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Discussion: Premier,second et troisième trimestre ...

  1. #41
    taride54 Guest

    Par défaut Descartes

    Bonjour, je ne comprends pas bien cette citation de Descartes:
    Accrochez-vous
    "Toutes les actions de notre âme

    Si pour Descartes l'âme est pensée , bien penser est vertu :c'est la connaissance de l'élément (homme esprit et corps , mécanique et médecine) qui permettra de déduire ce qu'il faut faire.(morale, vertu)
    qui nous acquièrent quelque perfection
    Quelques vérités dont on ne peut douter
    sont vertueuses ( puisqu'elle permettent de déduire ce qu'il faut faire),

    et tout notre contentement
    la satisfaction que nous en éprouvons de savoir notre devoir et de le faire parce que il estfondé sur la connaissance
    ne consiste qu'au témoignage intérieur
    le témoignage de notre concience
    dont lâme ne peut douter
    et non des louanges venues de l'extérieur.
    que nous avons d'avoir quelque perfection
    et non d'un intérêt , car le devoir exclut les intérêts personnels
    "





    Quelqu'un pourrait-il me proposer une explication s'il vous plait ?
    merci

  2. #42
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    Est-ce que c'est plus clair?

    A opposer à l'impératif catégorique de Kant

    Le devoir c'est l'impératif catégorique de la raison pratique. Il ne dépend pas de la connaissance
    => http://www.philagora.net/philo-bac/kant-imp.php


    Joseph
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #43
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    Par défaut première dissertation: La logique...

    Bonjour,

    J'ai reçu il y a quelque jours ma première citation de philosophie qui voit ci:
    " La logique mène à tout à condition d'en sortir" Alphonse Allais

    Depuis j'ai beau cherché, je ne trouve rien de concluant. Cette citation de parle vraiment pas et c'est une première :/

    Pour le moment je suis arrivé à une pensée de ce style:
    On pourrait penser à une logique universelle qui réglerait nos existences dans tous les domaines. Mais un tel projet ne risque-t-il pas de ruiné la créativité de l’esprit et de nous enfermer dans des schémas réducteurs?
    Je pense mettre égarer mais bon...

    J'espère que vous pourrez m'aider.

    Cordialement

  4. #44
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    Bonjour et bienvenue
    Je pense que cette page devrait vous aider
    http://www.philagora.net/corrige/logique.php

    Est-ce qu'elle suffit?
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  5. #45
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  6. #46
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    Je pensais alors partir sur cette base pour ma dissertation??

    La logique impose des règles de la pensée correcte. Comme il est dit dans la fiche, la logique plaque du mécanique sur du réel sans ce soucier de la complexité du réel. Mais est ce porter atteinte à la liberté de l'esprit que de s'imposer ces règles et dans quelle mesure?
    Je pense être sur la bonne voie du moins en partie maintenant

  7. #47
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    Bonsoir
    Intéressant mais
    A condition de suivre explicitement le sujet

    1) mène à tout
    2) à condition
    3) d'en sortir

    Autrement dit elle ne suffit pas pour aller à tout et singulièrement à ce qui ne se déduit pas, l'existence
    C'est une condition nécessaire mais pas suffisante pour mener à tout
    Est-ce plus clair?

    Platon dirait que c'est propédeutique à

    Joseph
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  8. #48
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    Par défaut Première dissertation! nature humaine et liberté....

    Pour aider une petite cousine éplorée

  9. #49
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    Bonjour Hélène
    Voici ce qui peut l'aider:

    "J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée." Spinoza
    Suivre ce lien et tout lire: tout y est
    http://www.philagora.net/etude-de-texte/spinoza.php


    1) Commencer par lire cette aide:
    http://www.philagora.net/corrige2/nature-humaine.php

    2) Puis...Pour vous orienter suivre ce lien et tout lire:
    http://forum.philagora.net/showthrea...nature+humaine
    Bon travail à la "petite" terminale
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  10. #50
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    Par défaut Première dissertation: à lire avant!

    De Charles Pépin "ceci n'est pas un manuel" Flammarion Avec l'autorisation de l'auteur 2. LA BONNE ATTITUDE POUR TROUVER LA PROBLEMATIQUE*

