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Discussion: quand un homme cesse de choisir, il cesse d'etre un homme.

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  1. #1
    john morrison Guest

    Par défaut quand un homme cesse de choisir, il cesse d'etre un homme.

    a voir comment cela se passe deja, je crains que cet appel fasse un silence qui me dérange deja.
    merci pour vos réponse.

  2. #2
    Date d'inscription
    March 2007
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    96

    Par défaut Un homme, c'est un homme, comme tu veux, tu "choizes" !

    Comme toujours, la réponse est souvent dans l'énoncé de la question (est-ce vraiment une question ?)
    Quand un homme cesse de choisir, il reste un homme !
    Pourquoi donc en serait-autrement ? Deviendrait-il une femme ? Un animal ?
    Un homme, c'est un homme, c'est naturel en somme... (air connu)
    Vous n'aimez pas le silence ? Pourtant, dans le silence et la solitude, on entend plus que l'essentiel.
    Lephenix

  3. #3
    john morrison Guest

    Par défaut il est vrai que...

    une fois je n'ai pas trop eut le choix et je me sentai un peu plus euh ........... chien car j'avais l'air battu!!!!
    non le but c'est de creuser, jusqu'ou peut encore s'appeler ou etre reconnu comme homme, et a quel moment sommes nous appelé bete? merci

  4. #4
    Date d'inscription
    July 2006
    Messages
    121

    Par défaut la conscience du temps qui passe, intrinsèque à l'homme

    je reformulerais plutôt ainsi: jusqu'ou peut-on être reconnu comme un homme, dans le dynamique, et à quel moment sommes-nous , non pas apelés bêtes, mais sommes nous carrément des objets, dans le statique, dans le champ de vision des autres j'entends?"...

    celui qui ne choisit pas , serait ici celui qui n'agit pas alors, celui qui subit, celui qui ne parle pas...et celui-ci n'a pas plus d'écho, dans le champ de vision d'un autre homme, en somme qu'un objet. en tout cas moi je l'entend ainsi, celui qui n'est pas sûr de sa visibilité en face des autres ni même de son intelligibilité, celui qui ne prend pas son immanence comme une évidence pour autrui et donc qui a conscience des limites corporelles et de l'invisibilité psychique au quotidien, n'est pas sûr non plus que son choix, son action, sa parole ne soit réceptionné.

    quand un homme cesse de choisir, ne sait plus quel mot choisir, ne croit plus au pouvoir des mots, c'est à dire ne les voit plus comme sémantique commune mais comme lieu d'équivoque et de réfléxivité, il cesse de se transporter dans la parole (ou plutot de traduire son immanence), il devient un objet pour les autres...quoique "objet" ou "animal", c'est pareil ici si l'on réfléchit en terme de langage, ces deux se valent, ils ne parlent pas...mais j'entend dans le terme "cesser d'être un homme", cesser de vivre, se retenir de vivre, ne pas trop s'attacher à la vie pour ne pas être surpris, ou se sentir "mort-vivant" avec autant d'influence sur le monde extérieur qu'un meuble...

    on a tous été ou on peut être amené à un moment de sa vie à jouer le rôle "de celui qui ne choisit pas", une baisse de régime, une perte de repères,des changements de lieux,de statuts (enfant, parent, grand-parents etc), dans son corps (croissance/vieillisement): on peut alors saisir qu'on "est jamais" mais que "l'on devient toujours", on est pas debout,on vacille donc, alors l'homme qui cesse de choisir peut certes ne plus se sentir exister, _(exister:cad se transporter en dehors de soi par les mots (la voix lorsqu'on parle) et l'action (nos gestes qui nous habillent et nous prolongent, et où on va vers l'avant))_ mais même s'il ne choisit plus, s'il est dans une période d'inactivité et de repli, il est agi, donc encore vivant, donc homme, car son corps ne cesse pas de changer, et on le sait le temps n'a aucun pouvoir sur les objets physiquement, ni même sur les animaux "psychologiquement" (vu qu'ils n'en n'ont pas la notion), la marque du temps sur l'homme c'est cela le signe de son humanité, pas son choix, ni même son action... je ne sais pas si tu entendais les termes de ta question sur ce versant, mais ce sont les associations qu'elle m'a évoquée...

    et je me cite (pensée après avoir revu y a pas longtemps ce box-office "titanic", kate winslet qui va chercher di caprio en bas du bateau : "l'eau qui monte dans le bateau, au début ça mouille les pieds, puis ça monte au genoux, etc, ben le temps qui passe c'est comme cette eau qui monte..."

