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Discussion: le sang de l'autre peut il me changer

  1. #11
    apolys Guest

    Talking MERCI norbert


    merci mon dieu j'ai cru qu'ils avaient tous zappé mon message et tu arrive sur ton destrier pour me declamer tous les mots que je souhaitaient entendre!!!
    serieux en lisant tes lignes j'ai cru pleurer de bonheur, tu aborde point par point les different element de mon tfe... (Moi qui croyait faire fausse route.)
    et puis quand je lit que tu es infirmier, j'eclate de rire! ben oui, y' a pas a dire mais qui d'autre qu'un ide peut repondre à une etudiante ide?
    Mon sujet etait bon pourtant pourquoi les philosophes ont viré sur le cerveau?
    Et puis d'abord ça existe pas les greffes de cerveau alors
    parlez moi du sang BON SANG!
    et toi norbert si tu a d'autres idées, envoie toujours, je suis preneuse!
    allez tchao bye

  2. #12
    norbert Guest

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    Enchanté !

  3. #13
    Lyod Guest

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    Je crois que vous êtes trop dans le "moi comme substance". Bon j'ai parler "d'essence" et ça voudrait dire que moi aussi je vois ça comme une forme de substance, mais je retire mon terme : il n'y a pas de substance-esprit. On est ce dont on a conscience, et à partir des multiples choses dont on a conscience et qui peuvent rester graver grâce à notre mémoire, on pense, en associant toutes les informations. Si nous étions dans le néant, nous ne serions rien, car nous ne pourrions avoir conscience de quoique ce soit. Or, la conscience, c'est le cerveau. C'est le cerveau qui reçoit les informations : images, sons, idées... C'est aussi le cerveau qui stoque ces informations (mémoire) et permet leur circulation, leurs échanges, de sorte que nous sommes doués de pensée. Si vous enlevez le cerveau, comment voulez-vous être quelque chose ? Vous devenez quoi, sans conscience de rien ? Vous pensez vraiment que si on change le cerveau d'une personne elle restera la même, après avoir perdu toute son ancienne mémoire, toute son ancienne expérience (l'expérience est liée au cerveau, même celle qui paraît corporelle comme la fameuse "mémoire des doigts" du violoniste, c'est scientifiquement prouvé)... Il reste quoi de cette personne ? Et par quelle magie resterait t'elle dans son corps ?

    Pour Norbert, ton message est intéressant mais il n'a rien de philosophique. On ne peut s'appuyer sur les symboles du sang pour déterminer si oui ou non un sang étranger change véritablement celui dans lequel il circule, il faut le prouver rationellement... La clef n'est SURTOUT PAS la symbolique du sang. Il faut voir si un nouveau sang aurait une influence sur le moi, et là encore je ne vois vraiment pas comment on peut penser que oui...

  4. #14
    norbert Guest

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    Lyod, il me semble évident qu'elle (apolys) ne posait pas la question dans la réalité, mais dans l'imaginaire de celui qui reçoit.

    Evidemment que dans la réalité, le fait de faire une transfusion sanguine ne change pas la personne qui le reçoit. La question (non explicitement exprimée) est de savoir pourquoi des personnes sont susceptibles de refuser une transfusion sanguine, en s'aidant de la symbolique du sang, commune dans notre société. La symbolique du sang est présente dans la tête de tous et de chacun, parce qu'elle s'exprime dans les expressions populaires, particulièrement nombreuses et variées. C'est un facteur de décision pour chacun de nous, parce qu'elle fait partie intégrante de notre culture, et dirige pour une part nos choix, même si nous n'en avons pas conscience (et même les votres, mon cher Lyod)

    Effectivement, ce n'est pas de la philosophie, c'est plus de la psychologie. La psychologie ne fait elle pas partie de la philosophie, et d'autre part, acceptez vous, cher Lyod, d'envisager que je puisse avoir un point de vue de la vie différent du votre, auquel cas mon point de vue serait partie prenante de vos discussions philosophiques.

    D'un autre côté, si mon discours n'est pas suffisamment philosophique (et malheureusement il ne le sera pas plus...mes expériences de la vie conduisent mes idées, et non l'inverse....), qu'on me l'exprime clairement et ma place ne sera pas ici...

    Enfin, je tiens à dire que dire à quelqu'un s'il fait ou non de la philosophie, mise à part s'il cause de l'épaisseur de la pelure de ses oignons, est déplacé et blessant.
    Bien cordialement !

  5. #15
    Lyod Guest

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    J'ai donc fait une erreur d'interprétation, si on parle plus de psychologie... Moi je voyais le sujet d'un point de vue philosophique, puisque le titre demande bien si l'on change lorsque du sang d'autrui coule dans nos veines, mais je veux bien avoir mal saisit la chose, auquel cas mes messages n'ont guère d'intérêts. Merci de la précision.

    Mais du coup il y a un truc qui m'échappe dans ton dernier message : tu dis toi même que ton avant dernier message était psychologique et non philosophique, et tu te vexes que j'ai jugé ton message non philosophique, sachant que je me trompais alors sur l'intérêt du sujet ! Enfin, tu m'expliqueras ça en détail, et en attendant je te demande de bien croire que je ne voulais pas être vexant.

