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Discussion: Science et Capitalisme

  1. #1
    Sup Guest

    Par défaut Science et Capitalisme

    Bonjour, les concours sont dans une semaine et j'aimerais quelques aides sur ce sujet :
    Science et Capitalisme

    Quelles sont les principales problématiques? Les principales idées? Quels sont les principaux auteurs qui ont réfléchi sur ce sujet?
    Quel plan serait possible pour ce sujet?
    Merci de me répondre.

  2. #2
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    "La bourgeoisie avait besoin, pour le développement de sa production industrielle, d'une science qui étudiât les propriétés physiques des objets naturels et les modes d'action des forces de la nature." Engels, Dans Études philosophiques, Éditions Sociales, 1968, page 124

    "Le système de production fondé sur le capitalisme requiert une innovation continue dans toutes les sphères de la vie: la création de nouveaux objets, de nouvelles idées, de nouvelles technologies et de nouvelles formes sociales. Il demande, nous dit Marx Le développement des sciences de la nature à leur plus haut degré." Hilary et Steven Rose, L'héritage problématique, L'idéologie de / dans la science, Seuil, 1977, page 23.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Sup Guest

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    Merci pour ces précieuses idées.
    En ce qui concerne la problématisation du sujet, est ce que les principales idées seraient : la science au service du capitalisme? un capitalisme qui suplante la science à partir de la revolution industrielle, ie un capitalisme qui serait une réponse à la crise des fondements? la science et le capitalisme , 2 recherches de l'universalité dans la mesure où la science recherche les causes les plus universelles, et le capitalisme a pour vocation de se répendre sur l'ensemble de la planète? probleme de l'ideologie, la science et le capitalisme se rapprochant ainsi par certains aspects...?

  4. #4
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    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  5. #5
    géo Guest

    Par défaut qqs info sur le capitalisme à associer avec ton 2ème terme: la science

    " Le capitalisme allemand : existe-t-il ? A-t-il des chances de survivre sans la science? "

    Le capitalisme allemand se distingue par une forte compétitivité internationale, des salaires élevés, une certaine homogénéité des revenus et des niveaux de vie sur son territoire. La remise en question du modèle allemand est le fait de l'accroissement de la compétitivité internationale par les coûts. Il faut noter la multiplicité des cadres et des instances de régulation résultant d'un compromis historique entre capitalisme libéral, sociale démocratie et démocratie chrétienne :

    1) Les marchés sont institués politiquement et régulés socialement ; ils sont considérés comme le résultats de politiques destinées à servir des intérêts publics. Le libre marché coexiste avec un État providence ambitieux.

    2) Les entreprises doivent composer avec des marchés de capitaux et du travail très organisés, ce qui oblige à la concertation permanente des entrepreneurs avec les acteurs sociaux. Les syndicats allemands sont très puissants et participent au processus décisionnel dans les entreprises.

    3) L'État organise et encadre, par la voie d'associations habilitées, la coopération et la négociation entre entreprises concurrentes (accord de recherche et développement). La haute qualification des employés oblige les entreprises à s'orienter sur les marchés de la qualité.
    Mais le modèle des hauts salaires est quelque peut remis en cause depuis la réunification et l'ouverture de la concurrence des bas salaires à l'Est.


    " Le capitalisme étatique français à la croisée des chemins "

    Le modèle français très particulier semble incapable de s'adapter et de faire des compromis alors que la mondialisation l'y contraindrait.
    Le modèle français a trouvé son achèvement avec les Trente-Glorieuses, il privilégie l'action directe e l'État pour piloter la modernisation.
    La "planification à la française " qui a permis la reconstruction, se trouve remis en question dans les années 1970 : crise économique, croissance du chômage et de la précarité... Le tournant de 1984 marque la prise de conscience par le dirigeants français d'un changement de contexte économique international. Mais la politique même de désinflation compétitive montre ses limite aujourd'hui.
    Le capitalisme français est à la croisée des chemins, il doit savoir utiliser les moyens d'intervention de l'État, sans tomber dans le dirigisme : ex. mener une politique de formation volontariste et plus en adéquation avec les attentes du marché, comme en Allemagne. À la croisée des chemins, la France hésite entre quatre sénarii :
    1) la marche vers le capitalisme rhénan.
    2) Une reconversion du modèle d'interventionnisme étatique moderne.
    3) Nostalgie du fordisme étatique.
    4) la convergence vers un capitalisme de type anglo-saxon.
    Le modèle français perd de sa singularité, mais on est encore loin de voir en France convertie à tel ou tel modèle de capitalisme.


    " Mythes et réalités du capitalisme conservateur au Royaume-Uni "


    Au coeur de la théorie du capitalisme conservateur, se trouve la liberté individuelle et le libre-choix du consommateur. Les traits marquant de cette politique consistent dans le désengagement de l'État, la baisse des impôts, la recherche des bénéfices. Les inégalités sociales sont considérées comme nénessaires aux force du marché. Les marchés sont déréglementé, y compris les services publics.
    Les résultats sont contrastés : progessions des hauts salaires, dynamisations des entreprise, baisse de l'inflation, tertiarisation massive, augmentation de l'accession à la propriété... Mais en contrepartie, force est de constater une augmentation du chômage, de la pauvreté, un accroissement des disparités sociales, une déliquescence des services publics (même dans l'éducation et la santé), un accroissement de la criminalité. Du coup les impôts ont dû être augmenté et la monnaie dévaluée. La croissance économique reste faible.
    L'erreur du modèle est d'avoir cru qu'il pouvait être appliqué de façon dogmatique, or la "main invisible" reste un concept sans réalité, en totale déconnexion d'avec les réalités du marché et le consommateur n'est pas aussi rationnel dans ses comportement que ne laissait entendre la doctrine. L'individualisme non-contrôlé transforme la liberté en libre-arbitre et conduit à une autodestruction sociale. On comprend dès lors assez mal l'engouement que continue de susciter un tel modèle. Peut être parce-que ceux qui soutiennent ce capitalisme sont ceux-là même à qui il a profité.


