Ma vérité

Ma vérité derrière mon esprit tu te caches
Tu voudrais venir me voir en ta qualité
Me donner la preuve de ta sincérité
Mais tu as peur de l’autre, cet effronté
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Il est des instants où tu veux être délivrée
De tous les tourments de la sage facilité
Dire le juste en ayant toujours ignorée
Tourner les pages du grand savoir, obligé
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Alors tu te demandes comment t’exprimer
Quand ce que tu dis d’intérêt tu ne le connais
Tu préfères taire ta pensée que de t’installer
Dans la médiocrité de ceux qui veulent imaginer
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Mais le corridor du su est si long pour percevoir
Un brin de l’infaillible réalité et les matins du soir
Ne suffiront jamais pour t’endoctriner et croire
Que moult questionnements ne resteront illusoires
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Tu pensais hier que suffisaient les illusions
Mais le mirage dans le désert des afflictions
T’a laissé te repaître de ta faim des aberrations
Tu as fait abstinence à la vallée de ton imagination
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Bien t’en a pris car te voilà purifiée des banalités
Et tu repenses à t’instruire du sujet dont tu voulais
A l’heure du repas m’abreuver, jus de ta pensée
Pressé et tirer au grand pressoir du millésime du vrai

Tu me demandes pourquoi je ne lève de table, repu
Saches que ta vérité ne m’a pas comblé, je ne suis déçu
Mais vois tu tout est source d’évolution, rien d’absolu
Alors remet dans son fût cette vérité, reste à l’affût…
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Ne laisse pas l’autre te dire, t’imposer ses certitudes
Fait l’expérience de toutes ces justes mansuétudes
Que t’a prodigué le savoir dans ton humble quiétude
Celui d’analyser, de te prouver le bon dit de l’exactitude
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Merci ma vérité, j’ai entendu placide ta grande volonté
Ne jamais tricher au domaine du juste et de la sincérité
Prendre adage avant de te laisser courir instantanée
Vers ces horizons où le faux s’échange sans ta vérité.
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