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Discussion: mourir pour des idées...

  1. #1
    Date d'inscription
    November 2006
    Localisation
    pays des ch'tis
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    270

    Par défaut mourir pour des idées...

    seriez vous prets à mourir pour des idées?

  2. #2
    Spring-Gal Guest

    Smile Quelle belle question...


    Alors ça c'est une question !!

    Mourir pour ses idées...
    Emily Davison l'a fait.
    Est-ce que je l'admire ?
    Oui... et Non. Je pense que défendre une cause, c'est quelquechose que seuls les vivants peuvent faire !! ^^

    Je ne serai pas prête à être une héroïne morte.
    Je préfère garder mes idées, et rester vivante, pour les transmettre à de futures générations. =)

    (k) Gros bizoux à tous !! (k)
    Spring-Gal

  3. #3
    Date d'inscription
    September 2001
    Localisation
    dans le nord
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    29

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    Ce genre de formule est employé par des vieillards....
    Il est aisé d'en conclure que c'est un attrape- nigaud.
    Une idée est une abstraction, si on l'érige en réalité absolue on en fait une reine.
    Une réalité vivante vaut toutes les idées du monde.
    Si ceux qui prononcent cette formule montraient l'exemple cela éviteraient des millions de morts. Donc messieurs dames passez les premiers.
    On peut toujours se remettre en mémoire la chanson de Brassens.

  4. #4
    gereve Guest

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    Non, ne ne mourrais pas pour des idées, je ne tuerais pas non plus, car depuis que je suis sur terre, j 'ai souvent changé d'idées.

    par contre, je serais peut-être prêt à mourir pour des valeurs, le respect de la vie, par exemple. Si on me contraignait à torturer sous peine de mort, je ne le ferais sans doute pas ( question de courage ), quitte à mourir; D'ailleurs que vaut une vie polluée par le souvenir de ses exactions ?

  5. #5
    Date d'inscription
    November 2006
    Localisation
    pays des ch'tis
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    270

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    certains croient en la force, meme en le pouvoir des idées...

    pensez-vous que les idées font tourner le monde?

  6. #6
    Date d'inscription
    July 2006
    Messages
    121

    Par défaut philosophie du héros?entre courage et roulette russe

    mourir pour ses idées pré-suppose, de fortes convictions, et par extension du dogmatisme, d'avoir été conditionné par une pensée unique. Si au premier abord on peut penser que le combat pour la liberté et des avancées sociales et historiques sont des causes bien plus grande que la vie
    d'un seul homme, au second abord, force est de constater que l'homme mort ne peut plus se battre pour ses idées...aussi ce n'est pas toujours une action honorable et qui peut entraîner la mort d'innocents comme les attentats des kamikazes. Après bien sûr que les casques bleus ou les troupes militaires qui sont envoyé sur le terrain pour protéger les civils sont courageux...bien sûr que la révolution française a été utile.

    je joins à mon message un texte de luc ferry qui s'exprime plus clairement que moi à propos des causes du mouvement philosophique humaniste: " Du scientisme à la Jules Verne au communisme de Marx, en passant par le patriotisme du XIX ème siècle, ces grandes utopies humaines -trop humaines- ont eu au moins le mérite, un peu tragique il est vrai, de tenter l'impossible: réinventer des idéaux supérieurs, sans sortir pour autant, comme le faisaient les grecs avec le cosmos et les chrétiens avec Dieu, des cadres de l'humanité elle même. En clair 3 façons de sauver sa vie ou de justifier sa mort, cela revient au même, en la sacrifiant pour une cause supérieure: la révolution, la patrie, la science.(....) Ces nouvelles religions ont beaucoup tué. (...) Quand bien même on se dévouerait pour une cause sublime, dans la conviction que l'idéal est infiniment supérieur à sa vie, il reste qu'au final, c'est toujours l'individu qui souffre et qui meurt en tant qu'être particulier, et nul autre à sa place. Face à cette mort personelle, le communisme, le scientisme, le nationalisme et tous les autres "ismes" qu'on voudra mettre à leur place risquent fort de n' apparaître un jour ou l'autre que comme des abstractions désespérément vides."

  7. #7
    Date d'inscription
    November 2006
    Localisation
    pays des ch'tis
    Messages
    270

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    tu as l'air partisane de la post-modernité, mes mots, comme luc ferry semble l'etre quand il parle de deconstructionnisme et d'autres choses...
    ainsi le monde ne semble plus croire que les idées le font tourner. plus de "isme", plus de grand idéaux, plus vraiment de point de mire vers lequel tendre... bref, c'est un peu l'ère du vide qui commence, l'humanité lvrée rien qu'à elle-meme...l'ère de la relativité poussée à grande échelle.
    on avait substituer les idées à la religion, pour finalement créer d'autres religions (communisme, capitalisme, consumérisme.......)
    maintenant que l'on constate la "mort" des idées, du moins comme vision transcendante, ce qui parait bien à priori, par quelle "croyance" allons nous les remplacer???
    certains post-modernistes ou autres, en appellent au retour de l'éthique, comme si elle avait disparu, pour éviter que l'humanité se perde... on parle encore de "réenchantement du monde" etc.
    mais quelle éthique voulons-nous? j'y vois l'éthique de la consommation, d'un repli sur soi. il ne s'agit meme plus d'individualisme, mais d'égocentrisme. la post-modernité, c'est une ère ou le centre du monde est à la fois nulpart et partout, l'égocentrisme, chacun est son propre centre et le centre de la terre, multiplication des droits de l'hommes et bien d'autres exemples (droit de l'hommisme pour les intimes)... souvenons nous qu'à la Renaissance, nous appelions ceci, dans l'"idée", anthropocentrisme avec la découverte de l'heliocentrisme et le reste... l'humanisme quoi. une sorte de cycle se referme on dirait.

    alors quelle éthique viable? une éthique sans idée? sans point de mire vers lequel s'orienter?
    comme disait guillaume tel, heu... Confucius je veux dire, cité par un philagorien dans une autre discussion, "Pour l'archer, l'important n'est pas la cible mais la rectitude du geste". autrement dit, peut importe le but, pourvu que l'on marche droit... d'accord, tant que l'on ne marche pas droit dans le mur...
    ce sera donc, à mon avis, une éthique de l'homme, par l'homme et pour l'homme. la démocratie poussée proche de son maximum, abandonnée aux droits de l'hommes (les scrutins à la proportionnelle en donne, un maigre exemple. ce n'est pas que je les remet en cause, mais il s'agit bien de cela pour moi). toujours plus de droits de l'hommes, toujours plus de proportionnelle, toujours plus de liberté, physiques et sociales, sociétales meme. bref, le paradis, vous l'avez compris.


    sur les croyants: pour un croyant, chrétien, protestant ou musulan..., Dieu est tout...sauf une idée...
    Dieu est une idée, pour un athé. les croyant ne meurent pas pour des idée, consciemment ou inconsciemment, "normalement".

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