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Discussion: La diversite est le propre de lhomme

  1. #21
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    November 2006
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    Citation Posté par zwardoz Voir le message
    seul contre tous , mais n'oublions pas que nous avons remplacé la violence et la mort de l'autre par le dialogue ...
    une homme a dit un jour: "il y a trois vérités: ma vérité, ta vérité, La Vérité".
    je ne pense pas qu'il y ait nimporte quelle vérité. et ce flux de Vérité est a la fois immanent aux hommes et transcendant les hommes. d'ailleurs, je l'appelle vérité mais ce n'est que pour mieux saisir la chose, car on pourrait l'appeler par bien d'autres mots. c'est une sorte de fusion, dans laquelle tout objet disparait. et l'appeler "vérité" c'est lui donner un objet dont cette "fusion" n'a absolument pas besoin.

    Stendhal écrit dans le rouge et le noir quelque chose qui peut illustrer ce que je dis; je le citerai ce soir car je n'ai pas la citation en tete.

    la diversité caractérise l'humanité. alors diversité oui; mais dérière la diversité il y a l'unité entre les hommes. alors relativisme non. et relativisme des vérités non plus. les hommes sont unis par le coeur. et son contenu.
    c'est justement ce que la démocratie permet en quelque sorte: le relativisme des vérités, des points de vue et des facon de pensées. mais elle voile alors ce qui unie les hommes, et leur permet de se réfugier dans la facilité, à savoir la perte du sens de cette unité. au bénéfice du seul sujet. et à trop vouloir exacerber nos différence nous perdons ce sens de l'unité.
    le contenue de cette vérité existe deja et ce depuis le premier homme.
    la démocratie est le moins pire des régimes pour le chemin que se sont choisis les hommes. mais il est contradictoire en lui meme.

  2. #22
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    mais paradoxalement la démocratie fait toujours en sorte que les hommes soient en quète d'une unité; ainsi nous avons inventé la république.mais la res publica ne repose pas sur une base assez solide. ce n'est pas l'unité première.
    au moins, l'intuition des hommes n'ignore pas ce besoin d'unité; cette unité de fait. ce paradoxe revient a se mordre indefiniment ou presque, la queue.
    ...
    ...
    ...

  3. #23
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    voila, j'ai ma citation. ce n'était pas stendhal mais thomas more, quoique stendhal aurait pu dire une pareil phrase je pense.

    "l'homme disent-ils, est uni à l'homme d'une facon plus intime et plus forte par le coeur et la charité que par des mots et des protocoles". thomas More, utopia.

  4. #24
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    Par défaut Unité - uniformité.

    "L'établissement planétaire de l'uniformité, est le règne de la parodie blasphématoire de l'unité"
    Frithjof Schuon

  5. #25
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    November 2006
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    le communisme veut faire regner l'egalité, le capitalisme veut l'uniformité.
    que choisir?

  6. #26
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    April 2006
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    uniformité ? le capitalisme ???
    ne voit -on pas une multiplicité sans précédent dans tous les domaines?
    une multiplicité de vécus ?
    la foule anonyme n'existe plus ... depuis mai 68 (en france, depuis les hippies aux USA , etc que croyez-vous que ce fût cette révolution là ? n'en déplaise à la vieille france ....)
    regardez donc autour de vous ; milles et une manières de vivre.
    on peut reprocher au libéralisme son individualisme et l'absence de consensus fort entre ces individus (c'est pour cela que s'impose un consensus mou), mais pas sa pauvreté culturelle, existentielle !

    essayer de vivre dans une "communauté" , avec rôles stéréotypés , castes si vous voulez, surveillance de tous sur chacun, promiscuité.

    ce sont bien les libertés de vie qu'il faut défendre.