    l'homme cesse d'être un homme après son dernier souffle, et donc lorsqu'il a des périodes où il fait une pose, où il ne choisit plus, il effectue (inconsciemment ou non) une répétition générale de sa dernière minute vivante comme s'il ne voulait pas se faire surprendre par la mort. Or après sa mort, il ne se sent plus ici inconsistant comme un objet dans ses moments de déprime de répetition générale, il est un objet froid (il lui manque "21 gramme" par exemple comme dans le film, c'est pas lourd ce qui nous différencie des animaux et des objets et c'est pas lourd ce qui nous maintient en vie aussi et en température normale)...et lorsqu'il retourne à l'action, en haut du bateau, (pour continuer avec cette métaphore titanesque), alors il refoule sa finitude et gagne du temps et cherche à s'activer, à vivre, ou n'y pense plus; du moins; à ce temps qui passe...voilà ce qui nous sépare aussi des bêtes, notre peur universelle, humaine de la mort parachevée par notre conscience du temps qui passe.et si nous avons un instinct de reproduction à l'instar des animaux, on est conscient de cet instinct et on sait que c'est un hommage à la vie d'avoir un enfant, on remet le compteur à zéro pour une autre vie que la sienne mais c 'est déjà si beau de pouvoir donner naissance et de voir comment la vie pousse (les enfants d'abord sur les paquebots car ils leur restent plus de temps à vivre), tout cela est conscient et on en est chaviré de savoir qu'un iceberg percera un jour tout ce que nous avons construit...quand on a ces moments de suffocation cela crée de la prostration: donc au lieu de reformuler, je vais plutot faire "un autre choix" , celui de dire presque le contraire de ton affirmation qui était: "qd un homme cesse de choisir, il cesse d'être un homme...", je dirais quand "l'homme sent à quel point il est humain, à quel point c'est pas solide un homme, quand il voit l'eau monter, il est prostré/paniqué, il cesse de choisir et il se dit "à quoi bon choisir, si tous les chemins mènent à Rome (ou plutot moins joliment à la mort)?" et heureusement que bien souvent il finit par sortir de son hésitation, de sa pose, et qu'il choisit le chemin le plus long! et non le plus court comme à tendance à le faire pour des choses moins existentielles .

  5. #5
    Date d'inscription
    March 2007
    Messages
    96

    Par défaut "Titanic" ou "Bérézina" ? Au choix !

    .

    Est-ce le "choix" qui fait l'homme ?
    (un animal ne choisit-il pas ? une proie, par exemple : ça ne devient pas un homme pour autant.)

    Est-ce le "regard" de l' "autre" qui fait l'homme ?
    S'il n'y a personne pour le regarder, l'homme n'est-il plus un homme ?
    C'est quoi ? un fantôme ?
    (On peut toujours se regarder dans une glace, et y retrouver... l' "autre homme" dans le miroir - "quel bel-homme" ! comme dirait l' "autre" (homme ???) - et pourtant dans la symbolique du miroir il y a peut-être quelque chose qui pourrait apporter quelques éléments de réponse... mais encore faudrait-t-il "monter quelques étages")

    Quand on naît "homme", on est un homme toute sa vie, même amputé d'une jambe.

    Vous dites : "...Les enfants sur les paquebots car ils leur restent plus de temps à vivre...???" Holà ! les paquebots ne sombrent pas tous.

    L'homme, qui reste "homme" toute sa vie, a beau avoir le choix ou pas, choisir ou non, il restera "homme" toute sa vie, et même, qu'il prenne n'importe quel chemin, le plus long ou le plus court, de son ou à l'insu de son plein gré, il finira, homme, par mourir, il n'a pas le choix...

    Vous seriez étonné, si l'on vous disait qu'il y a un lien évident entre les deux phrases : - "Tous les chemins mènent à Rome" et "Tous les chemins vont à la mort". L'homme n'a pas le choix ! Mais pour comprendre cela il faut que l'homme connaisse le "langage des oiseaux". (L'homme qui parlait à l'oreille des oiseaux, vous connaissez ?)

    Mais pour entrer dans la "compritude", il vous faut accéder aux étages, et, entre le "chemin court" (l'ascenseur) et le "chemin long" (l'escalier)... vous avez... le choix !
    Lephenix

  6. #6
    Date d'inscription
    November 2006
    Localisation
    pays des ch'tis
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    Par défaut

    "l'homme se trompe en ce qu'il se croit libre..." Spinoza

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