriente: l'étonnement,le quetionnement,la surprise....

    Je vous donnerais raison,absolument,si le philosophe était un roi....
    Mais il ne l'est pas.
    Il n'existe donc pas,ainsi,une fonction sociale du philosophe...
    On peut,bien sûr,sous-entendre une telle fonction,lui lier les mains "adroitement" au moyen d'un idéalisme plus ou moins convainquant ou même évident....

    Mais pourquoi donc,au fond?

    Comme vous semblez "pouvoir le dire" le philosophe a échoué(comme la philosophie) comme n'importe quoi d'autre,d'ailleurs....
    L'être humain est incurable....Il le restera donc....
    Et pourquoi,ainsi,ne pas l'accepter?....
    Qui cela peut-il bien gêner?

    Ainsi ,donc,la philosophie ne peut être efficace:
    Il faut donc trouver un chemin plus intelligent,moins transparent:une méthode de recherche plus"scientifique",peut-être(?)

    Comme s'il s'agissait d'une forme "spéciale" de la connaissance, de la forme possible ou utopique d'un pouvoir spirituel réel ou même imaginaire....

    Que quelqu'un puisse donc "suivre" ou non et comprendre ainsi la nécessité de l'exactitude du résultat au-delà de toute autre considération est élémentaire...
    Il faut savoir ce que l'on veut....
    Du vrai ou du paraître....

    Depuis Platon la question est là,qu'Auguste Comte l'ait compris ou non.....n'en déplaise au monde,également, des évidences plates qui ne servent à rien et mènent de même...

    L'intelligence "donc"se" caractérise ainsi....

    Qui ne l'a pas ou ne la "comprend pas" exactement,ne veut pas l'exercer ou prétend déjà l'avoir voilà qui est normal....
    Le couvercle du cercueil se refermera comme la porte du passé,sans doute....

    Donc pouvoir"voir" dans le miroir non pas une image du passé mais une du futur :voilà un rêve intelligent auquel
    il manque la direction herméneutique qui sert....
    C'est pourquoi l'intelligence n'est ni théorique,ni pratique:elle n'est pas non plus forcément "logique"....:elle est cette "technique" qui permet de comprendre"exactement",peut-être....

    A partir de là il devient problématique de prétendre que l'objectif soi ou ne soi pas "philosophique".....
    Car l'intelligence est aussi celle du jugement intelligent,du goût qui lui correspond....
    C'est "à voir" si vous voulez bien me permettre de le dire....

    "Philosopher ou non"(?):
    là n´est donc pas la question:un vrai philosophe ne peut pas s'intéresser pour autre chose....
    Une "vraie philosophie",par contre,n'est pas à débattre:sans intelligence elle ne mène à rien.....

    Il existe,ainsi,déjà suffisamment de faiblesses qui font
    que l'intelligence échoue....Mais si,déjá, le point d'appui
    manque,où va-t-on?
    Pour,donc,qu'un philosophe devienne un roi il faut qu'il en est le pouvoir....

    Est-ce que "l'intelligence est ce pouvoir?
    Est-elle la sage-femme qui fait naître"les vrais philosophes"?

    A vous l'enjeu,s'il vous plaît....

  9. #39
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    slt...l'image du futur oui...

    Comment pensé l'image du futur sans utopie...Mais c vrai aussi que l'on ne changera pas le fond de l'homme...
    Par contre certaines entreprises humaines l'ont conduit par le passé a évoluer..voir a s'améliorer..

    JE me dis que dans le fond...l'idée d'une conquete spaciale serait bénéfique pour l'humanité , mais pas une conquete a l'americaine...une vrai conquete , et ce ne sont pas les moyens techniques qui manquent...

    Ce qui nous manque c la volonté , le désir , l'envie de poussé plus loing dans notre conquete , ptet on a du mal
    a coupé le cordon ombilical...

    On devrait placer l'humanité sur le canapé de freud en premier , et puis avec une bonne dose de philosophie futuriste , en plus du savoir faire et de la connaissance passé....j'ai la certitude du bon fondé d'une tel entreprise..

    "un pti pas pour l'homme un bond pour l'humanité"
    je trouves que l'on devrait philosophé sur cette phrase..

    QU'en pensé vous ??
    En voila une de question avec un objectif !!

  10. #40
    03359818 Guest

    Par défaut "la science ne pense pas"Heidegger

    Citation Posté par Brezing-Hamm Voir le message
    Je vous donnerais raison,absolument,si le philosophe était un roi....
    Mais il ne l'est pas.A vous l'enjeu,s'il vous plaît....
    Bonjour à tous et à toutes,

    Je suis ravi de recevoir de vous cette première réaction à l'égard de ma participation intitulée "philosophes: medecins des àmes et des corps".Qui dit que l'ètre humain est incurable?Qu'est ce que l'histoire de l'humanité si elle n'est ce "struggle",ce militantisme pour vaincre les maladies,les maux de toutes sortes et de toutes sources soient-elles?
    Vous parlez d'ailleurs de l'intelligence,j'exige toujours cette habilité chez les humains ,je soutiens -prétencieusement je l'avoue-:"seuls les intelligents ont le droit de vivre".Je veux dire tout simplement que la vie dans le bon sens nécessite une intelligence, un savoir-faire qui est d'ailleurs un "projet" qui s'ouvre certainement sur le futur que vous ouvriez la vision,le rève vers lui;j'apprécie beaucoup cela.

    Que l'intelligence soit une exigence,nous en sommes parfaitement d'accord mais la limiter à une"exactitude" ou à une "efficacité" voilà le problème.C'est que l'activité philosophique -pour parler d'abord d'elle- se définit ,à mon sens,par une réelle liberté , une claire création, un éveil d'un "je" , un"ego"qui problématise,conceptualise et argumente (comme on dit toujours nous autres profs de philo).C'est d'ailleurs pourquoi j'ai intitulé ma présnte participation par la fameuse citation de Heidegger:"la science ne pense pas";avec la nécessaire remarque qui'il s'agit bien d'une question de méthode "intrinsèque" pour la science et "extrinsèque" concernant la philosophie.Je veux dire si la science se carctérise par cette méthode liée à l'efficacité,à la pensée"technicienne"qui n'a pas manquée de nous émouvoir,franchement,pourquoi vouloir nous cantonner dans une unique voie,un seul chemin?

    J'ai toujours aimé définir la philosophie ainsi: "philosopher, c'est avoir le courage de voir les choses autrement" (je paraphrase peut-ètre Deleuze); cette vision différente est à mon sens le moteur d'une valeur ajoutée par la philosophie.Ceci-dit,la philosophie est en quète d'une "cure" mais à sa manière,elle est un"au-delà"de la science,un dépassement de la technique contre un emprisonnement de l'homme et un empoisonnement de son destin au nom de l'éfficassité ou sous la tutelle des experts et des technocrates.

    Nous arrivons, enfin, à votre point de départ: si le philosophe était roi... C'est cette question platonicienne -si j'ose dire- qui revient toujours! Soyons d'accord sur la désacralisation de la politique pour dire qu'elle est une dimension, entre autres, de l'existence humaine.Dans ce sens là, je rejoins ma première participation pour dire que la pratique philosophique nécessite une lutte,un engagement face au "thanatos politique" selon l'expression de Foucault.

    A vous bye!

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