  7. #27
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    November 2006
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    Citation Posté par zwardoz Voir le message
    uniformité ? le capitalisme ???
    ne voit -on pas une multiplicité sans précédent dans tous les domaines?
    une multiplicité de vécus ?
    la foule anonyme n'existe plus ... depuis mai 68 (en france, depuis les hippies aux USA , etc que croyez-vous que ce fût cette révolution là ? n'en déplaise à la vieille france ....)
    regardez donc autour de vous ; milles et une manières de vivre.
    on peut reprocher au libéralisme son individualisme et l'absence de consensus fort entre ces individus (c'est pour cela que s'impose un consensus mou), mais pas sa pauvreté culturelle, existentielle !
    .
    la pseudo multiplicité n'est qu'un leurre. une illusion cachant la vague de fond de l'uniformisation.
    je ne vais pas vous contredire, car vous le faites déjà tout seul et très bien.
    je ne pense pas que vous etes aveugle au monde de la consommation, au bonheur matérialiste illusoire, au "moutonnisme" entre autre du samedi après midi au supermarché du coin...des feuilletons télé. tout est sujet à provoquer l'uniformisation des modes de vie et comportement pour nos grands capitaines capitalistes.
    mais n'est-ce pas une partie de la critique 68tarde? (critique, revolte d'accord, mais révolution certainement pas). la perte de sens liées à la société de consommation (pour faire simple) ?
    jean baudrillard: le systeme des objets paru justement en 1968...

    quant à l'individualisme, il n'est pas vraiment à reprocher au libéralisme (meme si ca rime...), mais aux homme eux memes. à vous et à moi...
    le libéralisme permet à tous de disperser ce qui fait l'unité entre les hommes, donc à les séparer les uns des autres au lieu de les unir. voila ce que je lui reproche. "l'union fait la force", la dispersion fait la pauvreté culturelle et existencielle.

  8. #28
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    le libéralisme a multiplié indéfiniment l'individualité , personne n'a dit qu'il l'avait créé : demandez aux autres sociétés , passéistes, si elles supporteraient une telle quantité de libertés ;
    alors vous avez beau évoquer une "unité" entre les hommes , je ne vois même pas ce que "unité" signifie ; une profondeur quasi mystique ? un rêve commun , tous d'une seule voix ?
    tout cela ne me semble pas trés raisonnable : on peut refaire le monde en ne tenant pas compte de ce qui est, en supposant une "vérité" qui n'existe que pour vous , ou pour rené guénon, ou quiconque,
    mais c'est une toute autre affaire lorsque qu'effectivement les autres ne sont aucunement acquis.
    alors la question est : comment gérer non pas une unité rêvée , mais une multiplicité de fait

  9. #29
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    Par défaut Mai 68

    Mai 68 fut la révolution des nuls, littéraires par inaptitude aux sciences exactes...
    Lephenix

  10. #30
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    Par défaut Morale contre rhétorique vertueuse.

    Citation Posté par zwardoz Voir le message
    le libéralisme a multiplié indéfiniment l'individualité , personne n'a dit qu'il l'avait créé : demandez aux autres sociétés , passéistes, si elles supporteraient une telle quantité de libertés ;
    alors vous avez beau évoquer une "unité" entre les hommes , je ne vois même pas ce que "unité" signifie ; une profondeur quasi mystique ? un rêve commun , tous d'une seule voix ?
    tout cela ne me semble pas trés raisonnable : on peut refaire le monde en ne tenant pas compte de ce qui est, en supposant une "vérité" qui n'existe que pour vous , ou pour rené guénon, ou quiconque,
    mais c'est une toute autre affaire lorsque qu'effectivement les autres ne sont aucunement acquis.
    alors la question est : comment gérer non pas une unité rêvée , mais une multiplicité de fait
    + ++++++++

    Les nouveaux philosophes et leurs épigones sont devenus moralistes.
    Ils flirtent avec les "grands auteurs" en quête d'un sens à donner au non-sens...

    Ils ont la morale plein la bouche, mais attention, il ne faut être dupes de cette réthorique vertueuse : "On admet très bien que la morale soit partout, à condition qu'elle ne contrecarre jamais le désir de permissivité individuel. On veut un monde plus "juste", mais à condition que personne n'ait à y contribuer personnellement. Le souhait de "moralisation" de la sphère politique et sociale apparaît dès lors, inversement proportionnel à l'exigence morale individuelle."

    Cette dévastation méthodique de l'intériorité par l'idéologie marchande constitue sans doute le fait qui s'impose de manière décisive dans notre société dépressive. Comment faire face à l'ère du vide qui s'annonce ?

    "Le capitalisme se propose de réussir là ou le communisme avait échoué, justice sociale en moins bien entendu : créer une planète sans frontières habitée par un "homme nouveau". Mais cet homme nouveau, ce n'est plus le travailleur, ce n'est plus le citoyen, c'est le consommateur "branché", qui partage la destinée commune d'une humanité sans relief, en se connectant sur Internet ou en se rendant au supermarché."

    Alain de Benoist (déjà cité)

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