    Et être blessé n'est pas non plus une raison pour commencer à m'interpréter. Dans un débat c'est le message qui compte pas la personne, or tu sembles bien penser que je suis suceptible de ne pas être sensible à la symbolique du sang (mon cher Lyod me paraît bien ironique), alors que je sais déjà tout ce que tu as écris là dessus... Mais je ne voudrais pas mal interpréter ton message, là encore tu me donneras des précisions.

    Sur ce, je vous laisse continuer le débat, sur le plan philosophique j'ai déjà donné ma position, sur le plan psychologique le sujet m'intéresse beaucoup moins (simple question de goût).

  6. #16
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    la question posé se placait bien dans l'imaginaire, le symbolique, meme notre inconscient quelque part...
    ce n'est peut etre pas très philosophique mais ca peut au moins s'y préter... en tout cas la raison n'a rien à faire ici, ou quelque peu seulement. nous ne sommes pas que des etres de raison, et comme le disait norbert, toutes ces expressions populaire sur "le sang" montre clairement l'importance de la symbolique dans l'inconscient collectif. et la raison ne peut expliquer ceci car je le répète, nous ne sommes pas que des etre de raison; sans vouloir dire que lyod pense ceci. Mais serait-il scientiste???

  7. #17
    Lyod Guest

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    Scientiste, c'est penser que toute vérité doit-être trouvée par la science ? Dans ce cas non je ne suis pas scientiste, loin de là. Ce n'est pas parce que pour moi la philosophie à besoin de rationel que je suis une calculatrice... Par contre, je suis plutôt matérialiste en ce qui concerne le débat matière/esprit, ou peut-être spinoziste mais je ne connais que vaguement son idée et je ne suis pas certain de l'avoir bien comprise : matière et esprit serait la même chose, sans distinction possible c'est bien cela ? Cette idée me plaît aussi, mais quelque soit notre position il ne s'agit jamais que d'une opinion, pour le moment.

  8. #18
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    Citation Posté par Lyod Voir le message
    ou peut-être spinoziste mais je ne connais que vaguement son idée et je ne suis pas certain de l'avoir bien comprise : matière et esprit serait la même chose, sans distinction possible c'est bien cela ? Cette idée me plaît aussi, mais quelque soit notre position il ne s'agit jamais que d'une opinion, pour le moment.
    je crois que c'est à peu près ca pour spinoza, l'esprit est dans toute chose, il y a comme confusion entre matière et esprit; d'ailleurs il dit à ce propos il me semble:
    "plus nous connaissons les choses singulières, plus nous connaissons Dieu."

    plus paryiculièrement sur Spinoza, Bergson disait quelquechose dans le genre:

    "tout philosophe a deux philosophie. La sienne, et celle de Spinoza".

    Pour repondre à scop, je pense que nous avons un esprit, et qu'il permet à certains organes certaines capacités; et si on greffe un cerveau, peut etre que la mémoire serait greffée avec, mais l'eprit n'y serait plus. Il n'est pas indisociable du cerveau. j'entend ici le mot esprit comme laicisation de lame.

  9. #19
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    November 2006
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    desolé apolys de continuer sur le cerveau...
    Pour le sang je ne sais pas en quoi il influence sur notre personnalité, pour quitter l'aspect symbolique. Non d'après norbert, mais peut etre que quelquepart le sang agit sur notre humeur, ou sur notre caractère je ne sais pas, meme si cela parait très peu probable

  10. #20
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    Salut les amis,

    pour revenir au sujet plus explicitement, je trouve aussi ce que dit Norbert intéressant ; et tout aussi philosophique que le reste. La démarche est différente, certes, et permet un autre éclairage plus existentiel, même si la réalité est la même.

    En effet, si on parle de greffe ou de transfusion, c'est bien la même problématique (ok, la greffe du cerveau est une hypothèse un peu extrême, mais qui permet de la mettre en lumière de façon artificielle; toujours est-il que c'est bien dans le sujet).
    IL est vrai que la symbolique du sang est très forte, dans la mesure où il représente la vie...
    Mais ce que montre Norbert de façon judicieuse, c'est le rapport de l'altérité. Etre du même sang, par lien génétique (filliation) ou par rapprochement affectif et volontaire (frères de sang) permet de se reconnaître symboliquement comme vivant d'une même vie.

    Ce rapport avec l'autre se vit déjà au niveau biologique: on ne peut pas transfuser n'importe quel sang, il y a les problèmes de compatibilité. C'est donc loin d'être arbitraire ; même si on peut être de ce point de vue plus proche d'un illustre inconnu de l'autre bout du monde que l'un de sa propre famille...

    Mais encore une fois, il est intéressant de penser la transfusion comme une greffe, car les mêmes émotions et questionnements se retrouvent plus ou moins (à ceci près que la transfusion est temporaire, tandis que la greffe est permanente) : j'accueille en moi le corps vivant d'un autre.
    Il est vrai que la générosité du donneur est évidente ; mais finalement, celui qui reçoit doit lui aussi l'être d'une certaine façon. Bien sûr, sa vie en dépend. Mais d'un point de vue affectif et symbolique, il doit accepter que la vie de l'autre coule en lui (au sens propre du terme comme au figuré).

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