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Discussion: Les souvenirs d'enfance...

  1. #11
    Date d'inscription
    March 2007
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    96

    Par défaut Être et avoir été.

    Citation Posté par yosoy Voir le message
    bonsoir chon62,

    Tu dis qu'être l'enfant que l'on a été c'est être, cependant quand tu dis cela tu raisonnes, donc tu es. Tu n'es plus l'enfant que tu a été car en formulant cette réflexion tu prouves que ta pensée à évoluée, tu te contredis donc. On ne pourra jamais être l'enfant que l'on a été car le fait de tenter de l'être présuppose une reflexion intelectuelle qui t'écarte de ton état d'enfant et te ramène à ce que tu es au moment ou tu le penses.

    Cordialement.
    + ++++++++

    Bonsoir à tous,

    C'était juste pour rire : en réalité, et on ne le dira jamais assez, dans la plupart des questions que se posent les "modernes", les réponses sont dans l'énoncé même de la question. Les célèbres "considérations des deux infinis" de Pascal en sont un exemple flagrant.
    Ainsi, l'on peut très bien "être" aujourd'hui un adulte, et "avoir été" un enfant.

    Lephenix

  2. #12
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    November 2006
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    pays des ch'tis
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    270

    Par défaut

    Citation Posté par yosoy Voir le message
    bonsoir chon62,

    Tu dis qu'être l'enfant que l'on a été c'est être, cependant quand tu dis cela tu raisonnes, donc tu es. Tu n'es plus l'enfant que tu a été car en formulant cette réflexion tu prouves que ta pensée à évoluée, tu te contredis donc. On ne pourra jamais être l'enfant que l'on a été car le fait de tenter de l'être présuppose une reflexion intelectuelle qui t'écarte de ton état d'enfant et te ramène à ce que tu es au moment ou tu le penses.

    Cordialement.

    hola, tu eres.

    cartésien non?
    bien sur, on ne peut rester entièrement l'enfant que l'on a été; si tu prends ce que je dis au pied de la lettre, tu ne peux pas me comprendre.
    le paradoxe n'est qu'illusoire: je raisonnais déja quand j'étais enfant, mais comme un enfant raisonne. donc j'aurais pu dire aussi il y a 15 ans, je pense ,donc je suis... bref
    puis l'on grandit, les facultés intellectuelles restent les meme mais se développent, en meme temps que la conscience se développe. ma pensée a evidemment évoluée, mais tu me parle de la forme, alors que je veux parler du fond. ma pensée ma fait faire de "bons" choix, elle ma aussi corrompu et induit en erreur. un enfant n'a que peu de pensées, et surtout superficielles. On dit qu'un enfant est pure, qu'il ne triche pas, ou du moins très peu comparé à un adulte. On dit aussi cette banalité: "la vérité sort de la bouche des enfants". les enfant sont donc "pure", peu vicieux, ils ne trichent pas ou peu, ils n'ont pas énormément d'arrières pensées...les enfants sont tout simplement eux meme, au coeur de ce qu'ils sont et en partie de qui ils sont. Mais en grandissant, ce pure enfant se corrompt, et en grande partie tout seul. Il apprend à developper le vice, ne répond qu'à ses émotions, n'en fait qu'à sa tete...jusqu'à en oublier qui il est et ce qu'il est. Il se perd.
    C'est pour cela qu'on leur inculque nos codes et bonnes manières de société, on leur dit ce qu'il faut faire et comment ils doivent le faire. puis on apprend à l'adolescent à controler ses émotions. puis à faire des choix pour l'adulte. bref, ca me fait penser à un Grec Ancien dont j'ai oublié le nom qui donnait trois principes d'éducation pour l'enfant, l'adolescent, et l'adulte...

    alors pourquoi on inculque tout ceci de force à un enfant?

    car un enfant, plus que jamais dans sa vie, est lui meme. et jusqu'à l'age adulte, l'éducation lui apprend à etre le meilleur de lui meme.
    puis il prend la route, seul.

    "Je suis ce que je suis, je fais ce pourquoi je suis fais".

    alors à mon sens, grandir, c'est devenir l'enfant que l'on a été. c'est donc simplement Etre, mais etre le meilleur de soi-meme. D'une certaine manière, c'est un peu un existencialisme, mais arrangé à ma sauce.

    l'on met toute sa vie à devenir l'enfant que l'on a été, en espérant qu'à la mort, la boucle soit bouclée, le cycle achevé.

    au fait:

    Qui marche à quatre pattes le matin, deux pattes le midi, trois pattes le soir?

  3. #13
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    March 2007
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    96

    Par défaut Être et avoir été.

    Une petite dernière :

    Comment expliquer cette célèbre phrase, si énigmatique, attribuée au Christ ?

    " Je suis celui qui suit "

    Lephenix

  4. #14
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    November 2006
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    Citation Posté par lephenix Voir le message
    Une petite dernière :

    Comment expliquer cette célèbre phrase, si énigmatique, attribuée au Christ ?

    " Je suis celui qui suit "

    Lephenix
    peut etre: "je suis celui qui suit" le père, le Bien, la Vérité, son coeur...

  5. #15
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    October 2007
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    Smile

    Moi je trouve qu'il y a et auras toujour une part d'enfant en nous, chaque evenement qui nous appren ou qui nous marque reste dans certaine de nos manies, habitude.

