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Discussion: la sincérité est elle suffisante pour chercher la vérité?

  1. #1
    gipsy Guest

    Question la sincérité est elle suffisante pour chercher la vérité?

    Que pensez vous de ce probleme?

  2. #2
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    O? tu veux quand tu veux
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    Par défaut Une java ou un tango? qu'importe le tempo

    .... Ze réponse à chaque fois à balancer pour ce problème:


    Sincérité n'équivaut pas à Vérité.


    La sincérité relève d'une appréhension SUBJECTIVE de la réalité par le sujet.
    La vérité renvoie à une dimension OBJECTIVE de la réalité.


    En gros :

    1- Platon et Co: pas de science fondée sur l'opinion (y a des opinions sinceres).
    2- Tous les apotres du logicisme (et y en a du beau monde) pour qui la sincérité c que de la roupie de sansonnet. Seul les raisonnements formels fondées sur des lois logiques sont bons à prendre.
    3-Descartes: Le doute emphatique pour se méfier de tout et surtout de soi.
    4- Freud et sa horde de psychos sans provision: Pas de valeur à l'introspection car la conscience n'a qu'un accès réduit à la connaissance de soi.
    5- Nietzsche: - « Tous nos motifs conscients sont des phénomènes de surface : derrière eux se déroule la lutte de nos instincts, de nos états : la lutte pour la puissance » (Volonté de puissance, II, §47).

    Et tu découvriras encor tout plein d'amis dans le monde merveilleux de Walt Disney

  3. #3
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    Par défaut Roger un autre muscadet

    Et j'oubliais....


    Les teutons bien sur:

    -Kant: La connaissance part de l'expérience singulière mais est relayée par des catégories qui transcendent la subjectivité. Donc puisque les connaissances sont régulées par l'entendement, un sujet peut accéder à une connaissance "apodictique", si et seulement si, il possède une vertu morale supposée et demandée: Recoupement de la morale kantienne avec le projet d'une délimitation de la connaissance.


    -Hegel: Y a que l'Esprit qui compte et qui englobe tout le réel; sujet inclus. La sincérité n'est qu'un épiphénomène d'une échelle de savoir plus vaste et qui le dépasse. La question se dilue dans l'intérêt porté à l'Absolu du Concept, qui une fois décousu annulera l'opposition entre sujet et objet, par extension le problème de la sincérité comme rapport potentiellement tronqué du sujet à l'objet.


    -Kierkegaard: Contre Hegel et son savoir anticipatif froid qui dépouille l'intériorité de l'individu, Kierkegaard annonce l'avènement du nombrilisme occidental qui descendra d'un cran la jauge pour passer du coeur au cerveau au coeur pour finir plus tard au caleçon... Toute la philosophie dite "de l'existence" reprendra le flambeau (Heidegger, Adorno, Benjamin, Rosenzweig, Kundera, Badiou, Juranville).

    "La subjectivité étant la vérité, la définition de la vérité doit aussi comporter un terme qui exprime son opposition à l'objectivité" (Post scriptum définitif et non scientifique aux Miettes Philosophiques, II, 2e section, Chap 2).

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