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Discussion: "De vrais philosophes"

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  1. #1
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    March 2005
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    ma première question a été de savoir si dieu ou des etres surnaturels existent, beaucoup d'enfants doivent se la poser...

    structuralisme, j'ai regardé la définition mais ça ne me sert pas à grand chose. ça a servi à quoi cette "façon de penser"? a-t-on découvert ou expliqué des choses remarquables?

  2. #2
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    July 2006
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    Par défaut reformulation à l'infini

    On ne voit qu'à travers le prisme du langage, voilà à quoi a peut-être servi le structuralisme, à la prise de conscience du déterminisme du langage dans notre façon de conceptualiser et donc de penser. On débat sur un objet de pensée à travers une structure langagière. On pense parler d'un objet, mais en fait on ne parle que de langage, on ne fait que définir et donc utiliser un système de synonymes et de contraires, on décrypte...
    Ici, donc, la question des vrais et des faux philosophes, on a eu par exemple des associations sémantiques comme "vrai" = intelligent...
    Pour moi le structuralisme est une philosophie humble, qui de façon minimale, indique que la philosophie, à l'instar de la littérature, des mathématiques, des sciences physiques, des arts, de la psychologie, de la sociologie, de la psychanalyse, de la politique etc, ne fait que déplacer des termes et donc des formes, on peut ainsi dire que l'on crée une esthétique du signe, à chaque fois que l'on réfléchit...à quoi ça sert aussi la philosophie dans son sens le plus noble et le moins humble? à cibler, à définir et à différencier les formes, comme par exemple ici la forme du mot "vrai" et la forme du mot "faux", et
    l' énumération de leurs associations sémantiques respectives. Au sens minimal donc, la philosophie dite noble (ou vraie pour continuer le débat) ne fait pas plus en terme d'utilité et de réflexion que la philosophie structuraliste (dite fausse ou "fourre-tout", énnoncé avec lequel je ne suis pas d'accord évidemment), c'est une action langagière. Et les poètes deviennent magiciens.

  3. #3
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    March 2005
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    j'avoue que certaines choses m'échappent dans ce que t'as écrit....genre esthetique du signe, je suis paumé

    mais passons, comment peux tu etre sur que "l'on ne voit qu'à travers le prisme du language", je n'y crois simplement pas... je pense plutôt que c'est de notre façon de penser qu'est né le language.
    et si on prenait un exemple, celui de la programmation en informatique. J'ai l'impression que la difficulté vient plutot du language, de la façon d'exprimer les ordres que l'on donne à l'ordi plutot que des raisonnements.

    je vais continuer à proceder par des exemple, peut etre simplement les citer et y réflechir plus tard. je reconnais que par exemple dans un pays étranger quand je résonne ou que je veux dire quelque chose je le pense d'abord en français puis après je traduit, il y a bien un lien avec le raisonnement.
    mais c'est pour communiquer. alors on peut se demander comment font les sourds muets?, ou plutot, s'il existe des gens qui n'ont pas appris à parler.
    Les pieuvres sont dites astucieuses, je sais pas si on peut dire qu'elles raisonnent, mais elles le font sans manipuler des "termes et donc des formes".

  4. #4
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    July 2006
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    les sourds-muets fonctionnent avec un alphabet gestuel, le geste peut faire signe aussi donc. Quant à l'esthétique du signe, il y a la caligraphie chinoise, l'agencement des mots dans les poèmes, le sens de la formule dans la rhétorique théorique etc, esthétique sonore et visuelle au niveau et de la forme phonique et de la forme graphique. Au niveau sémantique, chaque domaine à son champ léxical de prédilection, prenons la politique: discours, solidarité, libéralisme, travail, élection, parlement...et tu prend tous les acteurs de la politique, les mêmes mots sortiront de leurs bouches. évident certes mais lorsqu'il s'agit de se l'appliquer à soi et de saisir ses propres déterminismes langagiers, moins évident à déceler, notre façon de penser dis-tu est donc collective sous le sceau du langage...alors penser par soi même est parfois illusoire.

