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Discussion: L'impuissance dans le métier d'éducateur ou dans la vie de tous les jours ...

  1. #1
    val Guest

    Exclamation L'impuissance dans le métier d'éducateur ou dans la vie de tous les jours ...

    Bonjour à tous et à toute... j'espere que vous allez bien...?

    Je vais etre directe, je dois faire un travail en philosophie sur le thème de 'l'impuissance'... Et j'ai beaucoup de difficulté à écrire et à trouver des idées... c pr cela que je vous demande de m'aider svp.

    La première phase est un peu pres la plus facile c'est: "en quoi l'impuissance est une problèmatique dans le métier d'éducateur ou dans le vie de tous les jours?"

    je vous explique...
    je suis en stage avec des enfants psychotiques, autistes... et je dois travailler l'impuissance face à eux et l'impuissance qu'ils ont envers nous.

    en suite la phase deux c'est de faire une dissertation sur l'impuissance en général et également envers les enfants psychotiques ...

    Si vous saviez m'aider je vous en serais tres reconnaissant...

    Merci Val

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2005
    Localisation
    Pariiiis
    Messages
    796

    Par défaut

    Bien le bonjour!

    L'impuissance est un vaste thème...
    Je propose une petite réflexion en me concentrant sur le "im" de impuissance. Il serait bon ensuite de réfléchir à ce qu'est la puissance... Je vais m'efforcer de ne pas en rester à un niveau purement logique, mais d'en tirer des conséquences éthiques, puisque c'est quand même plus intéressant pour un éducateur!

    L'impuissance s'oppose à la puissance. Or il existe quatre formes logiques d'opposition:
    1. la négation simple ou contradiction (A et tout ce qui n'est pas A);
    2. la contrariété, entre deux extrêmes (chaud et froid) et qui peut admettre des intermédiaires (le tiède);
    3. la privation d'une capacité naturelle (l'aveugle n'est pas seulement non-voyant, car il aurait dû pouvoir voir);
    4. la relation (père et fils).
    Selon qu'on prend l'un ou l'autre des mode d'oppositions, on mettra en lumière différemment la notion d'impuissance.

    Si l'impuissance est contradictoire à la puissance, elle met en avant qu'on ne peut pas, qu'on le veuille ou non. Sans doute y a-t-il une conséquence éthitque: si elle est telle, inutile de s'en attrister. Certaines choses sont comme cela et mieux vaut les accepter comme elles sont.

    Si l'impuissance est contraire à la puissance, elle doit admettre des intermédiaires. Il y aurait peut-être des choses qu'on risque de ne pas maîtriser jusqu'au bout. C'est peut-être celle qui sera la plus difficile à assumer. Car on goûtera suffisamment à la perfection pour la désirer et y tendre, mais sans jamais pouvoir l'atteindre vraiment.

    Si l'impuissance est privation, c'est qu'on devrait pouvoir changer les choses. Il y a sans doute des cas où l'éducateur pourra se parfaire, en acquérant des outils et des compétences pour passer de l'impuissance à la puissance.

    Si l'impuissance est relation, c'est qu'une impuissance peut aussi être liée à une puissance; soit dans un autre domaine; soit dans un autre plan. Par exemple, un spécialiste chirurgien pourra ne pas être un spécialiste plombier: commen lui en vouloir? On ne peut pas être partout en même temps, au four et au moulin.

  3. #3
    val Guest

    Smile Impuissance

    Merci de vos conseils... cela va me permettre d'élargir mon travail...

    Ps: si vous avez d'autres idées elles sont les bien venues...

    Merci bcp

    Val

  4. #4
    boundji Guest

    Par défaut réfléxions pouvant vous inspirer

    Bonjour,
    Lorsque je lis: "en quoi l'impuissance est une problèmatique dans le métier d'éducateur ou dans la vie de tous les jours?"
    il me semble que dans le cas où l'éducateur est en rapport à un éduqué, l'impuissance peut s'envisager sous ses deux axes:
    *ou bien il s'agit de saisir l'impuissance chez l'éducateur
    *ou bien l'impuissance chez l'éduqué.
    -Pour l'une je la déterminerais comme inaptitude, impossibilité, inadaptabilité, (peu importe à ce stade le concept qui vous parle le mieux) à faire franchir un seuil donné à l'éduqué.
    -Pour l'autre, mêmes termes, à franchir soi-même un seuil donné.

    D'ores et déjà, j'entrevois quelques difficultés de frontières: quand suis-je dans l'une quand suis-je dans l'autre?
    A qui la "faute"(je prends exprès ce terme fort, pour faire sentir les enjeux qui se dessinnent en arrière plan: il s'agit pour l'un comme pour l'autre d'un défit, d'une lutte pour franchir un cap, un palier vital), pourquoi je n'y arrive, ou n'y arrive-t-il pas?
    En effet cette hétérogénéité peut-êtyre source de souffrance, de culpabilité(justif. du terme "faute")
    Nous "ressentons" pour ainsi dire que l'homogène apaise: l'harmonie est par dessus tout objet de toutes les conquêtes, qu'elle soit pax exemple "Cosmos" chez les anciens où "Universel" chez les lumières.
    Il me semble donc qu'au dessus de votre question se place le problème de la Diffèrence, et plus concrètement de l'Attitude face au Différent. Celui-ci situe l'homme dans un rapport de tension qui lui incombe de méditer la question suivante: Que fais-je faire de cette Différence?
    Puisse ces pensées vous aider.
    Boundji

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