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Discussion: Qui suis-je ?

  1. #1
    Fly.95 Guest

    Question Qui suis-je ?

    Salut a tous !

    Voila, je viens de decouvrir ce merveilleux site pour les dissertes de philo !

    A vrai dire, j ai cherché un bout de tps un site comme ca !!! lol

    Voila, donc mon sujet est ds le titre du TOPIC : QUI SUIS-JE ?

    Si vs pouviez m aider, ce serait tres sympa, c est pour vendredi 14 décembre (oui, ca fait court, je sais...désolé).

    Il me faudrait avoir le plan et a peu pres ce que je peux y mettre et le tour est joué !!

    Voila, je vs remercie deja de votre aide et j attends vos réponses avec impatience ! Merci

  2. #2
    lucie1 Guest

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    Bonjour Fly. vala une super aide. Faut pas la recopier mais t'en inspirer pour mieux comprendre mais ce n'est pas tout à fait ton sujet.
    Donc quand tu auras bien lu les pages sur le sujet ... etc tu pourras comprendre comment cheminer.

    Suis-je ce que j'ai conscience d'être?
    (pour ton sujet il y a le mot conscience en moins donc tu ne prends pas tout)

    le sens des termes.
    "Je" : notion de sujet (pensant); désigne l'homme en tant que connaissant.

    "Etre"; "suis" : exister (être en général : réalité)

    "conscience" : esprit qui connaît par opposition aux choses à connaître; on peut définir les différents niveaux de la conscience : conscience immédiate; réfléchie (se saisir comme sujet pensant, comme conscience; cf; introspection, faculté de rentrer à l'intérieur de soi pour se connaître). Sorte de savoir immédiat. Mais ici, il s'agit de la conscience réfléchie.

    Sens de la question (mise en rapport des termes).
    Le sujet nous invite à réfléchir sur le problème du rapport entre la conscience et l'être (qui se manifeste dans l'epérience du "je suis") et sur les figures possibles de ce rapport :

    suis-je tout ce que j'ai conscience d'être, ie, y a-t-il identité entre conscience et être? (Descartes)
    Suis-je moins ou plus que ce que j'ai conscience d'être?
    Ou même tout à fait autre? (Freud)
    3)Présupposé. La conscience pourrait être un obstacle à la connaissance moi-même, et serait même, en ce qui me concerne, une source d'illusions. Bref, la conscience me trompe. Nous sommes peut-être tout à fait autre que ce que nous avons conscience d'être -du moins, cela est ici présenté comme douteux

    4) Enjeu : a) si oui alors la conscience est un savoir, elle est toute-puissante

    b) si non, alors, il existe autre chose qu'elle, il y a sans doute un inconscient

    5)Problématique : la conscience (réfléchie), qui depuis Descartes est censée avoir un privilège (cf. le cogito) concernant l'accès à nous-mêmes, ne serait-elle que la superficie de l'esprit? N'est-elle pas, plutôt que la connaissance de nous-mêmes, illusion sur nous-mêmes? Ne nous cache-t-elle pas tout de nous?


    Plan.
    I- La transparence à soi de la conscience ou le cogito cartésien :

    Je suis tout ce que j'ai conscience d'être; comment en serait-il autrement, étant donné que la conscience, quand elle porte sur les contenus propres de l'esprit, de mon "moi", ne peut par définition me tromper?

    Je pense donc je suis : pas de différence entre être et penser être tel ou tel (ie, ce qui apparaît et ce qui est réellement). Avoir conscience de soi c'est se connaître avec certitude.
    Développt : le monde extérieur est douteux mais moi, je suis certain de me connaître tel que je suis grâce à ma conscience; cf. malin génie.
    Transition : que présuppose la thèse selon laquelle je suis tout ce que j'ai conscience d'être? Que la conscience existe ou peut exister à part du monde extérieur. On va montrer que ce présupposé ne va en fait pas de soi.

    II- Soit Hume, soit Kant : ainsi, peut-être ne suis-je pas exactement tel que je m'apparais à moi-même à travers ma conscience?

    Qui nous dit que la conscience bénéficie d'une telle immunité? Il faudrait alors que la conscience soit pure intériorité, ie, que je puisse discerner totalement "avoir conscience de soi" et "du monde". Or, ce n'est pas le cas. On aboutit ici à une nouvelle déf de la conscience: elle est toujours conscience de quelque chose. D'où : le postulat nécessaire au privilège de la conscience étant détruit, on ne peut être sûr d'être tel que ce que l'on a conscience d'être.

    III-Ne suis-je pas même tout à fait autre que ce que j'ai conscience d'être?

    L'inconscient freudien
    Les sciences humaines (primat du social sur l'individuel)
    La conscience perd tout privilège; elle n'est plus que la surface du psychisme. Son immédiateté est trompeuse (elle nous trompe sur nous-mêmes). Bref, il y a quelque chose de plus profond qu'elle, qui est mon être véritable, et à quoi je n'ai hélas pas accès directement.

    IV - Mais finalement, ne puis-je pas partiellement prendre conscience de ce que je suis?

    Je peux en effet prendre conscience de cette méconnaissance de moi-même, par les techniques de libération freudiennes. (On peut aussi partir de la critique de Sartre, qui serait ici judicieuse). La conscience de soi peut être conscience de l'illusion sur soi : ie, en prenant conscience que je ne suis pas ce que j'ai conscience d'être, je peux mieux me connaître (à une condition évidemment : que je ne sois pas fatalement détermién par mon inconscient, que celui-ci ne soit pas un "destin" -d'où, encore, l'intérêt de recourir à Sartre).

    Courage A++ lucie

  3. #3
    Fly.95 Guest

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    Woaw woaw woaw !!

    C est compliqu***233; tt ca !!! lol

    le sujet exact c
    La question qui suis-je admet elle une r***233;ponse exacte?

    A part, Descartes (et encore !! j ai compris que dalle, mais alors vraiment que dalle !!!!

    Par contre, en effet, mon sujet n est pas le meme....mais certains petits details peuvent m aider....lol

    Marci qd meme Gentille Lucie

  4. #4
    Date d'inscription
    April 2001
    Messages
    1 599

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    Aide pour le sujet: La question qui suis-je admet elle une réponse exacte?

    http://www.philagora.net/corrige/suis-je-qui.php

    ---------------


    Ne pas se prendre au sérieux mais prendre la culture au sérieux.

    Joëlle Llapasset - Internet culturel http://www.philagora.net/

  5. #5
    caramelinou Guest

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    pour commencer:
    La connaissance de soi est la préoccupation de chaque individu. Nous sommes tous amenés à nous définir par des qualités, des défauts, des désirs : c'est ce qui constitue notre caractère, ce qui forge notre personnalité. A travers ces deux notions, nous prétendons donner une réponse objective et incontestable ...

    Qu'est-ce que l'identité ? Tout individu possède une identité qui le rend unique. L'identité, c'est être ce que nous sommes. Cela signifie que nous avons chacun une personnalité qui nous est propre caractérisée par nos défauts, nos qualités, nos désirs et c'est précisément cette personnalité qui va constituer notre identité .

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