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Discussion: Que pensez-vous du suicide ?

  1. #1
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    April 2006
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    Dans ton fondement (je parle bien entendu du cogito)
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    196

    Par défaut Que pensez-vous du suicide ?

    Je pense que c'est un acte de lâcheté : on se dérobe face à une situation épineuse. On a tellement peur de celle-ci, notre courage est si faible, que nous préférons renoncer à la vie plutôt que de l'affronter.

  2. #2
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    October 2006
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    Ton lien il pue le fake de gros n4b.

    Si on s'en tient à la théorie de l'évolution, ce sont les faibles qui se suicident. Point barre. Moi j'ai encore plein de filles à engrosser dans pas mal de ports. Et j'ai la lourde tâche sur les épaules de faire évoluer l'espèce humaine. Donc je me suiciderais quand j'aurais fini tout ça et si je trouve cinq minutes de temps libre. Parce que j'arrête pas en ce moment.

  3. #3
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    October 2006
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    D'ailleurs, chez moi on se suicide pas, on fait sepukku.

  4. #4
    bulletin Guest

  5. #5
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    May 2003
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    Citation Posté par Showdown Voir le message
    Je pense que c'est un acte de lâcheté : on se dérobe face à une situation épineuse. On a tellement peur de celle-ci, notre courage est si faible, que nous préférons renoncer à la vie plutôt que de l'affronter.


    Comme vous pensez:qui se retourne contre soi-même est un lâche .....

    J'en ai déjà vu qui en voyant une mouche sur leur tasse de café on prit la fuite.....
    Depuis ils courrent encore selon cette ligne de fuite toujours renaissante
    dite" cavalière" .....

    La peur de la mort n'y fait rien:ils continuent à se suicider "à la chaîne".....

    Voulez-vous empêcher à cet acte "ingrat" vis-á-vis de la vie?

    Ou croyez-vous plutôt que la "vie" peut aussi être responsable de ces actes sous une forme cachée?

    Car personne ne "se" suicide sans raison......

    De même n'existe-t-il pas seulement des situations épineuses:il existe de même des opinions erronées.....
    Et qui a mit ces méfaits dans ces cerveaux?

    La vie avec ses coins et ses recoins cache parfois d'où vient l'erreur ou même ce qu'elle est....
    On appelle souvent cela à tors et en parfaite ignorance "le hasard"......

    ....D'autre part......

    Est-ce que toujours quelqu'un est responsable pour le fait d'être stupide?
    Très peu s'en rendent compte ou peuvent même le savoir.....
    Car "sans la bêtise" comment le suicide est-il possible?

    Ainsi la lâcheté n'est pas une raison suffisante.....
    Il y en à même certains qui voient dans le suicide un acte de courage,qui voient dans l'acceptation"sans raison" d'un vivre pour vivre un acte de lâcheté.....

    Lâcheté dans le refus de voir le non-sens de la vie.....
    Lâcheté dans le refus d'en tirer les conséquences....
    Lâcheté dans l'incapacité de "se" fier à sa propre logique:de voir que tout ce que l'on peut faire ne mène jamais à rien.....

    Alors à quoi bon?

    Quelle est donc "l'idéologie" de la vie, cette fonction qui justifie ses mensonges?

    N'est-ce pasa uniquement une contrainte qui maintient "en vie"?....

    Une morale de "l'apparence" basée sur rien,sans objectif ni raison?


    POURQUOI DONC VIT-ON ?


    Si ce n'est pour rien,pour une durée chimérique qui ne signifie rien,une indifférence entre hier et demain?

    Qu'est-ce donc que "durer" sans résultat final?
    Un non-sens....

    Il est donc facile de condamner les suicidaires au nom de la bonne santé mentale personnelle.....

    Mais,argumentativement, c'est autre chose.....

    Car la vie est aussi une série de mensonges ni forcément très intelligents ni
    forcément très logiques....

    Où est donc la vérité?
    Nulle part....

    Car touts les "suicidaires" ne sont pas forcément des imbéciles ou les non-suicidaires des génies....

    il faut donc bien accepter que le suicide est une forme de l'achèvement de la vie.....
    Une faiblesse,bien sûr,mais,en aucun cas, la seule qui mène à la mort....

    La "morale" qui condamne le suicide est, ainsi, au moins suspecte.....
    Permet-elle de comprendre une alternative psychologique?
    Aide-t-elle quiconque?
    Non.....
    Le médecin venant au chevet du malade pour lui annoncer sa mort ne fait pas mieux:le patient ne peut plus qu'accepter,c'est tout....

