Bonjour,
J'ai posté il y a quelques temps un texte court qui était une ébauche grâce à vos avis, aides et critiques je me suis dit qu'ill fallait que je réussisse à écrire quelque chose de plus personnel
Je me suis donc lancé dans une petite nouvelle
C'est une simple nouvelle je préfère ne rien dire dessus pour le moment
je pourrais peut etre rajouté des compléments d'information dessus mais j'aimerais avant tout avoir votre avis
Je vous préviens juste que je n'essaye pas de faire de la grande littérature, loin de moi cette idée ceci est une nouvelle pour voyager
Voila bonne lecture
Et merci d'avance pour toutes les critiques constructives que vous pourrez apporter




J’étais portée, je me lançais bercer. Ta main était dans la mienne. Une lueur de peur me traverse puis la lumière m’éblouit. Mais que se passe-t-il ?
Mon corps ne me répond plus, je le sens qu’il s’étire, s’étire tel un élastique puis tout s’arrête. Je sens mon corps qui revient à sa position initiale dans d’atroces souffrances.

Trou Noir (néant)

Je suis légère, je vole.

Je suis dans une grande pièce. Je marche sur une moquette rouge très épaisse. Il y a une multitude de portes tout autour de moi. Je m’approche d’une porte, il y a un miroir dessus, au travers je vois un lutin avec un bonnet à grelot.
J’ouvre la porte, une main me saisit, je suis aspirée.
Je me retrouve dans un désert de poussière. J’avance doucement, un géant est en train décoller les étoiles une par une pour les changer de place. Il ne me voit pas passer, il est trop occupé à dessiner une nouvelle constellation.
Je continue ma traversée du désert. Tout à coup au milieu d’arbres morts, un renne arrive au grand galop vers moi. Il m’aperçoit et ralentit. Il est très bizarre, il est difforme. Il s’arrête devant moi et me dit qu’un grand malheur est arrivé. Il vient de manger le père noël. Affolé par cette situation il s’enfuit. Je me dis que cela n’a pas d’importance le père noël n’a jamais existé.
Je dépasse la forêt fantôme. Face à moi se dresse une nouvelle porte, elle est ornée d’un miroir. Au travers, j’aperçois un grillon qui joue de la guitare.
Je veux attraper la poignée mais une main me saisit et je suis de nouveau aspirée.
Je me retrouve portée par une foule entière, quelqu’un est en train de chanter sur une musique lancinante :
Nous sommes cousus l’un à l’autre
Elle est née pour hypnotiser
A ses côtés, la chevauchant
Je meurs en elle
C’est bien trop sacré
Ne fais jamais semblant
Ne, ne, ne me laisse pas tomber
Je me laisse porter, je ne pense plus à rien.
Tout à coup, la foule cesse de me porter je retombe, ma chute ne s’arrête pas.
Mes pieds sont en l’air et ma tête vers le sol. Je tourne.
Ma tête va se sentir mal mais il n’y a rien dedans. Je me demande.
Où est mon esprit ?
Je nage dans les caraïbes, des animaux se cachent derrière les rochers
Je croise un homme œuf
Tout à coup tout m’apparaît plus clair
Je suis un morse
Ma chute s’arrête, je ne nage plus.
Je suis en lévitation dans le noir, au loin j’entends quelqu’un chanter
N’oublie pas d’être tel que tu es
La seule chose sur laquelle tu peux compter
C’est que tu ne peux compter sur rien
Ne va pas vendre ton âme pour ton amour propre
Ne sois pas de la pâte à modeler
N’oublie pas d’être tel que tu es
N’oublie pas d’être tel que tu es
Tel que tu es
C’est dans l’eau Baby
C’est dans les pilules qui t’apaisent
C’est dans l’eau Baby
C’est entre toi et moi
Mords la main qui nourrit
Frappe la veine qui saigne
A genoux
Je me charge d’aimer à ta place
Je me charge d’aimer à ta place

Je sens des palpitations sur ma main. Tout s’embrume, mes yeux s’ouvrent difficilement. Des douleurs aigues traversent toute mon échine. Tu me tiens la main mais tout a changé je le sens bien. Tu me regardes avec pitié. Une infirmière rentre tu te retires.
Vous voilà de retour parmi nous Mademoiselle Gillot. Le docteur va passer dans quelques minutes. Elle se retire je reste sur mon nuage de douleur.
Tu reviens te rasseoir, Tu cherches à saisir ma main mais c’est trop tard, plus jamais je ne te la confierais …