+ Répondre à la discussion
Page 3 sur 5
PremièrePremière 1 2 3 4 5 DernièreDernière
Affichage des résultats 21 à 30 sur 49

Discussion: "De vrais philosophes"

  1. #21
    Nielsen Guest

    Par défaut

    suite...
    pourquoi qui efface tout, annule, détruit tout sens. Tout entendement particulier.(Ionesco)
    La meilleure des réponses est la non réponse.

  2. #22
    Date d'inscription
    November 2006
    Messages
    51

    Par défaut

    et pourquoi je suis obligé de relire trente-six fois "orange: offre limité à 1000 exemplaire" alors que je cherche à lire les discussions du forum! pourquoi une seule fois ne suffit pas!!!!!
    C'est ce qui s'appelle voir la vie en orange.

    Ce message appelle sans doute une réflexion sur la société de consommation.


    Quant à Platon, il a toujours été habité par les meilleures intentions mais cela ne l'a pas empêché d'être malade le jour de la mort de Socrate, ce qui réduit à néant toute sa philosophie.

  3. #23
    Garrisonsdicks Guest

    Par défaut

    Avec tous vos "pourquoi", y a de quoi se gourrer.
    Le sens du questionnement philosophique ne va pas vers le pourquoi; je pense que le but de la ^philosophie n'est pas de trouver des faits qui seraient les causes ou les buts des phénomènes, mais de poser des questions de droit: "en quoi est il légitime de..."
    Le questionnement du pourquoi, du comment, du pour quoi est celui des disciplines dont la philosophie questionne la légitimité (physique, ontologie, gnoséologie, morale, religion,...).
    C'est parce que beaucoup de philosophes proposent à la fois leur système qui entre dans ces diciplines, et leur questionnement philosophique, que tant de gens font l'amalgame.

    Enfin je pense pour ma part que le questionnement du "pourquoi" qui tend à nous ramener vers une cause ultime des phénomènes (Dieu, le Big Bang,...?) est complètement obsolète, et c'est ce qu'ont compris toutes les sciences à l'issue de la révolution newtonnienne. La question de la cause ultime est inaccessible, et ramène toujours à des spéculations dont on ne peut éprouver la réalité. C'est pourquoi le questionnement scientifique ne cherche pas la cause ultime des phénomènes, mais leurs conditions d'apparition. Même lorsqu'il s'agit de parler du Big bang, on ne cherche pas à savoir pourquoi (la cause) il aurait eu lieu, mais comment, dans quelles conditions il a pu avoir lieu (le contexte initial).

    Les disicplines en "-ique" et en "-logie" décrivent, et la philosophie interroge la légitimité de ces description. Oubliez la question "pourquoi", elle n'est qu'une erreur qui met la philosophie dans le mauvais chemin (cf Kant).

  4. #24
    Date d'inscription
    May 2005
    Localisation
    perpignan
    Messages
    744

    Par défaut

    Citation Posté par Garrisonsdicks Voir le message
    Avec tous vos "pourquoi", y a de quoi se gourrer.
    Le sens du questionnement philosophique ne va pas vers le pourquoi; je pense que le but de la ^philosophie n'est pas de trouver des faits qui seraient les causes ou les buts des phénomènes, mais de poser des questions de droit: "en quoi est il légitime de..."
    Je pense que le sens du questionement philosophique ne va pas vers le "POURQUOI"....pour la bonne et simple raison qu'il est bien incapable de donner une réponse...
    L'introduction a la philosophie possede donc ses limites ;
    et ce questionement humain est légitime et ne devrait pas etres considéré comme une erreur .... et la philo n'a ni bon..ni mauvais chemin , elle n'est que l'apendice de la pensé...enfin...a mon sens !!

    De ce que tu dis la philosophie possede donc un cadre rigide....méthode , fonction , matiere , droit , histoire, sujet...et
    possede meme certaines questions interdite ou califié de "erreur" de "non sens".."non légitime"....A quand l'inquisition ?????....non je plaisante...!!!

    Mais je reconnais que le "pourquoi" s'oppose a la raison.. et surtout a la science , a la religion , a la philosophie....car meme si l'on prouver l'existence de dieu et que la science m'explique le "COMMENT"....il y aura toujours un "POURQUOI" pour semer le trouble ds l'esprit des hommes....ce qui m'emene a penser qu'il y a une idée d'infini...de non limite...le pourquoi est un raisonement sans fin et il n'aura jamais de légitimité car il n'aura jamais d'aboutissant....j'explore le conscient humain sous toutes ses coutures....merci !