    Si quelqu'un "se" suicide que fait-il d'autre?
    Il ne peut plus que capituler face à sa propre conviction....

    Car elle ne vient pas uniquement d'hier....


    Avec l'expression de mes salutations distinguées,
    Brézing-Hamm

  6. #6
    Date d'inscription
    October 2006
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    La transcendance égotique ne nuit-elle pas aux "abat-jours"... ?

    avec l'expression de mes salutations distinguées.
    Brezing-Hamm

    nianiania

  7. #7
    Conceptor Guest

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    Alors là il faut que je réagisse! Le suicide est un acte de lâcheté?! Comment peut-on avoir une idée aussi simpliste et méprisante sur quelquechose qu'on ne connaît pas?!
    Le suicide, c'est décider d'arrêter de vivre, le vouloir pour des raisons. La liberté humaine permet à notre vouloir de s''exercer sur tout, pourquoi pas sur la vie propre?

    Les raisons: pourquoi arrête-t'on librement de faire une chose en général?
    Premièrement, elle ne nous apporte plus satisfaction, elle n'a plus d'intérêt, peut-être même est-elle devenue désagréable et il serait stupide de continuer à faire une chose qui n'a plus d'intérêt et qui est désagréable.
    Deuxièmement, nous ne sommes pas obligés de la faire (ou plus obligés) par la loi ou par un précepte moral (ce qui revient à peu près au même).

    Qu'en est-il de cette chose spéciale qu'est la vie?
    Evidemment, quand on arrête de vivre ce n'est pas comme si on arrêtait de faire une chose pour en commencer une autre. On peut dire que l'arrêt de la vie est celui qui a le plus de conséquences puisqu'il en a sur toutes les autres choses. La vie est le bien de tout les biens. Mais ça ne signifie pas une primauté (juste une préalabilité). Certes il faut la vie pour bénéficier d'un autre bien, mais elle est autant la possibilité du bonheur que du malheur.
    Dans la vie d'un homme, il y a des biens et des maux (subjectifs): qu'il y ait les deux n'est pas vraiment nécessaire mais c'est beaucoup plus probable. Les biens contrebalancent les maux et réciproquement.
    Si c'est le bien qui l'emporte (yeah!) sur une periode donnée, l'humain est dans un état général de bonheur plus ou moins grand pour cette periode.
    Si c'est le mal qui l'emporte (ouh!), l'humain se trouve dans un état de malheur plus ou moins grand pour la periode. C'est le bad, mais il y a toujours un espoir de bonheur pour les periodes futures.
    Helas, le malheur a un serieux avantage dans cette bataille: il existe des maux qu'aucun bien ne peut contrebalancer. En effet, certains événements traumatisants peuvent tuer toute possibilité d'un bonheur futur, ils engendrent une sorte d'incapacité psychologique à être heureux. La perte d'un être cher peut aussi entraîner un état similaire en cela qu'aucun bien ne peut plus faire pencher la balance du côté du bonheur car la perte est trop lourde.
    La vie devient alors la possibilité du seul malheur.
    Bien sûr la vie n'est pas seulement une possibilité, elle est aussi un bien en soi en vertu de l'instinct de survie. Le fait est qu'apparemment, un des gènes sélectionnés dans l'évolution des êtres humains code pour un goût irationnel de la vie (c'est le cas aussi pour tous les animaux). Quand les temps étaient durs, les gars et les meufs qui avaient ce gènes bataillaient ferme pour survivre, et c'est pour ça qu'ils atteignaient un âge où ils niquaient et le gène de se retrouver dans leur marmaille et ainsi de suite.
    La vie est donc un bien pour deux raisons:
    -une raison rationnelle qui donne à peu près un truc comme: "je veux du bohneur, pour avoir du bohneur il faut vivre, donc je veux vivre"
    -et une raison irationnelle génétique.
    Dans les cas de maux suprêmes qui flinguent toute possibilité de bohneur, la première raison d'aimer la vie est cramée, la seconde ne fait pas le poids quand on a compris que la vie n'a plus d'intérêt.
    Voici donc deux raisons rationnelles de se suicider qu'on pourrait appeller "externes" par opposition à la raison "interne", la plus implacable de toutes: la souffrance maladive.
    Elle est de deux types:
    -la souffrance physique peut soit être totalement intolérable même sur un instant très court si bien qu'il vaut mieux arrêter de vivre en sa présence ne serait-ce qu'une seconde de plus (bien entendu, les gens ont des résistances différentes à la douleur mais à un certain degré ça ne change pas grand-chose), soit être incurable et plus aucun bien ne peut sortir la balance du rouge.
    -la souffrance psychique, comme la dépression par exemple, qui n'est même pas forcément liée à des maux externes ou qui l'est de manière très exagérée. Si je souffre dans ma tête pour rien, pourquoi cela s'arrêterait-il si rien ne l'a provoqué ou si ce qui l'a provoqué n'a pas lieu de me faire encore souffrir (comme pour un traumatisme)?

