Salut;
...mais j'aurais éventuellement pointé sur la liberté, la liberté que l'on éprouve à vivre dans l'imaginaire et donc l'éloignement du réel
La liberté, on peut en parler ici surtout si on l'aperçoit de la manière que vous aviez citée à savoir que c'est ce dont on jouisse en vivant dans l'imaginaire et en s'éloignant du réel .
Toutefois, l'autre facette de la monnaie doit etre présente à l'esprit, puisque ce foncement dans l'imaginaire et cet éloignement du réel peut aussi etre un élement freinant et comblant !
C'est ainsi qu'un don Quichotte est esclave d'un monde imaginaire qu'il s'est forgé, il ne peut voir ou meme imaginer les choses autrement que sa propre imagination - emprisonnante ici - lui dicte , à chaque fois ou son écuyer essaye de lui montrer quelque chose qui contredit les règles de son propre monde, il refuse radicalement et lui dit qu'il ne s'est rien du rituel des chevalier errant et des valeurs perdues de l'Age d'Or ! Aussi, l'amoureux proustien ne s'aperçoit de l'esclavage qu'il a vécu sous l'ombre de son imaginaire esthétique que vers la fin quand il affirme clairement qu'il a gaché son temps et qu'il a failli mourir pour une femme qui n'était pas de son genre .
Un tel enfoncement dans le monde imaginaire et un tel éloignement de la réalité ne semblent plus etre des moyens assurant la liberté , mais par contre cela rend celui qui emprunte cette voie un esclave entteté et fermement attaché à ce monde tout en se croyant LIBRE !
N.B : le sujet n'invite pas forcément à pointer ( comme vous l'aviez dit ) sur la liberté et n'exige guère d'en faire une partie principale dans l'approche de l'analyse et de la rédaction, méfiez-vous en !
Merci !