    " L'imbrication du capitalisme américain dans les institutions "

    le capitalisme américain sape les institutions nécessaires à sa survie. Le modèle de production social américain a tendance à privilégier le court terme, il s'adapte vite aux nouveaux marchés, les suscite et les créé, mais l'État ne se soucie guère d'égalité sociale. Mentalité de marché, individualisme et faiblesse de la société civile sont les traits principaux du capitalisme américain. Il faut cependant noter l'existance d'importants réseaux de coopération mis en place par l'État en matière de recherche technologique et scientifique. Il s'agit d'améliorer la relation recherche /exploitation industrielle et commerciale (puissant domaine militaire et universitaire). Le capitalisme américain se caractérise aussi par un double marché du travail, l'un réservé aux plus qualifiés, l'autre aux non-qualifiés. Dès lors les disparités salariales sont très nombreuses. Le capitlisme américain est tout en contraste : d'un côté on trouve des entreprises dynamiques créatrices de richesse et d'innovations, de l'autre le tissu social se détend, la force contraignante des lois se fait plus lache et les disparités s'accroissent. Il est difficile de dire quelle sera la voie que l'Amérique suivra en l'An 2000.


    Après l'écroulement du communisme existe-t-il une troisième voie ?

    la mort du système soviétique fait-elle du capitalisme la seule alternative possible. N'y aurait-il pas une "Troisième voie" entre ces deux extrêmes ? Il ne saurait exister basé sur des études scientifiques d

    Tout système économique est un compromis, inspiré par une doctrine dominante et l'application de principes élaorés par la science.
    Aucun système ne peut échapper au débat entre compétitivité et cohésion sociale, au risque de se condamner. Tout est question d'arbitrage et de mesure (baisse des impôts, redistribution, réduction des dépenses de santé, des dépenses publiques, soutient aux entreprises, les compromis peuvent trouver de nombreuses formes).
    Il y a deux conceptions dominantes :
    1) La protection sociale plombe la compétitivité -prix des entreprises, il faut dérèglementer le marcher et mener une politique de l'offre favorable au marché.
    2) A l'inverse, la cohésion sociale est envisagée comme un facteur essentiel du développement économique et de la compétitivité. La dépense publique est envisagée comme ayant un effet d'entrainement sur le secteur privé, ce qui tend à relativiser le poids de l'impôt puisque la redistributin est importante. La cohésion sociale est une fin en soit en pousse au refus d'une croissance à deux vitesses. L'équité est la condition même de l'efficacité économique (ex. Corée, Taïwan...) encore faut-il ya croire et appliquer les bonnes données scientifiques!


    " Finance internationale et érosion du capitalisme diversifié "


    La mondialisation du marché remet en cause la notion d'économie nationale et l'efficacité des capitalismes diversifiés. Les États altèrent par leur politique les mécanismes du marché et parmis ceux-ci les marchés financiers. Ces marchés sont les plus transfersaux et transnationaux de tous. Ce sont aussi les plus volatiles. Ils gomment les particularismes nationaux du capitalisme pour prendre une forme unique à l'échelle internationale. Cela pose l question de la crédibilité des politiques économiques, fiancières et monétaires des État et de leur faculté à attirer les capitaux et à conserver les investissements. Avoir la confiance des marché financiers est un enjeux fondamentale aujourd'hui. Pour éviter néanmoins la dictature des marché, il apparait nécessaire de réglementer ces marchés financiers, à l'échelle internationale naturellemnt.


    " L'avenir du capitalisme mondial : la diversité peut-elle persister indéfiniment ? "


    La force irrésistible des marchés va-t-elle conduire inévitablement à la constitution d'un modèle unique et uniforme de capitalisme ? Oui, sans aucun doute, affirme l'auteur, d'où la nécessité de rechercher des substituts transnationaux au modèle obsolète de l'État-nation. Pour s'en convaincre, il ne faut plus considérer les capitalismes dans leur diversité, mais dans leurs facteurs communs pour constater un même mouvement :
    1) une accélération du rythme des changements technologiques, une substitution croissante du capital au travail, d'où la nécessité de passer à une économie internationale pour trouver de nouveau débouché. On constate également une même conivance entre les gouvernements et les grandes entreprises nationales. Le capital et le savoir sont d'une extrême mobilité.
    2) En revanche les institutions nationales changent peu ou lentement, même si la dynamique est à une réduction des interventions de l'État. La modialisation et la constitution d'un capitalisme est inévitable pour quatre raisons principales :
    1) perte d'autonomie des État.
    2) multiplication des réglementation transnationales des
    comportements capitalistiques.
    3) dénationalisation des firmes.
    4) tendance des gouvernements à recourir à l'emprunt sur les marchés financiers pour financer les dépenses publiques.

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