    Apparemment, il faut préciser qu'il faut une incroyable dose de souffrance pour se suicider, et pas une "situation épineuse". En effet, il faut que la souffrance soit de taille à contrebalancer tous les biens possibles.

    Ensuite, est-ce que je suis obligé de vivre? La loi n'interdit pas de se suicider il me semble, mais de toute façon je vois mal comment on peut pénnaliser un mort...si ce n'est dans une vie après la mort. Ainsi il existe bien un interdit biblique qui promet l'enfer aux suicidés (et leur refuse la sépulture chrétienne), mais il n'a de valeur que si on accorde foi au bouquin. "Si j'me suicide, ce sera pire".
    Ou si on pense qu'il existe une morale universelle rationnelle qu'on connaît pas pasqu'on est trop cons, mais que Dieu lui il la connaît pasqu'il nous est superieur.
    Ou si on pense que Dieu crée des valeurs arbitrairement, mais que même si ces valeurs n'ont rien de rationnel, ils faut les respecter pasque qu'on accepte que Dieu soit la mesure de toute chose.
    Et y a sûrement des trucs similaires dans les autres religions.

    Ou sinon, y a bien des gros andouilles pour dire des trucs du style: "c'est bien pasque c'est la nature" (faisant référence à notre inclination génétique à vivre un point c'est tout). Ou des mystiques diront des trucs du même genre.
    Et je passe sur les imbéciles qui croient pouvoir s'attribuer un mérite moral parcequ'ils sont pas malades ou parcequ'ils n'ont jamais connu un mal qui fasse perdre tout intérêt à la vie (et un tel mal est tout à fait possible et n'a rien de contradictoire, j'espère que vous l'avez compris...c'est juste très rare, il faut que ça soit du mal carabiné).
    La tradition morale populaire héritée de la chrétienté et notre insinct de survie veulent nous faire croire que la vie a une valeur absolue, mais c'est un point de vue irationnel. Si vous vous croyez puissants parceque vous voulez vivre envers et contre tout, c'est cool (bien que stupide), mais laissez les "courage" et autre "lacheté" aux généraux pour exciter leur chair à canon.

  8. #8
    Date d'inscription
    October 2006
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    Problème : mon tamagoshi est mort.

    Situation ô combien épineuse, sachant que si je me suicide, y'a un homme obèse, adepte de la spéléologie, coincé dans une galerie à 627 mètres sous terre qui risque d'imploser pour une raison obscure que le monde de la science n'élucidera pas avant 277 ans (date de la fin du monde).

    Que faire?
    Vivre? Mais à quoi bon?
    Attendre que Platon II m'apparaisse en rêve pour me servir de guide spirituel?
    Attendre que Brezing-Hamm me réconforte par ses... "mots doux"?
    Mourir sachant qu'un gros, quelque part, va mourir?

    A vos crayons, les kids !

  9. #9
    bulletin Guest

    Par défaut

    Pour illustrer ce que dit conceptor:
    Suicide de Primo Levi
    Mort de Tolstoi (que je considére comme un suicide)

    Réflechit aussi sur l'euthanasie Showdown.
    Tu ne peux juger de lache quelqu'un qui souffre plus que tu n'as jamais souffert.
    Désolé de juger encore une fois ta personne, mais ta naiveté (pour rester poli) m'impressione.

  10. #10
    Roger Guest

    Par défaut

    pour illustrer ce que dit Showdown:

    Le Monde de Sisyphe Camus
    La Peste (ne touche pas directement au suicide)


    Que penser de la multitude de gens qui, dans des conditions atroces, vivant des souffrance abominables, se sont battus pour rester en vie?

    Il est temps de developper une philosophie debarassee de Dieu et des grands ideaux et assumant pleinement la finitude de la vie et l'absurdite de la condition humaine.

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