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Discussion: Prédisposition génétique; l'évèque à la rescousse

  1. #21
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    April 2006
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    secoué, moi , je veux bien :-) en tous cas aussi vives les interventions peuvent -elles être, je reconnais à tout le monde de penser tout et n'importe quoi, et c'est encore plus amusant comme ça , on donne juste son avis sans prétendre à quoi que ce soit
    ou alors on dit rien
    or sur le net est, c'est un acquis qui doit être défendu absolument , on rencontre en général "des gens qui pensent des choses" ,
    sinon ils ne seraient pas là ... internet est déjà sélectif au bon sens du terme: puisque plus on parle, plus on parle .... (!)
    donc dans tous les cas, c'est bien.

    pour ce qui est de la liberté , on oublie toujours un composant fondamental :
    le libre (et vous en parlez tout à fait) ça n'est pas ce qui est (déjà) , c'est ce qui n'est pas (pas encore).
    alors ça s'invente. ça s'invente par contrainte, par rencontre, par rupture ou par fidélité, ou du simple fait d'être ceci (spontanément), on se dit (ou on le ressent, on ne le dit pas forcément avec des mots), on se dit , "tiens pourquoi j'ai dit ça, pourquoi j'ai fait ça "
    du simple fait d'être posé là au-devant de soi, (pour peu que l'on stagne un peu cad contemple et tout le monde contemple peu ou prou , se contemple et contemple , observe les autres), du simple posé là , ça change...ça n'est déjà plus le "même",
    alors de ce miroir, qu'est le vécu, comment voulez vous que nous n'en pensions rien ...?
    forcément on se pense tout le temps et légérment ou avec fracas, on se pense autrement.

  2. #22
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    April 2006
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    aurement dit : le libre ça n'est pas de but en blanc, ça s'incruste et parfois dans des détails de rien du tout.
    sauf lorsque les conditions (conditionnements, causalités, nécessités, etc) sont tellement énormes que l'on ne peut pas les soulever (ou alors en se faisnt aider, par, psy et autres, lois, culture, etc )
    le libre n'a rien à voir avec un quelconque absolu, c'est le contraire de l'absolu ; c'est du petit, du minable (disent les déclinologues de tous genres), du millimétré (je dis)

  3. #23
    norbert Guest

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    Ce qui va être commode, c'est qu'on pourra beaucoup plus facilement mettre en évidence comment et quoi nous rendra plus libre, dans quelques mois....
    A bénéficier d'une grande liberté, on ne peut plus la mesurer et mesurer quels en sont les tenants. Du coup, on en éprouve plus l'importance et l'intérêt. Finalement on aimerait bien en avoir un peu moins, pour voir ce que ça fait....
    Eh bien, on va voir !!

    En ce qui concerne le changement des candidats, c'est un peu commode, 2 mois avant les élections : "j'ai changé"
    Hop là !
    Et vous comptez bientôt rechanger, vous changez tous les combien ?
    Pour moi, Fabius n'a pas changé, il est toujours aussi irresponsable et coupable qu'en 1991, au moment du sang contaminé...
    DSK est aussi brillant que lorsqu'il était ministre, dans les années 1996_97, au passage dont la politique économique a été félicitée par Barre, et dont on a pu bénéficier d'un essor intéressant jusqu'en 2000, malheureusement gaspillé par les 35 heures de Jospin...

    C'est pas parce qu'on est contre sarko qu'on est socialiste !

    Mais, à mon avis, utiliser des références phlosophiques pour justifier d'affirmations douteuses, c'est rester partisan, et en aucun cas philosophe.
    Le philosophe aurait des kilomètres de recul ....

  4. #24
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    November 2006
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    "j'ai changé".... autrement dit, apres avoir été "speedy gonzales" au ministère de l'interieur histoire de prouver à toutes et à tous qu'il était capable de beaucoup de chose et que c'était un énervé, il a changé: cela tombe bien, le président de la republique doit etre quelqun de calme, serein, rassurant, bref un homme d'age mur qui a assez d'expérience pour etre aguérit... et se présenter en quelquesorte comme un père...
    je veux bien, nous changeons tous, du moins nous en prenons tous conscience un moment donné comparé a notre passé, mais sur ce coup, sarko s'adapte à la contingence si je puis dire. il se glisse dans la peau du bon président-type francais que le peuple a toujours voulu... c'est l'exomille ( je ne sais pas pour l'orthographe)
    alors nemo au mons sur ce point, arrete de defendre ce candidat car la supercherie est flagrante. je trouve qu'il s'inspire clairement de chirac sur ce coup: il cherche a acquerir son image d'homme rassurant qui nous a plu pendant 12ans...

    sur la liberté, pour zwardoz: personnellement et a l'inverse de toi, je crois que le libre, pris dans l'absolu, est au coeur de notre etre, il nous constitue à la base. le probleme c'est que ce libre arbitre est encombré de tout un tas de chose qui font obstruction à son develloppement (passions, affects, sentiments, environnement, éducation...). nous ne pourrons evidemment jamais atteindre cette liberté absolue, mais a nous de la conquérir et de l'exprimer au mieux. chacun étant different de l'autre, possédant ses propres prédispositions (pas génétiques), doit conquérir sa liberté qui lui est propre; lutter contre soi meme d'abord, puis contre son environnement...
    très vite fait je pense aussi à deux auteurs qui nous disent que l'homme est un animal qui a besoin d'un maitre, et un autre qui parle de servitude volotaire...
    bref, la fatigue me rend très évasif.
    merci pinprenelle pour la référence

  5. #25
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    December 2002
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    Dans l'ordre juste, bien entendu

  6. #26
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    April 2007
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    Voilà un débat passionné.. et je me demande s'il ne l'est pas un peu trop pour être intéressant ?

