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Discussion: La démocratie n'est-elle qu'un idéal?

  1. #1
    Ansea Guest

    Par défaut La démocratie n'est-elle qu'un idéal?

    J'ai compri le sujet de la façon suivante:
    - la démocratie n'est qu'un idéal, c'est à dire que nous ne pourrons jamais atteindre l'idéal démocratique car il y a plein de défauts. Pour cette partie la, j'ai plein d'idées et même trop.... A croire que tout le monde est contre!
    - La démocratie n'est pas qu'un idéal. Je l'ai compri dans le sens où nous sommes déjà dans un idéal démocratique. Mais je ne trouve presque pas d'arguments dans ce sens la.
    Vous pouvez m'aider? SVP.

  2. #2
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    April 2001
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    France -
    Messages
    21 954

    Par défaut

    Pour la recherche des idées:
    la démocratie régime politique soumis à une constitution adoptée par tous: dans un tel régime, le peuple, comme ensemble des citoyens à la fois législateurs et sujets, est le souverain.
    Dans une démocratie, il ne peut y avoir ni maître ni esclave car "Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois; et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes." Rousseau.

    La démocratie est-elle une technique ou une valeur?

    -Si c'est une technique, un concept, ne suffit-il pas que les hommes soient gouvernés comme ils souhaitent?

    -Mais si c'est une valeur, une idée, il faut que les hommes maîtrisent leur destin.

    Parce que la démocratie est un idéal, elle implique que toute réalisation se questionne elle même, ce qui empêche la réalisation de dégénérer en principe de totalitarisme: ce questionnement exclut le dogmatisme qui confond l'hypothèse et le principe, l'idée et la réalisation: cela fait la force de la démocratie contre les ennemis de la liberté.
    http://www.philagora.eu/educatif/ind...atie_conquerir

    "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté" Saint Just.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    mazinger Guest

    Par défaut Je ne suis pas fan de la démocratie, mais bon...

    Intéressant de dire que la Démocratie se fait "en marche".
    Elle est un idéal, un principe, et à ce titre, elle n'existe pas en tant que tel sur notre bonne planète. Et comme tous les idéaux et les doctrines, elle peut avoir ses sectateurs et ses sbires zélés, désireux de l'imposer par la force.
    L'exercice du pouvoir par tous relève de l'utopie, de même que le consentement effectif au Contrat Social.
    On peut la vouloir participative, on ne l'exerce pas pour autant (dédicace à Ségolène). On peut la croire effective, mais elle est une douce illusion.
    Elle est peut-être, au mieux, ce moindre mal que désignait Churchill, par l'expression "pire des régimes à l'exception de tous les autres."
    Elle se veut supérieure aux autres régimes, mais, dans son expression la plus directe (référendum), elle permet le rétablissement de la peine de mort, car le peuple aime le sang (...des autres, cf. "panem et circences") et l'élection démocratique d'Adolf Hitler en 1933.
    Depuis Montesquieu et Tocqueville, on a au moins conscience du fait que la démocratie est un jeu d'équilibres (précaires), entre le pouvoir politique, le législatif, et l'autorité judiciaire. Pour actualiser tout cela, il conviendrait de rajouter le pouvoir économique, le religieux et le médiatique, à mon sens.
    Clairement, les circonstances économiques ou le sentiment d'injustice sociale peuvent faire aisément tomber dans la violence et la barbarie. Le sentiment démocratique s'apprend, il se transmet. (Rousseau avait conscience de l'importance de l'éducation pour son Emile).
    Une citation que j'aime bien, pour introduire la notion de pouvoir (car la démocratie sans autorité, c'est comme un hotdog sans moutarde, je veux dire par là que ces 2 notions de pouvoir démocratique et d'autorité sont consubstantielles), c'est celle-ci :
    "Entre le fort et le faible, c'est la liberté qui asservit et la loi qui libère" du Père Lacordaire.
    Bonne chance.

  4. #4
    mazinger Guest

    Par défaut Voltaire ou Saint Just ?

    "Je deteste vos idées mais je serai pret à me faire tuer pour que vous ayez le droit de les exprimer".
    Pour Voltaire (ses idées, au moins, parce que l'homme était assez "humain") et contre Saint Just, qui lui était totalement inhumain.
    C'est comme les fans de Marat et des autres fous révolutionnaires chez qui on décèle un goût nostalgique pour l'époque débridée au cours de laquelle on pouvait effectivement "pendre le dernier curé avec les tripes du dernier nanti". Comment peut-on aimer un tel homme ?
    Rappelons que Marat se posait quotidiennement, sous la Terreur, la question de savoir combien de mauvais français il fallait supprimer pour sauver la France. Parfois 10 000. Le lendemain, plein de bons sentiments, il avouait avoir exagéré, et se disait à même de se contenter de 8 000 têtes. Un exemple, je vous dis !
    De fait, les communistes, dignes héritiers des révolutionnaires français (Pol Pot a été élève de la Sobonne, comme des tas d'autres dictateurs nourris au lait caillé des idées révolutionnaires). Aujourd'hui, pour l'anectode, on retrouve des anciens communistes avec des noms de révolutionnaires français, comme par exemple le joueur de tennis Marat Safin.
    100 millions de morts victimes de la barbarie communiste et 20 millions du nazismes. Idéologies haineuses qui, parce qu'elles veulent un homme totalement pur, ou totalement parfait (ce n'est pas un pléonasme, mais une formule d'insistance), sont prêtes à sacrifier des millions d'autres.
    Oublions un peu ces termes et idées obscènes.

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