    Ex : moi il m'est arrivé au cour d'une soirée entre copine de manger une pizza et le truc le plus dingue c'est d'avoir mis mon chwingomme dans mon verre pour par le perdre, et une copine m'a vue et m'a dit franchement ta pa changé, par ce que je le faisai deja quand j'avai 12 ans.

    On garde toujour une partie de soie qui vien de son enfance alons ne me dites pas que vous avez pas gardé une manie ou une habitude que vous aviez quand vous étiez plu jeune (quel qu'un suce son pouce ?)


  6. #16
    Garrisonsdicks Guest

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    " Je suis celui qui suit "
    ça me fait penser à l'incipit de Nadja, de Breton. "Qui suis-je? Si par exception je m'en rapportais à un adage: en effet pourquoi tout ne reviendrait-il pas à savoir qui je hante?"
    L'adage en question, tout le monde le connaît: "dis moi qui tu suis (ou hantes) je te dirai qui tu es" (du verbe suivre).
    Bien sûr chez Breton l'expression renvoie littéralement aux fantômes et aux esprits. Et c'est pour ça que ça m'y a fait penser. "Je suis celui qui suit", c'est peut-être "je suis celui qui hante". Jesus est le fantôme par excellence, celui qui a ressucité, celui qui revient auprès de ses sectateurs pour les hanter depuis plus de 2000 ans, Jesus est ceux qu'il hante, il est ses fidèles, parce qu'il n'existe plus que par leur foi.
    Alors si un jour je pouvais rencontrer Dieu le fils, si j'allais boire un coup avec lui (du vin à volonté, ça ne se refuse pas), je lui dirais avec un regard malicieux, tout en trinquant: "dis-moi qui tu suis, je te dirai qui je hais".

  7. #17
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    October 2007
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    Red face

    Citation Posté par lephenix Voir le message
    + ++++++++

    D'autre part, il est "de bon ton" à notre époque, de rechercher dans l'enfance, des raisons à certaines "orientations" prises par l'auteur à l'âge adulte.
    Non je sui pas super d'accor, moi kan g t petite je voulai etre ventriloque et la je sui comptable donc tu voi je n'est pas suivi mon orientation .... dieu merci .....

    je pense que les souvenirs d'enfance son important pour l'age adulte mai il ne forge pas l'orientation d'une personne, pour toi l'enfance s'arrete a kel moment ?


  8. #18
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    Citation Posté par valousud Voir le message
    Voilà mon sujet :

    " Pour quelles raisons les souvenirs d'enfance sont-ils si importants dans les textes autobiographiques ?"

    J'ai déjà beaucoup d'info mais beaucoup de mal à tout assembler ...

    J'ai donc besoin de votre avis ^^ sur la question ^^
    Merci d'avance !

    Les souvenirs d'enfance sont surtout très importants
    parce qu'ils tracent très souvent la limite mentale réelle
    d'un individu...
    Souvent,ainsi, à partir de sept ans il s'arrêta d'évoluer....

    Même auparavant,d'ailleurs.....

    Tout ce qui suivra sera de cette manière uniquement
    un progrès quantitatif,une complication,rien de plus...

    Car pour une évolution réelle,effective, il ne peut y avoir que deux possibilités.....

    Ou bien la chance,celle d'avoir trouver une voie psychique valable... ou bien la volonté....
    Car seulement "consciemment"(en sachant donc ce que l'on fait) peut-on progresser vers un but"réel",c'est-à-dire irréversible....

    Autrement,comme d'habitude, avons nous à faire à des individus qui,n'ayant jamais "appris" ou compris ce que
    DOIT signifier le mot "évolution" progressent dans le vide
    des illusions quotidiennent ou des pensées accidentelles....
    Ce qui revient au même....

    Les souvenirs d'enfance n'ont donc aucune valeur"en soi"....
    Ils ne sont que l'expression d'une phase de la vie où les
    changements psychiques sont synchronisés avec leurs parallèles physiques.....Rien de plus naturel....
    Mais en rester là pour se réjouïr ou s'attrister au sujets d'alors ou même vouloir voir dans le passé des émergences pour ce qui sera ne sert pesqu'à rien.....

    L'homme ne peut être qu'une machine s'il ne peut plus que se répéter sans s'en rendre compte....

    Pour des changements "réels" il faut des changements qualitatifs,ceux dont on peut dire qu'ils ont au moins deux bases:une dans la conviction,une autre dans le comportement.....
    Au moins.....
    Bien qu'une telle simplification soit déjà une utopie,en fait....
    Ainsi n'existe-t-il aucune évolution sans involution....
    Là où il y a un plus doit-il exister un moins possible...

    Tel est UNE possibilité nécessaire pour interpréter la phénoménologie de l'esprit de Hegel....
    Car sans ses mouvements contradictoires et même
    récessifs ne pourrait-on pas "expliquer" le pourquoi de ce qui change.....
    Comme la compatibilité du faire d'un enfant
    avec ce qu'il fera plus tard....

    De là l'importance de l'enfance comme vous la comprenez....

  9. #19
    Date d'inscription
    July 2008
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    1

    Par défaut nostalgie de l'enfance

    Salut à tous,

    Je suis tombée sur ce clip en images, des images d'enfance, je pense que ça va vous replonger dans cette belle période dorée de notre vie, allez faire un tour:

    http://fr.youtube.com/watch?v=kafedXhBZJs

  10. #20
    Date d'inscription
    April 2008
    Messages
    18

    Par défaut

    Qui marche à quatre pattes le matin, deux pattes le midi, trois pattes le soir?
    Celui qui se retrouve à six pattes à minuit.

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