    Je m'explique, étant donné notre affect personnel envers la personalité qui a eu ce mots sommes-nous vraiment capable de faire abstraction de nos à-prioris sympathiques / antipathiques pour ne pas faire dévier le sujet directement sur l'aspect politique ? Les personnes ayant un à-priori sympathique pour cette personne ont probablement donc tout loisir de trouver des justifications à ces propos et les personnes le trouvant antipathique tout loisir de trouver des contres-justification.. nous éloignant irrémédiablement de sujets connexes qui pourraient être intéressants !

    Je ne dis pas que c'est ce qu'il faudrait faire, mais je m'interroge.. ne devrions nous pas commencer à discuter en nous ouvrant mentalement à la question "un jour un homme a dit qu'il pensait qu'il y avait une prédisposition génétique à la pédophilie", ceci ne pourrait-il pas nous aider à éclaircir notre vision au niveau intellectuel et nous aider à nous débarasser de la couche passionnelle dont le débat est enduit et de ce fait n'entraîne que des soupçons de la part de chacun que tous défendent un intérêt politique derrière ce débat ??

    Parce que cette affirmation de cet homme quel qu'il soit me pousse à m'interroger sur moi-même.... car la pédophilie est caractérisé par une attirance sexuelle envers une être de la même race qui n'est manifestement pas en position de procréer dû à son jeune âge (définition froide j'en conviens). Très bien, si j'arrive à dépassionner le média de cette phrase j'arrive à m'interroger sur mes propres attirances sexuelles... quels sont les facteurs qui font que j'aurai une attirance poussée pour un être vivant de ma race et pas pour un autre et par extention, quels sont les facteurs qui pourraient induire une déviance de ce tri que je fais hors de mon libre arbitre et dont je n'arrive pas à m'approprier les ficelles. Ceci me semble important car la justice fait d'une certaine manière une distinction en introduisant les circonstances atténuantes dans des situations dites passionnelles...

    Question bien difficile à répondre, est-ce une recherche d'une personne analogue à ma mère qui me pousse à avoir des distinctions fortes dans mes attirances sexuelles ? Sont-ce des images qui auraient pénétré dans mon inconscient étant très jeune qui gouverne ces inclinaisons d'attirance sexuelle envers certaines personnes et pas d'autres ? Sont-ce des raisons génétiques ? Sont-ce des raisons épigénétiques ?

    Est-ce qu'il n'y a pas aussi un problème à dissocier en nous et à faire clairement le tri en nous entre la peur du totalitarisme des gènes sur notre comportement / libre arbitre et la pédophilie qui à-priori aurait tendance à nous offusquer par défaut ? Comment arriver à dissocier ces deux aspects de la question ?

    Je pense de toute manière que le fil de cette discussion sera toujours biaisé par le fait que chaque intervenant implicitement ou explicitement doutera de l'objectivité des arguments de quiconque étant donné qu'il soupçonnera toujours un moteur de motivations politiques caché en dessous. non ?

  7. #27
    tia Guest

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    Cette nouvelle orientation m'intéresse. On fait une sorte de réduction pour penser objectivement , indépendamment des passions que l'échéance exarcerbe.
    Après tout il est possible que la fragilité relève d'une histoire personnelle.
    Je remarque l'importance que notre société attache à la répression de la pédophilie. Il est vrai que l'enfant est souvent sacrifié par sadisme ou pour assurer la sécurité du prédateur. L'enfant est ce qu'il y a de plus cher dans notre société.
    Certains pays vivent de la prostitution des enfants,en partie , et malgré leurs efforts, et Epicure nous parle de ces jeunes garçons que l'on faisait circuler dans les orgies...
    Reste que si tous les enfants cherchent à plaire et à séduire seuls ceux qui sont ou sont devenus fragiles répondent et capturent leur jeune proie sans défense.
    Tout cela,me semble-t-il doit être pris en compte mais je m'interroge....comment?

  8. #28
    norbert Guest

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    Pour ma part, l'unique expérience malheureuse que j'ai connue par l'intermédiaire d'un proche cher, et qu'il faut sans cesse reconstruire... était le fruit de l'usage de stupéfiant, de barbiturique, et d'alcool mélangé....qui détruisait littéralement la logique de pensée du coupable; à tel point qu'il s'est suicidé persuadé qu'il était victime de la justice, et non coupable...

    Je ne pense pas que ce phénomène d'imprégnation soit isolé, et sans doute représente une part importante des cas de pédophilie...

    On peut trouver une sensibilité naturelle quand à la réaction de chacun face à l'alcool, et il est prouvé qu'on n'est pas égal face à l'alcool : certains seront ivre au premier verre, d'autres seront dépendant rapidement, d'autres jamais....mais tous les ivrognes ne sont pas pédophiles.
    En fait c'est complexe.

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