    Ensuite si au début les hommes ont crée le langage, ensuite ils ont été précédé par lui confer les citations suivantes:
    "La première manière d'écrire n'est pas de peindre les sons mais les objets même, soit directement comme faisaient les Mexicains, soit par des figures allégoriques comme firent les Egyptiens." JJ rousseau
    "Les noms des choses parlées ont été l'imitation de leurs sons, et les noms des choses, écrits, l'imitation de leurs formes."Voilà pour les origines du langage.
    et voilà maintenant son prisme:
    "L'étrange air de famille de toutes les pensées hindoues, grecques et allemandes ne s'explique que trop bien. Quand il y a parenté linguistique, il est inévitable qu'une philosophie commune de la grammaire (...)prédispose la pensée à produire des systèmes philosophiques qui se développent de la même manière." Nietzche.
    oui lorsqu'on va dans un autre pays on traduit mais on reste toujours dans le champ du signifiant ou du mot, et si on mime, le geste aussi un mot. et lorsqu'on voyage au sein de l'europe, il y a parenté linguitique, cad toutes nos langues sont issues du latin ou du grec etc...on est pour la majorité athée, monothèiste, on dit "je", on met le pronom personnel avant le verbe, donc le sujet est plus important que l'action: je mange une soupe...alors que dans s'autres langues non européennes, africaines par exemple: l'action est plus importante que la personne qui fait cette action: manger soupe...hagège: "Au français "m'a cueilli" correspond en créole une succession "sortir/arriver/cueillir/venir/donner/moi." La français est donc aussi une langue économique, d'où l'utilisation des homonymes pour limiter les combinaisons.
    Mais tout ce que je te raconte là est du domaine de la linguistique, qui sculpte ici ma pensée...ma seule marge de manoeuvre est mon goût et ma prédérence
    pour ce système de pensée mais aussi de ne pas rester cloitrer dans celui-ci et de pouvoir me mouler dans d'autres système de pensée, c cela le structuralisme, c être attentif à la structure de chaque système de pensée. On peut savoir ce à quoi une personne s'intéresse et anticiper sa manière de penser ou sa réponse, en fonction des termes léxicaux qu'elle emploit, tout ça pour dire que le langage alphabétique peut être aussi carré que le langage algébrique...tels assocations de mots aboutissent à tels résultats.
    par exemple un scientifique mateux va accorder autant d'importance à la vie animale qu'à la vie humaine, va invoquer le rationalisme de descartes et de kant, va aller vers le détail sans relier etc
    un littéraire accordera plus d'importance à la vie humaine ou dans le structuralisme il s'agit d' aller dans le global et de relier.
    un philosophe doit avoir conscience de ce déterminisme, sinon il se cantonnera toujours dans un système de pensée unique et utilisera tjs le même champ léxical...

  5. #5
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    March 2005
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    Par défaut message 1852394...

    c'est carré en maths parce qu'il y a certaines règles qui font qu'on arrive à déterminer si une phrase est vraie ou fausse ou on sait pas.
    ma difficulté en philo c'est que j'arrive pas à dire si quelque chose est vraie ou fausse, c'est je sais pas partout.

    peut etre y a t-il un déterminisme mais la cause ne me semble pas être le language, c'est simplement le fonctionnement naturel du cerveau. Celui ci selon l'environnemnent fait des associations d'idées, des raisonnements dont on n'est même plus conscient. ça doit etre de cette façon que l'on a appris à parler.
    et est ce que tu penses que les sourd muet s'imaginent faire des gestes pour raisonner?

    ah, mais en fait ce déterminisme du language te passionnait déja depuis que t'es inscrite et c'est pour ça que ton pseudo c'est mes mots...

    et sinon, rien à avoir, mais j'ai lu un truc etonnant sur la mémoire à court terme et à long terme. je ne suis pas biologiste mais j'ai compris qu'il y avait un transfert des souvenir de l'hippocampe à je sais plus quoi, et que c'est ainsi que certains souvenirs restent et que d'autre disparaissent. C'est ainsi que certaines personnes se rappellent de souvenirs lointains mais pas ceux qui sont récents.
    et puis encore une autre hypothèse que j'ai lue aussi, ce sont les transmissions de signaux prolongées entre neurones, ça doit etre une des mécanismes de la mémoire.

    quand aux litteraires et aux matheux c'est vrai qu'ils ne s'interessent pas aux mêmes aspects des choses, ne se posent pas les mêmes questions, mais pour en revenir à ce que je disais au début du message, ne doivent-ils pas tous déterminer si les idées sont TRUE ou FALSE ou FAIL.