  5. #25
    Date d'inscription
    November 2006
    Localisation
    pays des ch'tis
    Messages
    270

    Par défaut

    Citation Posté par Garrisonsdicks Voir le message
    Avec tous vos "pourquoi", y a de quoi se gourrer...
    je cite aussi le message d'elbaid. vous etes tres interessant, et pour le coup très complémentaire, je tente alors de poursuivre, en acceptant tous vos propos, sans vous flatter, pour essayer d'avancer...

    c'est très juste de dire que la philosophie a laché "le pourquoi" car elle ne peut pas y arriver. Signe d'humilité? car renoncement, alors "sagesse"... mais restons prudent avec ces mots tout de meme.
    peut-on établir une pyramide? je n'ai pas dis une hiérarchie attention.
    -à la base: toutes les sciences descriptives.
    -Ceci englobé par la philosophie.
    -elle-meme englobée par la métaphysique.

    mais par quoi Diable est englobé la métaphysique est necessairement tout le reste? car si l'on se pose cette question, et donc tous ces "pourquoi", c'est bien que cela doit exister, mais on ne le voit pas, ou pas encore. disons que ce n'est pas visible, que c'est invisible. Mais l'homme fait necessairement des effort pour s'en approcher. (attention, je ne parle pas de divinité, c'est à chacun d'interpréter). On peut voir ca par rapport au mot paradigme: une sorte de bocal dans lequel notre pensée se trouve. et derrière ce bocal, un autre bocal, puis encore un autre...etc...petit à petit, nous cassons le bocal qui se trouve devant nous. Au passage, certins auteurs, dans l'histoire, en ont peut etre casser trop d'un coup, d'ou leur "gloire" posthume.

    Mais cela me géne un peu. si je suis d'accord avec ce que vous dites, et c'est bien le cas, j'en déduit logiquement que la philosophie n'est rien d'autre qu'un outil, tout comme un gouvernement dans le fonctionnement d'un pays...
    un outil en lui-meme: ce n'est rien. Il n'est quelquechose, il n'existe, il n'est utile que relativement à autre chose, à quoi il doit necessairement etre subordonné, puisque c'est un outil: il rend une aide, un service. Le marteau n'est rien sans l'ouvrier qui l'utilise.

    "L'outil est le prolongement de la main" Karl Marx.

    Ainsi, l'outil est forcément au service de quelquechose. mais de quoi?
    alors à quoi sert la philosophie, au sens de quel but poursuit elle en questionnant? elle ne tourne pas dans le vide tout de meme?
    par exemple à améliorer les connaissances...
    mais à quoi cela sert d'améliorer les connaisances?
    et ce à quoi cela sert, à quoi ca sert? etc...
    ce genre de question semble bien inévitable. alors je suis entièrement d'accord pour dire "lachons le pourquoi" (ou bien linchons...), mais il faut bien savoir une chose: "pourquoi" lacher "le pourquoi"?

    Et d'ailleurs, pourquoi philagora? quel est le but des concepteurs du site? est-ce une simple idée qui leur est venu sans but? veulent-ils faire de l'argent? j'en doute. veulent-ils passer leur temps? cherchent-ils à nous faire discuter? vraisemblablement, puisque dans ce forum "discuter, échanger...", ils interviennent peu par rapport au autres forums. donc ils ont pu créer ce site essentiellement pour les terminales et étudiants en philosophie; mais pourtant, ce forum sur lequel nous discutons s'avère particulièrement populaire... pourquoi?

    Au passage, étant donné que "Le pourquoi" regarde "devant", attachons nous à regarder dérrière, "La cause". c'est exactement le meme raisonnement qui se produit: pourquoi le bigbang? et bien c'est un formidable coup de chance qui a fait se regrouper plein de matière ou je ne sais quoi qui par un hasard miraculeux à donner naissance à la matière terrestre, à l'eau et aux saisons... mais pourquoi?...etc...

    il faut bien simplifier les choses complexes, et s'en tenir à une seule reponse, sinon c'est encore l'inertie, l'inanité, le vide peut-etre. c'est dailleurs un grand principe de la méthode scientifique: la modélisation ou la simplification de la réalité. On s'en tient à quelques hypothèses simples. Ca aide. peut-etre pourrions nous trouver une raison assez valable, universellement parlant, pour philosopher, quelquechose d'utile quoi, qui rende service à tout le monde; puis arreter de se poser le "pourquoi", ou le "à quoi" suivant.
    Ou peut etre meme, histoire de faire encore plus simple, ne se poser aucun "pourquoi" ni aucune question en "quoi". C'est le mieux pour moi, mais encore faut-il savoir pourquoi?

    aimez vous ce vide? ou plutot Le Vide? cette Ile? cette bulle dans l'air?