    Depuis Diogène ou Socrate, la philosophie est au moins autant une attitude qu***8217;un pur travail de la pensée. Peut-être même est-elle une attitude favorisant le travail de la pensée.
    Ca y est, le sujet est tombé. J***8217;ai quatre heures devant moi. Mais aussi trois sujets, des copies blanches et des feuilles colorées de brouillon. Je fais quoi*?
    D***8217;abord, accepter les sujets. Il n***8217;y a pas de bon ou de mauvais sujet, il n***8217;y a que de bonnes ou de mauvaises attitudes. Il faut prendre les sujets comme ils viennent, accorder peu de crédit à sa première impression. Ce qui fait une bonne copie est rarement ce qui vient tout de suite, mais ce qui suit d***8217;une analyse serrée des termes, d***8217;un sujet retourné dans tous les sens. L***8217;*« art*» de la dissertation est de savoir s***8217;étonner du sujet, de sa formulation première, mais aussi des tensions qu***8217;il renferme et ne se découvrent qu***8217;avec l***8217;analyse.
    On peut accorder cinq vraies minutes au choix du sujet. Il faut absolument noter les idées spontanées qui viennent devant les sujets*: elles ne reviendront pas quand vous aurez «*la tête dedans*». En revanche, quand vous serez dans l***8217;analyse des termes, elles auront une «*fraîcheur*» salutaire et ouvriront des pistes supplémentaires.
    Il faut bien se souvenir qu***8217;il n***8217;y a pas de bon choix, et de cette inversion spinoziste*: je ne désire pas une chose parce qu***8217;elle est bonne, c***8217;est parce que je la désire qu***8217;elle est bonne. Je ne choisis pas un sujet parce qu***8217;il est bon, il est bon parce que je le choisis*!
    Ensuite commencent les choses sérieuses, tendues vers un objectif*: trouver non pas la mais une problématique. On peut user d***8217;une métaphore inspirée de l***8217;idée qu***8217;il faut «*rentrer dans le sujet*». Prenez ce conseil à la lettre. Ecrivez le sujet en gros caractères en prenant toute la largeur d***8217;une feuille de brouillon. Et imaginez. Vous êtes un petit bonhomme. Et vous rentrez dedans. Avec vos petits bras, vous reliez d***8217;une corde verte les différents termes qui vont ensemble, et vous tirez une corde rouge entre ceux qui vous semblent incompatibles. Avec vos petits pieds, vous donnez des co ups dans certains termes pour voir comment ils réagissent lorsqu***8217;ils se heurtent à leurs voisins. Prenons le sujet «*Faut-il respecter toutes les cultures*?*». La beauté du respect, c***8217;est de respecter ce qui est différent, éloigné de nous. Entre les cultures, leurs rites et leurs valeurs, il existe de telles différences. Le petit bonhomme relie de vert «*respecter*» et «*cultures*». Mais «*respecter*» vraiment la différence prend du temps, demande la confrontation effective, lente et douloureuse parfois, avec la différence et les valeurs de l***8217;autre. Dans ce cas, comment pourrait-on les respecter «*toutes*»*? Entre «*respecter*» et «*toutes*», le petit bonhomme tire maintenant une corde rouge, nerveuse, comme un éclair, qui schématise la tension entre «*respecter*» et «*toutes*». Essayer de respecter l***8217;autre, oui, mais tous les autres*? Voila qui devient étonnant, louche même. Exprimez cet étonnement, ce soupçon. La qualité de l***8217;introduction tiendra à cela. «*Respecter*» n***8217;est pas tolérer. «*Respecter*», c***8217;est aller vraiment vers la différence. La «*tolérer*», c***8217;est simplement la «*supporter*», fermer les yeux. Entre «*respecter*» et «*toutes*», voici une deuxième tension rouge. On pourrait peut-être tout tolérer, mais pas tout «*respecter*». Une «*culture*» peut être simplement un ensemble de pratiques et de valeurs propres à un groupe humain. Le nazisme est alors une «*culture*», qu***8217;il faudrait combattre et non pas respecter. Le petit bonhomme relie alors «*respecter*» et «*cultures*» d***8217;une nouvelle nervure rouge. Tel est le travail d***8217;analyse des termes*: non pas les définir un par un, mais voir comment ils réagissent les uns au contact des autres. «*Faut-il*» a une résonance morale, «*respecter*» aussi*: lien vert donc. Mais qui nous dit qu***8217;*«*il faut*»*? Qui nous l***8217;ordonne*? Quand je respecte quelqu***8217;un, il faut que ça vienne de moi, non*? Si on m***8217;oblige à le faire, c***8217;est déjà que je ne le respecte pas*! Donc, entre «*il faut*» (socialement, religieusement***8230;) et «*respecter*»(qui ne vient que de moi)*: nouvelle tension rouge... Ca y est*: nous sommes rentrés dedans. Maintenant, il faut en sortir, il commence à faire chaud. Une seule solution*: avec ses petits bras, se mettre bien au milieu et pousser fort des deux côtés en même temps ***8211; bref éclater le sujet de l***8217;intérieur en deux réponses contradictoires. Par exemple, réponse 1*: oui, il faut essayer de respecter toutes les cultures, de s***8217;ouvrir à la différence. Réponse 2*: non, il faut savoir distinguer les cultures respectables de celles que nous devons combattre. Cette opposition entre deux réponses concurrentes est une problématique. Le petit bonhomme a fait le plus dur. Il a déjà un problème, deux parties, le reste suivra. Il sera bientôt un grand philosophe.

    Pour l***8217;explication de texte, même métaphore, sauf que*la problématique oppose la thèse de l***8217;auteur à une perspective critique qu***8217;il s***8217;agit de trouver. C***8217;est ici dans le texte que rentre le petit bonhomme, et encore une fois il cherche des liens, des tensions entre les différents mots ou parties du texte. Et c***8217;est de l***8217;intérieur du texte qu***8217;il travaille. Par exemple, il s***8217;interroge sur le sens du mot «*projet*» dans un texte de Sartre. Il doit chercher la réponse dans le texte qui lui est proposé, et nulle part ailleurs. Bien sûr, ici comme avant, il finira par en sortir - par sortir de la partie explicative. Ce sera la partie critique. Puis il y aura de débat entre les deux parties, meilleur sera le devoir. Ici aussi, notre petit bonhomme doit chercher à dramatiser la situation, à rendre problématique l***8217;opposition entre la thèse de l***8217;auteur et une antithèse.

    Charles Pépin

    Avec l'autorisiation de l'auteur

    http://forum.philagora.net/showthread.php?t=38122
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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