  6. #6
    03359818 Guest

    Par défaut philosophes: medecins des àmes et des corps

    bonjour,

    Les philosophes sont bel et bien des hommes, imparfaits sont-ils,mais une vieille tradition les oriente: l'étonnement,le quetionnement,la surprise...Il s'agit certes d'une technique,d'une habilité qu'on apprend au fil des jours,toutefois un certain don est envisageable.
    Ces humains philosophes sont d'une vocation universelle,voilà ce qui beau chez eux (il y en a d'autres certes).Cette universalité fait des philosophes des medeciens de l'humanité dans le sens ou ils invitent les humains à se rendre compte de leur réalité,de leur destin eu égard au monde ou on vit,à la societé dans laquelle on participe et on partage les faits de l'existence,à l'histoire qui marque les traces de nos jours et qui en est le témoin.
    Mais pourquoi sont-ils alors des medecins? Je fais allusion à Nietzsche, à Foucault... pour mettre en relief le "diagnostic" d'une societé en mouvement, d'une huma nité en lutte,d'un individu qui hésite, d'une societé qui imite... Ceux-ci ont tous besoin de poser les questions nécessaires pour comprendre,pour agir, pour dépasser les entraves et les contraintes; bref pour acquérir une "santé" vitale. Le souci d'écouter les autres, de les encourager,de briser leur "calme", de mettre en grand jour leur hantise et leur bétise... voilà toute l'oeuvre des philosophes.
    Les philosophes sont des medecins de l'àme, cela va de soi peut-ètre,eu égard à une tradition qui a voulu, depuis Platon, "soigner l'àme" pour octroyer semble-t-il la paix, le bonheur à une humanité qui en est avide et qui ne trouve pas toujours le chemin. Mais les philosophes sont aussi des medecins des corps dans la mesure ou ils défendent le droit à la vie, la nécessité du travail, la satisfaction des besoins. Ils dénoncent, en contre partie, le pouvoir qui accable le corps, qui abuse ses capacités, qui aliène son existence.
    Sans etre des "impérialistes" les philosophes sont "une conscience" de l'humanité, le monopole de la vérité leur manque certes, mais la diversité de leur oeuvre,la culture de la différence, l'universalité de leur objectif les présentent comme des" initiateurs à la vie bienheureuse" qui sait? que sais-je?
    Au terme de cette première participation, je salue tous les membres du Forum, j'attends vos réactions.

  7. #7
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    May 2003
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    Citation Posté par 03359818 Voir le message
    bonjour,

    Les philosophes sont bel et bien des hommes, imparfaits sont-ils,mais une vieille tradition les oriente: l'étonnement,le quetionnement,la surprise....

    Je vous donnerais raison,absolument,si le philosophe était un roi....
    Mais il ne l'est pas.
    Il n'existe donc pas,ainsi,une fonction sociale du philosophe...
    On peut,bien sûr,sous-entendre une telle fonction,lui lier les mains "adroitement" au moyen d'un idéalisme plus ou moins convainquant ou même évident....

    Mais pourquoi donc,au fond?

    Comme vous semblez "pouvoir le dire" le philosophe a échoué(comme la philosophie) comme n'importe quoi d'autre,d'ailleurs....
    L'être humain est incurable....Il le restera donc....
    Et pourquoi,ainsi,ne pas l'accepter?....
    Qui cela peut-il bien gêner?

    Ainsi ,donc,la philosophie ne peut être efficace:
    Il faut donc trouver un chemin plus intelligent,moins transparent:une méthode de recherche plus"scientifique",peut-être(?)

    Comme s'il s'agissait d'une forme "spéciale" de la connaissance, de la forme possible ou utopique d'un pouvoir spirituel réel ou même imaginaire....

    Que quelqu'un puisse donc "suivre" ou non et comprendre ainsi la nécessité de l'exactitude du résultat au-delà de toute autre considération est élémentaire...
    Il faut savoir ce que l'on veut....
    Du vrai ou du paraître....

    Depuis Platon la question est là,qu'Auguste Comte l'ait compris ou non.....n'en déplaise au monde,également, des évidences plates qui ne servent à rien et mènent de même...

    L'intelligence "donc"se" caractérise ainsi....

    Qui ne l'a pas ou ne la "comprend pas" exactement,ne veut pas l'exercer ou prétend déjà l'avoir voilà qui est normal....
    Le couvercle du cercueil se refermera comme la porte du passé,sans doute....

    Donc pouvoir"voir" dans le miroir non pas une image du passé mais une du futur :voilà un rêve intelligent auquel
    il manque la direction herméneutique qui sert....
    C'est pourquoi l'intelligence n'est ni théorique,ni pratique:elle n'est pas non plus forcément "logique"....:elle est cette "technique" qui permet de comprendre"exactement",peut-être....

    A partir de là il devient problématique de prétendre que l'objectif soi ou ne soi pas "philosophique".....
    Car l'intelligence est aussi celle du jugement intelligent,du goût qui lui correspond....
    C'est "à voir" si vous voulez bien me permettre de le dire....

    "Philosopher ou non"(?):
    là n´est donc pas la question:un vrai philosophe ne peut pas s'intéresser pour autre chose....
    Une "vraie philosophie",par contre,n'est pas à débattre:sans intelligence elle ne mène à rien.....