    "La rose est sans pourquoi, fleurit parce qu'elle fleurit...
    Angélius silésius.

    "Au fond le plus secret de son etre, l'homme n'est véritablement que s'il est, à sa manière, comme la rose: sans pourquoi..."

    Martin Heidegger.

  6. #26
    Date d'inscription
    May 2005
    Localisation
    perpignan
    Messages
    744

    Par défaut

    L'outil est le prolongement de la main...
    La philosophie serait le prolongement de la pensée..

    A quel période de son histoire l'homme s'est il aproprié l'outil ?
    A quel période de son l'histoire l'homme s'est il aproprié la philisophie ?
    Quel est le plus ancien texte philosophique ? quelq'un peut il répondre a cette question ?

    Encore que..la philosophie peut etre nait en meme temps que la conscience , donc bien avant l'écriture ?
    Donc elle est un sens innée...
    Le "POURQUOI" regarde devant...oui je trouve aussi et le "a quoi ca sert " prouve cette vision futuriste , l'essenciel de la pensée philosophique ne serait elle pas de s'interroger sur le futur ?
    apres tout , toutes réflexions amenent a s'interroger sur le pourquoi du comment...et les grands textes philosophiques du passé se sont souvent porter sur la "condition humaine"...

    L'homme ne devrait pas etre au service de la philosophie
    mais la philosophie devrait etre au service de l'homme...
    Elle est un outil de jugement , d'amélioration , de construction...elle sert a apréander l'évolution de l'esprit humain , mais je trouve qu'il existe un décalage entre l'etat dans lequel nous sommes et la pensé que l'on formule a ce moment la....pour moi nos pensés sont essenciellement tournés vers le futur avec quelques résurgence du passé (culture , savoir ) ce qui place la conscience humaine dans une sorte de conflit éternel entre son contexte actuel et sa pensé progréssiste , évolutive .... OUI j'ai bien envie de casser quelques bols d'avance....mais l'on me traitera d'utopiste !

    alors La philosophie peut elle etre utopique ?

  7. #27
    Garrisonsdicks Guest

    Par défaut

    Titouan a dit:
    -à la base: toutes les sciences descriptives.
    -Ceci englobé par la philosophie.
    -elle-meme englobée par la métaphysique.
    L'arbre cartésien des sciences?
    Puis-je me permettre une réserve? Je pense que la philosophie interroge même la métaphysique (par exemple Kant qui questionne les fondements de la métaphysique pour en faire la critique afin de justifier sa volonté de la remettre dans le droit chemin). Du coup, si l'on veut faire un jeu de poupées russes, je mettrais la métaphysique avec les sciences empiriques, issues des sciences hypothético-déductives (maths, logique,...), le tout englobé et questionné par la philosophie. Voyez?

    Pour elbaid:
    Pour moi le but du questionnement philosophique est de rétablir une connaissance vraie et sûre après le passage désastreux du scepticisme, afin de fournir à l'Homme les outils pour atteindre la sagesse. En ce sens elle est utopique.
    elle est un sens innée
    Peut-être pas, si on la considère comme une prise de recul par rapport au culte de l'évidence des Hommes dans l'attitude naturelle (par exemple le fait de se demander si la liberté est évidente, si finalement on se baigne deux fois dans le même fleuve ou non, etc...). Dans ce sens elle est aussi une réaction au scepticisme et aux illusions des évidences, et elle vient seulement en troisième (après l'attitude naturelle et l'attitude sceptique) dans la façon dont nous appréhendons le monde.