    Il existe,ainsi,déjà suffisamment de faiblesses qui font
    que l'intelligence échoue....Mais si,déjá, le point d'appui
    manque,où va-t-on?
    Pour,donc,qu'un philosophe devienne un roi il faut qu'il en est le pouvoir....

    Est-ce que "l'intelligence est ce pouvoir?
    Est-elle la sage-femme qui fait naître"les vrais philosophes"?

    A vous l'enjeu,s'il vous plaît....

  8. #8
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    slt...l'image du futur oui...

    Comment pensé l'image du futur sans utopie...Mais c vrai aussi que l'on ne changera pas le fond de l'homme...
    Par contre certaines entreprises humaines l'ont conduit par le passé a évoluer..voir a s'améliorer..

    JE me dis que dans le fond...l'idée d'une conquete spaciale serait bénéfique pour l'humanité , mais pas une conquete a l'americaine...une vrai conquete , et ce ne sont pas les moyens techniques qui manquent...

    Ce qui nous manque c la volonté , le désir , l'envie de poussé plus loing dans notre conquete , ptet on a du mal
    a coupé le cordon ombilical...

    On devrait placer l'humanité sur le canapé de freud en premier , et puis avec une bonne dose de philosophie futuriste , en plus du savoir faire et de la connaissance passé....j'ai la certitude du bon fondé d'une tel entreprise..

    "un pti pas pour l'homme un bond pour l'humanité"
    je trouves que l'on devrait philosophé sur cette phrase..

    QU'en pensé vous ??
    En voila une de question avec un objectif !!

  9. #9
    03359818 Guest

    Par défaut "la science ne pense pas"Heidegger

    Citation Posté par Brezing-Hamm Voir le message
    Je vous donnerais raison,absolument,si le philosophe était un roi....
    Mais il ne l'est pas.A vous l'enjeu,s'il vous plaît....
    Bonjour à tous et à toutes,

    Je suis ravi de recevoir de vous cette première réaction à l'égard de ma participation intitulée "philosophes: medecins des àmes et des corps".Qui dit que l'ètre humain est incurable?Qu'est ce que l'histoire de l'humanité si elle n'est ce "struggle",ce militantisme pour vaincre les maladies,les maux de toutes sortes et de toutes sources soient-elles?
    Vous parlez d'ailleurs de l'intelligence,j'exige toujours cette habilité chez les humains ,je soutiens -prétencieusement je l'avoue-:"seuls les intelligents ont le droit de vivre".Je veux dire tout simplement que la vie dans le bon sens nécessite une intelligence, un savoir-faire qui est d'ailleurs un "projet" qui s'ouvre certainement sur le futur que vous ouvriez la vision,le rève vers lui;j'apprécie beaucoup cela.

    Que l'intelligence soit une exigence,nous en sommes parfaitement d'accord mais la limiter à une"exactitude" ou à une "efficacité" voilà le problème.C'est que l'activité philosophique -pour parler d'abord d'elle- se définit ,à mon sens,par une réelle liberté , une claire création, un éveil d'un "je" , un"ego"qui problématise,conceptualise et argumente (comme on dit toujours nous autres profs de philo).C'est d'ailleurs pourquoi j'ai intitulé ma présnte participation par la fameuse citation de Heidegger:"la science ne pense pas";avec la nécessaire remarque qui'il s'agit bien d'une question de méthode "intrinsèque" pour la science et "extrinsèque" concernant la philosophie.Je veux dire si la science se carctérise par cette méthode liée à l'efficacité,à la pensée"technicienne"qui n'a pas manquée de nous émouvoir,franchement,pourquoi vouloir nous cantonner dans une unique voie,un seul chemin?

    J'ai toujours aimé définir la philosophie ainsi: "philosopher, c'est avoir le courage de voir les choses autrement" (je paraphrase peut-ètre Deleuze); cette vision différente est à mon sens le moteur d'une valeur ajoutée par la philosophie.Ceci-dit,la philosophie est en quète d'une "cure" mais à sa manière,elle est un"au-delà"de la science,un dépassement de la technique contre un emprisonnement de l'homme et un empoisonnement de son destin au nom de l'éfficassité ou sous la tutelle des experts et des technocrates.

    Nous arrivons, enfin, à votre point de départ: si le philosophe était roi... C'est cette question platonicienne -si j'ose dire- qui revient toujours! Soyons d'accord sur la désacralisation de la politique pour dire qu'elle est une dimension, entre autres, de l'existence humaine.Dans ce sens là, je rejoins ma première participation pour dire que la pratique philosophique nécessite une lutte,un engagement face au "thanatos politique" selon l'expression de Foucault.

    A vous bye!

  10. #10
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    May 2005
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    Par défaut

    super...j'adore...

    merci.

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