    Le "POURQUOI" regarde devant
    Le "pourquoi" cherche les causes des phénomènes (pas les raisons, les causes)). Il est uniquement retrospectif, et surtout spéculatif, parce que les vraies causes des phénomènes sont inaccessibles à des êtres qui perçoivent le monde par des jugements de valeur (nous).
    Le "pour-quoi" (en deux mots) est peut-être prospectif, mais selon moi un tel questionnement fait fausse route parce qu'il cherche la cause après l'effet (or toute cause est forcément antérieure à son effet). Comme je l'avais dit plus tôt, je ne crois pas aux causes finales (désolé Aristote).

    L'homme ne devrait pas etre au service de la philosophie
    L'est-il? Tu dis toi-même qu'elle est un outil (je dirais plus une méthode, un mode d'emploi du questionnement). Je ne pense pas qu'il y ait de relation de domination entre ce qu'on appelle "philosophie" et l'Homme. La philosophie est une attitude, un mode de questionnement des évidences et des doutes. L'attitude philosophique cherche la connaissance vraie, en effet, pour l'Homme. Mais il n'y a pas de domination: c'est un geste, si on veut, par l'Homme, pour l'Homme.

    pour moi nos pensés sont essenciellement tournés vers le futur avec quelques résurgence du passé (culture , savoir ) ce qui place la conscience humaine dans une sorte de conflit éternel entre son contexte actuel et sa pensé progréssiste , évolutive
    Un conflit, ou une complémentarité? Le questionnement du passé, la rétention, le ressouvenir, peu importe comment tu l'appelles, ne sert-il pas simplement à mieux anticiper et appréhender les évènements présents et à venir? (cf la notion de présent élargi chez Husserl; je crois que je vais faire un post là-dessus).

    Pour finir, je suis (quand même) d'accord avec toi, elbaid, le questionnement philosophique est un peu utopiste. Son but est bien, je pense, de connaître ce qui est VRAI, pour savoir ce qui est BIEN. Parce que c'est la connaissance et l'action dans le sens de ce qui est BIEN qui fait la sagesse.

  8. #28
    Date d'inscription
    May 2005
    Localisation
    perpignan
    Messages
    744

    Par défaut

    IL y a eu des pensés utopiques qui sont devenues a demi réalité....le socialisme en est elle une ?

    IL a donc fallu la sagesse des pensés pour concevoir et atteindre la connaissance sufisante ....ou plutot l'expérience des conditions humaines et la réflexion a son sujet conduisent la pensé vers plus de sagesse...

    Et pourtant j'ai comme l'impréssion que l'évolution ne prouve pas cet " avancé" vers le "bien"... parfois je me dis qu'au final la forme change mais pas le fond...
    L'idée du "BIEN" me gene un peu...en ce sens ou la connaissance du "MAL" nous aide a concevoir le "BIEN" et vice et versa , sans le "MAL" comment identifier le "BIEN"....

    Quel est le sens oposé de la "SAGESSE"....ce mot revient souvent , je serais curieux de savoir son opposé ?
    SAGESSE : modération , circonspection , prudence..
    Etre sage c'est etre prudent ...lol...la prudence est donc de rigeur dans l'esprit humain !
    Alors de quoi l'homme a t'il peur ?

    Précédement c'est vrai que je me contredis .... et je souhaites réellement que la fonction philosophique soit une recherche vers la sagesse et le bien....mais pas seulement pour son propre égo...mais pour améliorer et apréhender le futur de l'humanité....et je trouves meme qu'elle n'est pas assez écouter !

  9. #29
    Pasencore Guest

    Par défaut

    Citation Posté par éphémère Voir le message
    C'est ce qui s'appelle voir la vie en orange.

    Ce message appelle sans doute une réflexion sur la société de consommation.


    Quant à Platon, il a toujours été habité par les meilleures intentions mais cela ne l'a pas empêché d'être malade le jour de la mort de Socrate, ce qui réduit à néant toute sa philosophie.
    -Est-ce que Platon aurait manqué de confiance?

    La couleur Orange pour votre information est la couleur de
    la confiance!!!

    Pasencore

  10. #30
    Date d'inscription
    May 2005
    Localisation
    perpignan
    Messages
    744

    Par défaut

    Citation Posté par Pasencore Voir le message
    Ciao Pasencore
    je crois pas que nous évitons le MAL pour faire le BIEN...
    IL y un raport d'équilibre entre les deux...et ce sont des données toutes relatives a notre état de conscience..
    Le bien et le mal...sont l'expréssion du doute , de nos peurs , de nos angoisses...mais aussi de nos volontés , nos espoirs..ect ect..

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts